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(وما من كاتب إلا سيبلى ** ويبقى الدهر ما كتبت يداه) (فلا تكتب بكفك غير شيء ** يسرك في القيامة أن تراه)

IZHAR UL-HAQ

(Truth Revealed) By: Rahmatullah Kairanvi
قال الفيلسوف توماس كارليل في كتابه الأبطال عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "لقد أصبح من أكبر العار على أي فرد مُتمدين من أبناء هذا العصر؛ أن يُصْغِي إلى ما يظن من أنَّ دِينَ الإسلام كَذِبٌ، وأنَّ مُحَمَّداً -صلى الله عليه وسلم- خَدَّاعٌ مُزُوِّرٌ، وآنَ لنا أنْ نُحارب ما يُشَاعُ من مثل هذه الأقوال السَّخيفة المُخْجِلَةِ؛ فإنَّ الرِّسَالة التي أدَّاهَا ذلك الرَّسُولُ ما زالت السِّراج المُنير مُدَّةَ اثني عشر قرناً، لنحو مائتي مليون من الناس أمثالنا، خلقهم اللهُ الذي خلقنا، (وقت كتابة الفيلسوف توماس كارليل لهذا الكتاب)، إقرأ بقية كتاب الفيلسوف توماس كارليل عن سيدنا محمد -صلى الله عليه وسلم-، على هذا الرابط: محمد بن عبد الله -صلى الله عليه وسلم-.

يقول المستشرق الإسباني جان ليك في كتاب (العرب): "لا يمكن أن توصف حياة محمد بأحسن مما وصفها الله بقوله: (وَمَا أَرْسَلْنَاكَ إِلَّا رَحْمَةً لِّلْعَالَمِين) فكان محمدٌ رحمة حقيقية، وإني أصلي عليه بلهفة وشوق".
فَضَّلَ اللهُ مِصْرَ على سائر البُلدان، كما فَضَّلَ بعض الناس على بعض والأيام والليالي بعضها على بعض، والفضلُ على ضربين: في دِينٍ أو دُنْيَا، أو فيهما جميعاً، وقد فَضَّلَ اللهُ مِصْرَ وشَهِدَ لها في كتابهِ بالكَرَمِ وعِظَم المَنزلة وذَكَرَهَا باسمها وخَصَّهَا دُونَ غيرها، وكَرَّرَ ذِكْرَهَا، وأبَانَ فضلها في آياتٍ تُتْلَى من القرآن العظيم.
المهندس حسن فتحي فيلسوف العمارة ومهندس الفقراء: هو معماري مصري بارز، من مواليد مدينة الأسكندرية، وتخرَّجَ من المُهندس خانة بجامعة فؤاد الأول، اشْتُهِرَ بطرازهِ المعماري الفريد الذي استمَدَّ مَصَادِرَهُ مِنَ العِمَارَةِ الريفية النوبية المَبنية بالطوب اللبن، ومن البيوت والقصور بالقاهرة القديمة في العصرين المملوكي والعُثماني.
رُبَّ ضَارَّةٍ نَافِعَةٍ.. فوائدُ فيروس كورونا غير المتوقعة للبشرية أنَّه لم يكن يَخطرُ على بال أحَدِنَا منذ أن ظهر وباء فيروس كورونا المُستجد، أنْ يكونَ لهذه الجائحة فوائدُ وإيجابيات ملموسة أفادَت كوكب الأرض.. فكيف حدث ذلك؟!...
تخليص الإبريز في تلخيص باريز: هو الكتاب الذي ألّفَهُ الشيخ "رفاعة رافع الطهطاوي" رائد التنوير في العصر الحديث كما يُلَقَّب، ويُمَثِّلُ هذا الكتاب علامة بارزة من علامات التاريخ الثقافي المصري والعربي الحديث.
الشيخ علي الجرجاوي (رحمه الله) قَامَ برحلةٍ إلى اليابان العام 1906م لحُضُورِ مؤتمر الأديان بطوكيو، الذي دعا إليه الإمبراطور الياباني عُلَمَاءَ الأديان لعرض عقائد دينهم على الشعب الياباني، وقد أنفق على رحلته الشَّاقَّةِ من مَالِهِ الخاص، وكان رُكُوبُ البحر وسيلته؛ مِمَّا أتَاحَ لَهُ مُشَاهَدَةَ العَدِيدِ مِنَ المُدُنِ السَّاحِلِيَّةِ في أنحاء العالم، ويُعَدُّ أوَّلَ دَاعِيَةٍ للإسلام في بلاد اليابان في العصر الحديث.

أحْـلامٌ مِـنْ أبِـي (باراك أوباما) ***

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 Dieu est-IL Un ou trois?

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أحمد محمد لبن Ahmad.M.Lbn
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مُساهمةموضوع: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالسبت 16 مارس 2013, 11:37 pm

Dieu est-IL Un ou trois?

Dr. Munqidh ibn Mahmoûd Es-Saqqâr


Traduction en langue française :

Abdelghani HASSAINE


De par le nom de Dieu Tout Miséricordieux, Tout Miséricordieux


Introduction

? Dis : Il est Dieu unique ; Dieu l’Imploré. IL n’a ni enfanté, ni a été enfanté. Nul ne saurait L’égaler.?

?L’Oint, fils de Marie, n’est qu’un envoyé que d’autres envoyés ont précédé. Sa mère était une femme véridique. Ils prenaient tous les deux de la nourriture. Regarde comment nous mettons en évidence nos signes pour les Chrétiens. Et regarde comme ils s’en écartent?

?Jésus n’est qu’un serviteur que nous avons comblé de nos dons et proposé en modèle aux fils d’Israël?

Ces versets divins résument la profonde conviction des Musulmans dans l’Unicité de Dieu et dans la mission de Jésus que Dieu lui accorde Sa Bénédiction et Son Salut.

Le fils de La sainte Vierge est un généreux prophète et un illustre messager.

Son Créateur l’a envoyé aux humains pour répandre en leur sein le monothéisme, pour leur en étaler les preuves incontestables et leur montrer la bonne voie.

Le monothéisme révélé à l’ultime messager, Mohammed (B.S.D.L) est analogue à ce qui a été transmis aux envoyés divins antérieurs.

?Nous n’avons envoyé avant toi aucun messager sans lui révélé ceci : «Il n’y a pas de divinité, excepté Moi! Adorez-Moi donc!?
Les Chrétiens, cependant, disent le contraire.

Ils affirment que Jésus est le fils de Dieu, certains parmi eux sont allés jusqu’à dire qu’il est Dieu, qu’il a pris une forme humaine, qu’il a été giflé puis crucifié pour faire absoudre les péchés de l’Humanité entière, hérités depuis la faute du père des hommes, Adam.

D’où ont-ils tiré cette conviction? Celle-ci est-elle confirmée par leurs livres? ?Dis-leur : «Apportez vos preuves si vous êtes véridiques?

Ayant remarqué sérieusement la gravité de la question, nous nous sommes interrogés : Jésus (B.S.D.L) est-il un envoyé divin ou est-il Dieu? Dieu est-il Un ou trois? La réponse à ces interrogations constituera notre troisième anneau de la collection de la bonne voie et de la Lumière.

Pour réussir à obtenir une réponse convaincante nous ferons parler les deux parties de la Bible : l’Ancien et le Nouveau Testaments, nous recourrons aux hommes de l’Eglise et aux libres penseurs occidentaux et nous connaîtrons leurs croyances.

Seigneur, conduis-nous vers la vérité au sujet de laquelle ils se sont divisés, Tu diriges qui tu veux vers la voie droite.

Dr. Munqidh ibn Mahmoûd Es-Saqqâr

La Mecque l’Honorée 03/1424=04/2004
mongezss@gmail.com


Jésus dans les croyances musulmanes

La conviction des Musulmans en Jésus (B.S.D.L) est qu’il est le fils de Marie, la véritable croyante. Sa naissance, sans intervention humaine, est due à un miracle divin. Dieu l’a dépêché auprès des enfants d’Israël en tant que prophète et de messager, pour les inviter au retour au monothéisme. Il leur annonça la venue prochaine de l’ultime envoyé divin. L’Omnipotent lui fit réaliser des miracles incroyables. Jésus persista dans sa prédication malgré l’hostilité des Juifs qui voulaient attenter à sa vie, comme de leurs habitudes. Dieu, de par Sa Grâce, lui évita la mort planifiée par les complots et les manœuvres ourdis contre lui par ses ennemis. IL l’éleva auprès de Lui et IL le fera revenir sur la terre des hommes juste avant l’apocalypse. Il incitera alors les mortels à retourner de nouveau au chemin du Seigneur suprême, à appliquer Sa législation ; il cassera la croix et insistera sur les principes du monothéisme.

Exposons, pour plus de clarté, les versets coraniques révélés à son sujet. Ici, le Souverain parfait nous apprend qu’IL l’a honoré et privilégié par sa filiation à Marie, la Sainte Vierge, sélectionnée entre toutes les femmes du monde. ? Rappelle- leur lorsque les anges dirent : «O Marie! Dieu a porté son choix sur toi et t’a purifiée. IL t’a choisie parmi les femmes du monde.» ? IL accorda à cette dernière de nombreuses faveurs et entre autres ?Chaque fois que Zacharie entrait au sanctuaire, il trouvait de la nourriture près d’elle. «Marie, lui disait-il, d’où te viennent ces aliments?» «De la part de Dieu» lui répondait-elle ?

Le Coran nous relate l’adoption de la jeune Marie par Zacharie, il nous narre le vœu de sa mère, Anne, qui a consisté à offrir ce qu’elle porte en son ventre au culte exclusif du Seigneur. Dieu lui ordonna, aussitôt, de L’adorer : ? «O Marie! Prie assidûment, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent.» ? La Sainte Vierge fut enceinte. Les anges lui annoncèrent ce phénomène surnaturel et lui apprirent le nom du futur bébé : ? «O Marie! Dieu, en vérité t’annonce comme bonne nouvelle un Verbe émanant de Lui dont le nom sera l’Oint Jésus, fils de Marie ?

Les versets nous apprennent que le futur bébé est créé par le Verbe, sans ingérence d’un quelconque mâle. Dieu l’a créé sans géniteur, mais cette réalité, ne peut, en aucun cas, le déifier. L’Omnipotent a créé Adam d’une manière qui n’est pas habituelle chez Ses autres créatures. ? Pour Dieu, il en est de Jésus comme d’Adam qu’IL forma de terre puis dit «Sois!» et il fut ? Tous les deux, Adam et Jésus, furent engendrés par le Verbe divin «Sois!»

Le Coran nous évoque la naissance de cet enfant béni sans le biais d’un père et ce fut là le premier miracle se rapportant à lui et à celle qui l’a mis au monde. ?Nous fîmes un signe de Jésus et de sa mère. ? L’Omnipotent le fit parler alors qu’il était encore dans le berceau afin de démentir les calomnies que les Juifs ne cessaient de répandre à propos de sa mère, la Sainte Vierge que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Miséricorde. ?«Comment, dirent-ils, parlerions-nous à un bébé encore dans son berceau?» «Je suis, dit l’enfant, serviteur de Dieu. IL m’a donné l’Ecriture et a fait de moi un envoyé. IL a fait de moi un être béni où que je sois, m’a recommandé la prière, la pureté durant toute ma vie, ainsi que la bonté envers ma mère. IL n’a pas fait de moi un être violent, voué au malheur. Que la paix soit avec moi, le jour de ma naissance, le jour de ma mort, le jour de ma résurrection!»? et encore :?Il parlera dans son berceau et lorsqu’il sera adulte, il comptera parmi les Saints ?

Ayant atteint sa maturité, Dieu l’envoya à son peuple, comme IL l’avait fait avec d’autres messagers qui lui étaient antérieurs. ? Nous envoyâmes, à leur suite, Jésus, fils de Marie.. ? Sa mission confirmait celle de Moïse et apporta à cette dernière certains additifs.?Je viens confirmer la Thorah que vous avez reçue avant moi, lever pour vous certaines interdictions….. ? Dieu lui fit connaître et apprendre la Torah : ?Souviens-toi, O Jésus, fils de Marie, quand Je t’enseignais le Livre, la sagesse, la Torah et l’Evangile! ? Et IL lui révéla l’Evangile : ? Nous lui donnâmes l’Evangile contenant une direction et une lumière ? IL lui fit accomplir des prodiges qui, normalement, devraient convaincre de sa sincérité et de la véracité de sa mission ceux à qui il a été envoyé : ?Souviens-toi, Jésus fils de Marie quand, par ma permission tu pus créer d’argile une forme de volatile en laquelle tu soufflas et qui par ma permission devint oiseau vivant ; quand tu pus guérir l’aveugle-né et le lépreux ; quand tu pus ressusciter les morts par ma permission ? IL le mit au courant de certains faits concernant l’avenir et l’inconnu : ? Je vous apprendrai ce que vous mangez et ce que vous cachez dans vos demeures. En cela il y aura certainement un signe pour vous, si vous êtes vraiment croyants ?

IL l’a aidé avec les miracles et l’a assisté par l’intermédiaire de l’Esprit Saint, c’est-à-dire par l’archange Gabriel : ? Nous avons fourni des preuves à Jésus, fils de Marie, et l’avons soutenu par l’Esprit Saint ? Il a été envoyé aux enfants d’Israël, en particulier : ? Il sera le messager de Dieu auprès des Israélites ? et il les a informés : ?Et quand Jésus, fils de Marie dit : «O enfants d’Israël, je suis vraiment le messager de Dieu, envoyé à vous, pour confirmer ce qui, dans la Torah est antérieur à moi et annonciateur d’un messager qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad.? La réaction de ses contemporains, parmi les Juifs, face à sa mission se personnifia dans leur division en deux clans diamétralement opposés: ceux qui ont cru en ce qu’il leur transmettait et ceux qui, par obstination et fanatisme, refusaient de croire en sa mission. ? Un groupe des fils d’Israël a cru et un autre a nié…..?

Les premières personnes qui le suivirent constituèrent ses apôtres généreux et vertueux. Ses adversaires tramèrent des conspirations contre lui et furent frappés par la malédiction et le courroux de Dieu. ?Les mécréants, parmi les enfants d’Israël, ont été maudits par la bouche de David et de Jésus, fils de Marie, pour leur désobéissance et leur transgression de la Loi. Ils ne s’interdisaient pas mutuellement de commettre des actes blâmables. Que les actes auxquels ils se livraient étaient ignobles!? Les versets coraniques, parlant de la crucifixion, ont relaté clairement comment Jésus a échappé à cette manœuvre et ont certifié que l’homme qui a été tué sur la croix n’était pas le fils de Marie (B.S.D.L). ? Ils n’ont point tué l’Oint Jésus, fils de Marie, ni crucifié; ce n’était qu’un faux semblant.? Le Coran affirme les connaissances sommaires et superficielles des gens du Livre et leur incertitude au sujet de la mise en croix du Christ. ?Ce qu’ils affirment est purement conjectural. Ils ne l’ont pas tué, c’est certain.? Le Livre saint des Musulmans revient à l’idée que Jésus a échappé à la crucifixion : ?Rappelle lorsque Dieu dit : «O Jésus je vais……te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru. ? et encore : ?Les Juifs ourdirent des complots contre Jésus mais Dieu déjoua leurs machinations, car IL est plus habile que les machinateurs ? Dieu nous renseigne encore sur le sort de son messager après l’avoir sauvé du complot échafaudé contre lui : ?Rappelle lorsque Dieu dit : «O Jésus je vais, certes mettre fin à tes jours, t’élever vers Moi… ? IL nous précise : ?Tout au contraire, Dieu l’a élevé vers Lui? Le mot mort cité dans la portion du dernier verset implique de nombreux sens, il signifie, entre autres idées, le décès et le sommeil. Nous ne sommes pas qualifiés pour en affirmer l’acceptation adéquate mais soulignons que la majorité des exégètes penchent vers la deuxième teneur. Ils se basent, pour justifier cette opinion, sur le verset suivant :

?Il n’y aura personne, parmi les détenteurs de l’Ecriture, qui n’aura pas foi en lui, avant sa mort ? Ce verset nous atteste que Jésus reviendra vers la fin des temps et que tous les gens du Livre croiront en lui.

Le Coran nous détaille les prodiges du fils de Marie: ?Il parlera dans son berceau et lorsqu’il sera vieux….? Le parler d’un vieillard n’est point un miracle sauf si l’intéressé a été élevé vers son Créateur avant d’atteindre la vieillesse. Il résulte de ce verset que Jésus reviendra, une autre fois, vers le monde des hommes et qu’il parlera alors en tant que vieux.

Le prophète Mohammed (B.S.D.L) nous a mis au courant du retour de Jésus. Il cassera alors la croix et n’adoptera que l’Islam comme religion. Il vivra quarante années puis il mourra comme tous les mortels et les Musulmans effectueront devant son corps inerte la prière du mort. Mohammed a dit : « Il n’y aura pas de prophètes entre lui et moi, il reviendra. Si vous le rencontrez, vous le reconnaîtriez, sa peau est blanche et vire vers le rouge. De sa tête coulent quelques gouttes encore qu’elle n’est pas humide. Il combattra pour imposer le monothéisme, il cassera la croix, tuera les porcs et abolira les impôts. Dieu, de son vivant supprimera toutes les religions, à l’exception de l’Islam. Jésus abattra l’anti-christ, il restera sur terre et y vivra pendant quarante (40) ans puis il mourra. Les Musulmans accompliront la prière du mort sur sa dépouille.»

Les versets coraniques nous ont mis en garde contre l’exagération concernant le Messie : ? O vous qui avez reçu l’Ecriture! N’exagérez pas en votre religion! Ne dites de Dieu que la vérité! L’oint Jésus, fils de Marie, est seulement un prophète de Dieu, Son Verbe qu’IL jeta sur Marie, un esprit émanant de Lui. ? C’est là la véritable nature de Jésus révélée, sans ambages, par le Coran : ?Tel est Jésus, fils de Marie : parole de vérité dont ils doutent.. ?

Dieu a créé Jésus par Son Verbe, IL n’a pas à le prendre, lui ou autre personne, comme fils. Il n’a jamais dit à ses disciples et aux croyants en sa religion de le déifier. Le Jour de la Résurrection il dégagera sa responsabilité vis-à-vis de ceux qui ont appelé à sa déification : ? Dieu demanda à Jésus, fils de Marie : «Est-ce toi qui as dit aux hommes de vous prendre, toi et ta mère, pour deux divinités au-dessus de Dieu? Gloire à Toi, dit Jésus, il ne m’appartient pas de dire ce qui pour moi n’est pas une vérité. Si j’avais dit cela, Tu l’aurais su! Tu sais ce qui est en moi, alors que j’ignore ce qui est en Toi. C’est Toi, en vérité, qui connaîs au suprême degré, toutes les formes de l’inconnu. Je ne leur ai dit que ce que Tu m’as ordonné de leur apprendre, à savoir ‘adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre!» ?

Jésus est donc, avant tout, un homme choisi par Dieu, pour être Son messager. Les dires des différentes tendances chrétiennes sont donc des mensonges et des médisances : ? Tel est Jésus, fils de Marie : parole de vérité dont ils doutent. ? L’un des dénigrements des Chrétiens à propos du fils de Marie est qu’ils prétendent qu’il est le fils de Dieu : ?Les Chrétiens disent : «Le Christ est le fils de Dieu!» Telle est la parole qui émane de leurs bouches ? D’autres versets ont blâmé les blasphèmes des mécréants qui disaient que Jésus est le fils de Dieu : ?Sont assurément des infidèles ceux qui disent : «Dieu est l’Oint, Jésus fils de Marie!»Dis-leur : «Qui donc disposerait d’un moyen quelconque contre la volonté de Dieu pour empêcher Celui-ci de faire périr l’Oint, sa mère et tous ceux qui sont sur terre?

La croyance du Musulman en Jésus est l’un des piliers de sa foi. Dieu sera satisfait de Ses serviteurs, de toutes les personnes qui croit en lui. ?Le messager a cru à ce qui lui a été révélé par son Seigneur ainsi que les croyants. Tous ont cru en Dieu, en Ses anges, en Ses Ecritures et en Ses envoyés. Nous ne faisons aucune différence entre Ses Apôtres…..?


Les convictions des tendances chrétiennes modernes

Toutes les tendances chrétiennes qui croient de nos jours à la Trinité disent que Dieu est Seul dans son Essence, mais qu’il est triple dans ses hypostases. Le Père est la première de ces dernières, le Fils ou (Verbe) en est le second et l’Esprit Saint occupe la troisième position. Elles croient que les trois forment un seul Dieu, mais de grandes différences concernant la nature de Jésus les opposent. L’idée de sa déité fut décidée au concile de Nicée. Les Chrétiens restèrent perplexes devant la nature de cette union et devant l’origine qui donna naissance à cette émanation qui a conduit à cette déification. Arrêtons-nous quelque temps avec les grandes Eglises de la Chrétienté pour voir la naissance de chacune d’elles et pour remarquer les dissemblances qui les séparent.

I) Les orthodoxes

Ce sont les adeptes des églises orientales. Le vocable orthodoxe est latin et signifie : «véritable» ou «celui dont les convictions sont droites» ou encore : «doctrine de la vérité». Les orthodoxes sont répartis en Russie et en général, en Asie, en Serbie, en Egypte et en Ethiopie. Ils sont dirigés par quatre grandes Eglises, chacune d’elles ayant à sa tête un patriarche : Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem.

Lors du cinquième concile de Constantinople en l’an 879, l’Eglise orthodoxe se scinda en deux ailes : l’Eglise égyptienne ou copte et l’Eglise de Constantinople, appelée byzantine ou grecque. Les convictions des orthodoxes reflètent d’une façon honnête toutes les décisions du concile de Nicée et concordent avec le fond des lettres d’Anathase qui, juste après le concile en question, a siégé à Alexandrie en tant que pape.

Les croyances des Orthodoxes et leurs divergences avec les autres écoles:

1°) Dieu est unique dans son Essence et se compose de trois hypostases : le Père, le Fils et l’Esprit Saint.

2°) Les Orthodoxes égyptiens pensent que le Christ a une seule volonté et une seule nature. L’union des deux s’est opérée d’une façon miraculeuse sans mélange ni modification.

3°) Saint Cyrille d’Alexandrie qui a présidé le concile d’Ephèse en 430 a dit : « Nous affirmons que les deux natures du Messie sont unies et nous certifions que le Verbe incarné possède une seule nature. »

4°) Les Orthodoxes de Russie et d’Europe (Eglise de Constantinople) croient que Jésus a deux natures et deux volontés, comme il a été décidé lors du concile de Chalcédoine, en 451. L’Eglise égyptienne a refusé ces décisions alors que leurs frères romains les ont acceptés.

5°) Les Orthodoxes croient que l’Esprit Saint est engendré par le Père.

6°) Ils croient en la validité des sept livres apocryphes des Catholiques, mais ils utilisent dans leurs dogmes et leurs prêches la version de la Bible des Protestants qui a annulé ces livres.

7°) Ils croient aux sept sacrements : le Baptême, la Confirmation, l’Eucharistie, l’Ordre, le Mariage, la Pénitence et l’Onction des malades.

II) Les Catholiques :

Ce sont les adeptes des églises occidentales supervisées par le pape du Vatican. Le mot catholique est d’origine latine et exprime deux idées : «l’universel» ou «le général». Les Catholiques sont dispersés un peu partout dans le monde, mais leur grande majorité habite en Europe.

Cette Eglise est née après sa séparation de l’Eglise-mère à la suite d’un long différend politico-religieux. Celui-ci débuta lorsqu’en 395 l’empereur Théodose divisa l’empire entre ses fils Arcadius et Honorius. Le premier hérita la partie orientale avec Constantinople comme capitale et le second reçut l’aile occidentale et conserva Rome comme capitale. Ce litige perdura jusqu’au quinzième siècle.

La lutte et la concurrence commencèrent entre les deux centres. En 451, à la fin du concile de Chalcédoine, l’Eglise égyptienne fut la première à se détacher des autres. Elle affirmait que Jésus avait une seule nature et rejeta les dires de l’ensemble des conciliaires qui prétendaient que le Messie avait deux natures et deux volontés. Toutes les Eglises orientales suivirent l’exemple égyptien après les deux conciles de Constantinople en 869 et 879 car les Occidentaux maintenaient, avec vigueur, que l’Esprit Saint est issu du Père et du Fils, en même temps .

Les grandes divergences qui opposent les Catholiques aux Orthodoxes

I) Les Catholiques croient comme roc que Jésus a deux natures et deux volontés : divines et humaines Les Catholiques sont persuadés que le Fils de la Sainte Vierge est un Dieu, au vrai sens du mot et un homme parfait dans lequel la nature humaine s’est unie avec la nature divine.

II) Le Père, le Fils et le Saint Esprit sont les trois hypostases éternelles de Dieu. Seul le Fils est apparu sous la forme d’un homme.

III) L’Esprit Saint provient du Père et du Fils et il leur est égal.

IV) Les fauteurs n’accèderont au Paradis qu’après leur purification dans un petit enfer situé quelque part dans la terre et appelé le purgatoire. Une fois purifiées, les âmes des désobéissants seront alors autorisées à pénétrer dans l’Eden paradisiaque.

V) Les prières des prêtres feront éviter les souffrances aux transgresseurs, ce qui a entraîné l’élaboration des Indulgences décidé au douzième concile qui s’est tenu en 1215 à Latran .

VI) Le pape du monde occidental et demeurant dans la cité du Vatican est, pour les Catholiques, est infaillible car il a hérité l’autorité de Pierre, ce dernier l’a reçue de Jésus en personne. (Voir Matthieu 16/29) Les églises catholiques sont, pour cela, appelées également églises de Pierre.

VII) Les Catholiques vénèrent la vierge Marie et la nomment : «la mère de Dieu» ou encore «la fiancée de Dieu». Ils accomplissent des prières et entonnent des psaumes à son intention.

VIII) Les Catholiques reconnaissent les liturgies et autres pratiques religieuses des Orthodoxes comme le baptême, le souper divin et autres… Le concile de Trente, en 1547 a reconnu leur légitimité et a permis aux Catholiques de vénérer les images et les icônes .

III) Les Protestants :

Ils étaient, à l’origine, adeptes de la religion chrétienne. Le vocable protestant est anglais et signifie les contestataires. Ils se détachèrent de l’Eglise catholique au milieu du seizième siècle à la suite d’une succession de protestations et de dénonciations dirigées contre les actes révoltants des papes du Vatican. Rappelons quelques tentatives de réformes qui ont eu lieu en Europe et qui ont préparé la naissance du Protestantisme.

1°) La réforme de Gérard dans l’église de Lorraine en 914. Elle fut contemporaine à celle effectuée par Cluny. Puis deux mouvements de réforme virent le jour dans le Sud de La France : les Cathares et les Albigeois; la papauté les opprima et réussit à les faire taire à jamais.

2°) La création, au treizième siècle, de l’ordre des prêtres (les frères) qui réclamait la simplicité dans les pratiques religieuses, la protection de l’Eglise contre les hérétiques et le renforcement de la papauté par les croyants sincères. Cependant, vers la fin de ce siècle, les promoteurs du mouvement tombèrent dans les vices qu’ils avaient condamnés et se trouvèrent à la tête de fortunes colossales. Celles-ci les induirent en erreur et les poussèrent dans des voies négatives, contraires à la lettre et à l’esprit de la religion et de la morale.

3°) En 1383, le réformateur Jean s’est éteint, il avait été, auparavant, ex-communié avec ses adeptes. Après lui, Jean Hus quémanda la suppression des Indulgences que le pape Jean XXIII employa lors de sa guerre contre le royaume de Naples. Jean Hus fut brûlé vif en 1415.

4°) Au début du seizième siècle, le moine allemand, Martin Luther partit à Rome, pour y accomplir une sorte de pèlerinage. Il pensait fermement y trouver la propreté, la pureté et l’humilité. Il fut énormément surpris par le quotidien de la capitale du Christianisme. Il cria sur tous les toits que Rome ne professait pas la religion transmise aux hommes par Jésus. Il retourna chez lui et se mit à inviter ses compatriotes à la réforme de la religion. Il attaqua les Indulgences et les considéra comme des pots-de-vin. Un grand nombre de personnes adhérèrent à ses avis et se groupèrent autour de lui. Ils furent désignés par le nom des contestataires ou Protestants. Le Suisse Zwingli et le Français Calvin, né en 1509, furent séduits par les positions du moine allemand et se rangèrent de son côté. Calvin fut le grand organisateur de l’Eglise protestante.

Les idées de la Réforme se répandirent, en particulier, en Allemagne, en Ecosse, en Norvège et en Hollande. Mais d’une façon générale, les Protestants sont des Chrétiens qui se distinguent des Catholiques par des caractéristiques dont les plus importantes sont :

1°) Ils croient en la Bible –l’un des piliers du Christianisme –mais ne pratiquent pas ses prescriptions. Ils rejettent catégoriquement les Indulgences et l’infaillibilité du pape

2°) La possibilité pour tout un chacun de lire la Bible, de la comprendre et de l’expliquer sans recourir à l’exégète de la papauté.

3°) Les sept livres apocryphes ne sont pas canoniques aux yeux des Protestants. Ils préfèrent la Torah hébraïque au détriment de la grecque.

4°) Ils ne reconnaissent pas la valeur de certaines vénérations et de certains rites des Catholiques comme l’absurdité du souper divin, l’adoration des images et de Marie, de la souffrance de l’homme pur et des mystères de l’Eglise.

5°) Ils considèrent les bonnes actions comme étant le résultat de la foi mais qu’elles ne suffisent pas pour garantir le salut de celui qui les accomplit.

6°) Toute église protestante est indépendante et n’est subordonnée à aucune autre.

7°) Ils interdisent la prière avec une langue que les orants ne comprennent pas, telle la syriaque ou la copte. Ils pensent que la prière doit s’effectuer, obligatoirement, dans la langue parlée et écrite du pays.

8°) Ils rejettent le célibat et exige le mariage aux hommes du culte, cette attitude est, à leur avis, l’une des conditions essentielles en vue de la réforme de l’Eglise.

9°) Comme pour les Catholiques, ils croient que l’Esprit Saint émane du Père et du fils et que le Christ possède deux natures et deux volontés .


Les preuves des Chrétiens concernant la déification de Jésus

Les différentes tendances chrétiennes croient, en dépit de leurs divergences sur la nature du Messie, que ce dernier est un dieu qui a pris la forme d’un corps humain afin de s’insérer dans le monde des hommes. Ils fondent leurs croyances sur plusieurs passages rapportés dans l’Ancien et le Nouveau Testaments et qui décrivent sa déification. Ces morceaux, sacrés à leurs yeux, le nomment Seigneur et Dieu et l’ont appelé Fils de Dieu. D’autres textes de la Bible affirment que Dieu s’est introduit en lui, certains autres assurent qu’il a créé les créatures terrestres. Enfin, la grande preuve qu’ils exhibent pour confirmer cette déification réside dans les prodiges qu’il a réalisés comme la prédiction d’événements futurs et la résurrection des morts….

Discussion de ces preuves

Avant d’entamer la discussion de ces preuves, nous nous permettons, à ce stade de l’essai, d’exposer quelques remarques fort importantes.

Il n’existe, dans la Bible, aucune allusion prononcée par Jésus en vue de sa déification ou d’une demande adressée aux fidèles pour l’adorer. Nul, parmi ses contemporains, ne l’a adoré, tous ont vu en lui un homme qui se disait prophète. Certains ont cru en lui et les Juifs, parmi eux lui, ont affiché un démenti fanatique et têtu. Dans ce cadre bien précis, l’apologiste Didat, au cours de son débat télévisé, face au Père supérieur suédois a défié son vis -à- vis et lui a dit «Je mettrai ma tête sous la guillotine si vous me produisez un seul verset de la Bible dans lequel le fils de Marie aurait dit : «Je suis Dieu !» ou «Adorez-moi !» Bien entendu, rien n’a été fait et le Père supérieur était loin de lui produire le verset réclamé.

Dans son livre, {la clé des mystères}, le moine Vandar affirme qu’aucune proclamation de Jésus se prétendant Dieu, ne se trouve dans le Nouveau Testament. Il a écrit : «Personne ne pouvait comprendre cette relation et ce monothéisme avant sa Résurrection et son Ascension. S’il les l’avait déclarés clairement, ils auraient compris qu’il était le Dieu qui s’est manifesté sous forme humaine…. Les hauts dignitaires du Judaïsme ont bien voulu s’emparer de lui et le lapider. En réalité il n’a point annoncé devant eux, d’une façon transparente, qu’il était Dieu, mais, en général, il utilisait beaucoup de paraboles dans son langage. »

Le pape Chnoudah lorsqu’on lui demanda pourquoi Jésus n’a-t-il pas déclaré ouvertement sa déité. Il répondit : « S’il avait dit à son sujet qu’il était un Dieu, il aurait été lapidé. S’il leur avait dit : « Adorez- moi!» Ils l’auraient lapidé aussi. Sa mission s’est terminée avant même qu’elle ne commence…. Les gens ne peuvent pas concevoir un tel phénomène. Il a dit à ses élèves : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pourrez pas les supporter maintenant.» (Jean 16/14) Il est inacceptable, voire ridicule d’attester que les Juifs ont fait peur à Dieu et même à Jésus qui affrontait souvent ces mécréants et qui se permettait de les menacer on ne peut plus clair : Malheureux êtes-vous scribes et pharisiens hypocrites…, guides aveugles… vous qui ressemblaient à des sépultures blanchies. Serpents, engeance de vipères, comment pourriez-vous échapper au châtiment de la géhenne? (Matthieu 34-13/23) Après cette sincérité dans la menace, comment pourrait-il être obscur et vague en déclinant sa véritable identité face à l’humanité entière? Non, c’est là un égarement manifeste et un travestissement évident.

Ni les apôtres du Christ, ni les adhérents en sa religion, parmi ses contemporains, n’ont cru en cette déification, puisqu’ils ne l’ont pas adoré et croyaient, en toute honnêteté, qu’il était un messager de son Créateur. La plus grande preuve sur laquelle se basent les Chrétiens ne se trouve que dans l’Evangile de Jean et dans les épîtres de Paul, alors que les trois autres Evangiles ne renferment aucune preuve franche affirmant cette déification. L’absence de cette preuve dans les trois premiers Evangiles a poussé Jean – ou l’auteur anonyme qui a écrit le quatrième Evangile – à rédiger un Evangile pour y décrire la nature divine de Jésus. Il a donc écrit, à la fin du premier siècle ce que les autres n’ont pas mentionné auparavant. Son œuvre est pleine d’idées obscures et sa philosophie bizarre ne reflète point le milieu simple où le Christ a vécu avec toutes les personnes qui ont cru en sa mission.

Ce manque de preuves nettes se rapportant à la déification de Jésus a poussé les Chrétiens à modifier les diverses éditions des Evangiles et ainsi ils ajoutèrent l’unique passage de la déification dans Jean 1-(5/7). De la même façon, les paroles de Paul furent modifiées : Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand, Dieu a été manifesté en chair … (Epître première à Timothée 3/16) Ce verset, comme l’a souligné le vérificateur Chrisberkh, a été modifié ; dans l’original le mot Dieu n’existait pas mais un pronom de la troisième personne du singulier «il » ou « qui » et était ainsi libellé : Assurément, il est grand le mystère de la piété, il a été manifesté dans la chair… (Epître première à Timothée 3/16). Le moine Jeams Anis rapporte la cause de cette falsification et son histoire : «Les premiers théologiens n’ont pas cité ce verset parmi les nombreux autres pour affirmer la nature divine de Jésus et détruire l’hérésie de Arius, selon laquelle le Fils est d’une nature inférieure à celle du Père. Cette attitude des maîtres en théologie pousse à croire que la lecture du pronom dans le verset en question est plus correcte. La raison de ce changement dans les versions grecques réside dans le fait que le nom de Dieu, dans cette langue, s’écrit, en abrégé avec deux lettres (C ?) et se rapproche beaucoup dans sa calligraphie de celle du pronom « qui » ou « il » qui s’écrit ainsi (C (?Cela ressemble aux deux lettres de l’alphabet arabe le dj جـ)) et le ha (حـ) qui ne se distinguent que par l’absence ou la présence du point.

Il est vraisemblable que les scribes ont ajouté ce petit trait pour clarifier le sens dans certains manuscrits. Le vocable {Qui} a été remplacé par le mot {Dieu} et cette façon de lire s’est répandue dans toutes les versions du Moyen-Age, contrairement à celles qui étaient plus anciennes et où l’on ne rencontrait que le pronom : {Qui}. » Si nous relisons correctement le verset rapporté par Paul et sans le changement volontaire qu’on lui a fait subir nous comprendrons qu’il parle de l’apparition de la piété dans un corps vivant.

S’appuyant sur cette idée, les traducteurs modernes y ont vu l’incarnation corporelle de Dieu dans le Messie. Pour bien comprendre les paroles de Jésus, dans toutes ses réalités, retournons à l’origine grecque. Dans la traduction grecque le vocable Dieu est employé dans le sens défini (??? ????) quand il a dit : «Le Verbe était chez Dieu.» Il est traduit en langue anglaise par (God) sa première lettre radicale est écrite en majuscule pour exprimer que la déité est véritable et ceci est le premier paragraphe. Ensuite le texte grec continue et nous informe «Le Verbe était Dieu.» (??? ???? ?? ? ????? ), le mot Dieu est indéfini. Il devait être traduit en anglais (god) avec une lettre minuscule pour bien rendre que l’idée de la déité était allégorique. Il en va de même du passage de l’Exode : «Je t’établis comme dieu pour le pharaon.» (L’Exode 7/1)

Suivie, si Dieu le veut ...


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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالسبت 16 مارس 2013, 11:57 pm

. Le terme dieu dans ce passage de l’Evangile de Jean est indéterminé; il n’est donc pas un nom propre désignant l’Omniprésent.

Mais la surprise réside dans le fait d’utiliser ce mot défini pour parler de Dieu. Ce vocable ne donne pas, dans la Bible, la déification à Jésus. Elle est attribuée à Satan par Paul, celui-ci l’a appelé : «Satan, dieu de ce monde a aveuglé, l’intelligence des non croyants» (Corinthiens II- 4/4).

Les diverses traductions arabes et anglaises en ont fait un nom indéterminé (a god) alors qu’il est déterminé dans la version grecque .

Ainsi donc l’emploi dans les traductions arabes et internationales du terme dieu dans l’Evangile de Jean : «Le Verbe est Dieu» est une sorte de travestissement et de falsification.

Dans la version catholique de la compagnie de Jésus et dans celle de la traduction arabe commune, ce changement a été enlevé, ce qui donne : Assurément, il est grand le mystère de la piété, il a été manifesté dans la chair…

(Epître première à Timothée 3/16).Ici, le nom de Dieu a disparu, le sens a changé et par voie de conséquence la preuve de la déification du Christ s’est évaporée. Ainsi, les traducteurs ont modifié la lettre de Jude.

Cette dernière, selon la version des Protestants, donne l’impression que Jésus est : Celui qui peut vous garder de toute chute et vous faire paraître sans défaut et pleins de joie en sa glorieuse présence, au Dieu sage et unique, notre Sauveur notre Seigneur, gloire, grandeur, puissance et autorité, avant tous les temps, maintenant et à jamais.

(Epître de Jude 24/25).En réalité, le texte évoque Dieu, le Sauveur, et non pas le fils de Marie (B.S.D.L).

Le même verset dans la version de la compagnie de Jésus est libellé de cette façon : au seul Dieu, notre Sauveur, par notre seigneur Jésus-Christ, gloire, majesté, force et pouvoir.

La version des Protestants a supprimé le nom du Christ pour donner l’illusion qu’il est, personnellement, le sauveur des gens et non point un intermédiaire pour leur obtenir ce salut puisqu’il est le : Dieu sage et unique, alors que le texte catholique parle du : au seul Dieu, notre Sauveur.

Face à leur impuissance à trouver des preuves incontestables pour la déification de Jésus, ils ont recouru à la transformation des textes. Jouant leur dernière carte - du reste, très mauvaise- ils ont osé tripoter l’expression utilisée par Paul et consignée dans le livre des Actes des Apôtres.

Ils lui ont fait dire : «Soyez les bergers de l’Eglise de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang.» (Les actes des Apôtres 20/28). Le Christ est donc celui qui a gagné l’Eglise par son sang.

Aganatius a enregistré : «Jésus le Messie est appelé Dieu et il a été dit à propos de son sang que ce dernier est celui de Dieu. »

L’authenticité et la précision de cette lecture ne sont point acceptées.

Les vérificateurs de la version des moines de la compagnie de Jésus ont mentionné en marge de ce texte : «Il existe des lectures bien différentes : {{l’Eglise du Seigneur Jésus}}, ou {{Jésus le Messie}} ou {{le Seigneur}} ou {{le seigneur et Dieu}}.»

Le moine Tadarîs Jacob El-Maltais l’a clarifié dans son oeuvre, il a enregistré : «L’expression {L’Eglise de Dieu} est rendue dans plusieurs manuscrits et en particulier dans ceux rédigés en langue syriaque par {L’Eglise du Seigneur}. ».

Devant ce fait accompli, les imprimeurs de la Bible ont nié ces lectures trop nombreuses contenues dans plusieurs manuscrits et se sont permis de choisir ce qui leur plaît dans le cadre de leurs débats et de leurs recherches de preuves pour concrétiser les notions de la déification du Messie.

Il est de bon escient de remarquer que certaines versions anglaises de la Bible comme (Good News Bible) et la version (Contemporary English Version) et ont rapporté : que « through the blood of his Son » signifie qu’il l’a acquise à travers le sang de son Fils.

Ces versions distinguent entre le Maître de l’Eglise (Dieu ou le Père) et son Fils, celui dont le sang a coulé. Ils ont recouru à la modification quant ils n’ont pas trouvé une explication plausible à la déification de Jésus.

O vous qui êtes à la recherche de la vérité, nous vous tendons la main et vous prions de bien vouloir vous joindre à nous.

Nous étudierons alors et ensemble, avec neutralité et objectivité, les preuves écrites des Chrétiens qui soutiennent, selon eux, que la déification de Jésus (B.S.D.L) est une réalité qui n’admet aucun doute.

1°) Des textes attribuant à Jésus la déification et la divinité

Les Chrétiens se sont fortement attachés aux qualificatifs attribués à Jésus comme étant Dieu ou Seigneur et pensent qu’ils sont une preuve de sa déification.

Il fut d’abord nommé Yassou‘, nom hébreux qui signifie Yahvé le Sauveur. Ensuite ils ont vu dans ce verset d’Isaïe une annonce de l’avènement du Christ : Il est rapporté dans la prophétie d’Esaïe : Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. La souveraineté est sur ses épaules.

On proclame son nom :

«Merveilleux, Conseiller, Dieu, Fort, Père à jamais, Prince de la paix. Il y aura une souveraineté étendue et sans fin pour le trône de David et pour sa royauté, qu’il établira et affermira sur le droit et la justice, dès maintenant et pour toujours. (Esaïe 9-5/6) Le fils de Marie sera appelé Dieu.

Ils se sont également attachés à la parole de David qui a annoncé la venue d’un Messie qui apportera des prophéties et qui sera son Dieu et son Seigneur : Oracle du Seigneur à mon seigneur : Siège à ma droite, que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds. Que le Seigneur étende de Sion la puissance de ton spectre. Domine au milieu de tes ennemis. Ton peuple est volontaire, le jour où paraît la force.

Avec une sainte splendeur du lieu où naît l’aurore te vient une rosée de jouvence. Le Seigneur l’a juré, il ne s’en repentira pas : « Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melkisédec (Psaume 110-1/4). Le roi David l’a nommé Dieu.

Le Dr et moine Ibrahîm Sa‘îd a assuré très calmement : « Quiconque jette un coup d’œil sur le psaume 110 et ne sera pas persuadé que Jésus a une nature divine de Jésus ne peut être que l’une des deux personnes : un ignorant que la naïveté a étendu un voile sur ses yeux et qui l’empêche de voir ou un orgueilleux au cœur obstiné et qui ne veut pas et ne tient pas à voir. »

Ils se fondent encore à propos de la dite déité : Aussi bien le Seigneur vous donnera-t-il lui-même un signe : «Voici que la jeune femme est enceinte et enfante un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.» (Isaïe 7/14).

Ce nom veut dire Dieu est avec nous. Joseph le menuisier était fiancé de Marie. Ce verset lui a été révélé par l’archange Gabriel et rapporté par Matthieu : « Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom d’Emmanuel qui signifie Dieu est avec nous. » (Matthieu 1-18/23). Le sens de Jésus, d’après eux, prouve qu’il est un Dieu.

Il est aussi consigné dans le Nouveau Testament : le Christ en tant qu’être humain appartient à leur peuple , lui qui est en dessus de tout, Dieu loué pour toujours. (Les Romains 9/5), comme d’ailleurs l’interpellation de Thomas au maître : « Mon Dieu et mon Seigneur (Jean 20/28) et la remarque de Pierre : « Dieu t’en garde Seigneur ! » (Matthieu 16/22).

Il est encore répété dans le livre des Actes des Apôtres : « Jésus-Christ est le Seigneur de tous les hommes. (10/36) Dans le livre de l’Apocalypse, il est écrit : « Il est vêtu d’un manteau et sur ses cuisses il était inscrit : le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.» (L’Apocalypse 17/14). Il y a encore de nombreux autres textes où le fils de Marie est appelé Dieu ou Seigneur et c’est pour cela qu’ils prennent comme tel.

I) Les noms et les prénoms n’attribuent pas la déité à ceux qui les portent :

Ces appellations ne peuvent pas faire de Jésus un Dieu ou un Seigneur puisque plusieurs personnes qui réalisèrent des miracles furent ainsi nommées. Ce fut le cas de Paul et de Barnabas qui ne sont pas des Dieux ou des Seigneurs : Quand la foule vit ce que Paul a fait, elle s’écria dans la langue du pays : « Les dieux ont pris une forme humaine et sont descendus vers nous. » (Les Actes des Apôtres 14/11). Il était des habitudes des Romains d’appeler dieu toute personne qui leur fait du bien. Cette dénomination, en vérité, ne change rien, elle ne peut transformer la créature en Dieu, ni le serviteur éphémère en Seigneur suprême. Si le Messie fut désigné Yassoû‘ (qui veut dire Dieu nous apporte le salut), le prophète Salomon – qu’il soit béni – porta le même nom hébreux qui signifie Dieu entend. On peut encore faire une observation identique des rois Yahouyakim (Dieu élève) Yahoucha (Dieu sauve) et bien d’autres. Leurs noms ne risquent, en aucun cas, d’en faire des Dieux et des Seigneurs : De celui qui aura remporté la victoire, je ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il n’en sortira jamais. J’inscrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel, envoyée par mon Dieu. (L’Apocalypse 3/12) La Torah, de son côté, a précisé : « Ils apposeront ainsi mon nom sur les fils d’Israël.» (Les Nombres 6/27) et en dépit de tout cela, ils ne sont pas des dieux.

II) Le Christ s’est-il appelé Seigneur ou Dieu ?

Les Musulmans refusent de croire à la véracité des nombreuses expressions très claires qui, selon le Nouveau Testament, émanaient des disciples. Elles étaient objet de modifications volontaires comme cela est arrivé (1) 5/7-8).

Ces altérations découlent de la mauvaise traduction et son imprécision. Le mot Seigneur qui revient très souvent dans les traductions arabes comme un nom du Christ signifie dans les autres traductions étrangères Lord dans la langue anglaise et Maître dans la langue française. C’est dans ce sens qu’on les trouve dans des traductions comme l’allemande, l’italienne, l’espagnole et autres.

Ce que nous rencontrons dans la traduction arabe n’est point récent mais il concorde avec la nature de la langue que parlaient Jésus et ses contemporains. Le mot Seigneur, dans leur société, désignait le maître et impliquait une marque du respect et de considération.

D’après l’Evangile de Jean, les disciples interpellaient Jésus en lui disant : O Seigneur ce qui veut dire O Maître. Marie de Magdala se retourna vers lui et lui dit Rabbouni, ce qui signifie maître…J’ai vu le seigneur (20-16/17).

Le plus fort qu’elle pensait de lui qu’il était un prophète et un maître puisqu’elle l’a interpellé par ces deux noms. Deux disciples à qui il demanda ce qu’ils cherchaient, ils lui répondirent : Rabbi – ce qui signifie maître- (Jean 1/38). Il n’est jamais venu à l’esprit d’aucun disciple d’utiliser ce mot dans son sens courant quand ils s’adressaient à lui mais ils voulaient exprimer l’idée du maître ou seigneur et ils le comparaient à Jean-Baptiste quand il lui dirent : seigneur apprends-nous à prier comme Jean le Baptiste l’a appris à ses disciples (Luc 11/1).

L’emploi du mot Seigneur dans le sens de maître est très usuel dans la langue grecque. Stéphane Neil a écrit : «Le Seigneur, nom d’origine grecque, peut rendre l’idée de la politesse, dans la discussion. Le geôlier, dans la ville macédonienne, a prononcé aux prisonniers le mot de Messieurs : Puis il les fait sortir et leur demanda : Messieurs que puis-je faire pour être sauvé ? Ils lui répondirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé toi et ta famille.(Actes des Apôtres 16/30). Ce verset de Paul qui décrit Jésus de Seigneur, tout en le considérant comme un serviteur de Dieu, confirme cette interprétation: Que le Dieu de notre Seigneur Jésus, le Père à qui appartient la gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître.(Ephésiens 1/17)

A) Les paroles de Thomas : Mon Seigneur et mon Dieu Quant aux paroles de Thomas : (Mon Dieu ! mon Seigneur !) adressées à Jésus, en personne, alors qu’il le croyait mort, étaient le résultat de son grand étonnement exprimé par les points d’exclamation que les imprimeurs n’ont pas négligés (Jean 20/28). Ces points embellissent aussi bien les textes des traductions arabes qu’étrangères.

Cette notion de surprise est peut être vague dans la traduction arabe et dans bien d’autres mais elle reste bien claire dans les traductions grecques, ce qui peut se lire avec l’alphabet anglais – nom-ree-apok – ahee elle exprimait une réaction et voulait dire (Mon Dieu et mon Seigneur)

L’annonce du Messie qu’il allait rejoindre son Dieu (Jean 17/20) confirme cette explication. La divinité si elle se rapporte à Jésus est symbolique mais non pas réelle. Certaines personnes risquent de s’égarer par ces paroles : Thomas lui répondit : Mon Dieu et mon Seigneur (Jean 20/28).

Ces égarées pensent qu’elles ne sont pas la conséquence de l’ébahissement de celui qui les a prononcées, mais elles font partie du discours direct avec Jésus en le qualifiant de Dieu. Ils s’appuient sur le verset de Jean : « Il lui dit » En réalité, le pronom lui est inexistant dans la plupart des traductions arabes ; mais en supposant qu’il s’y trouve, il veut dire (à cause de lui) ou (de ce qu’il a vu en lui).

Nous trouvons un exemple pareil dans le livre de Samuel. Le prophète Jonathan adressa une prière à Dieu pour David, or selon le contexte nous comprenons que ces paroles sont adressées au roi alors qu’il s’agit d’une supplique à cause de David : Jonathan dit à David : Par le Seigneur, Dieu d’Israël, oui, je sonderai les intentions de mon père, à cette heure-ci, demain, pour la troisième fois. Si tout va bien pour David et qu’en ce cas je ne te fasse pas avertir (Samuel (I) 20/12) Il est donc écrit : Jonathan a dit à David c’est-à-dire à cause de David.

Si Jésus avait compris des paroles de Thomas qu’il le considérait comme un Dieu, il n’aurait pas laissé passer cette mécréance et ce blasphème. Il avait refusé d’être appelé « bon » lorsque l’un de ses élèves lui dit : «Maître que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?» Jésus lui dit : «Pourquoi m’interroges-tu sur le bon ? Unique celui qui est bon.» Matthieu 19/17

Comment donc accepterait-il d’être appelé Dieu ou Seigneur?

B) La parole de David : Le Seigneur a dit à mon seigneur :

En ce qui concerne l’argumentation extraite du Psaume 110/1: Le Seigneur a dit à mon Seigneur assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes adversaires un escabeau sous tes pieds. Il ne s’agit, en aucun cas, de Jésus mais de l’ultime Messager, Mohammed (B.S.D.L) annoncé aux fils d’Israël. Pierre s’est leurré en croyant qu’il était question du fils de Marie la Vierge : David, qui n’est certes pas, monté au ciel, a pourtant dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes adversaires un escabeau sous tes pieds. Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous aviez crucifié (Actes des Apôtres 2-34/36)

La preuve de la mauvaise compréhension de Pierre et des Chrétiens après lui, c’est que Jésus niait être le Messie annoncé par David et le leur assura en les interrogeant : « Car David lui-même n’est pas monté au ciel, mais il a dit : « Le Seigneur Dieu a dit à mon Seigneur, viens siéger à ma droite. Je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied.

Tout le peuple d’Israël doit donc le savoir avec certitude, ce Jésus que vous avez cloué sur la croix, c’est lui que Dieu a fait Seigneur et Messie. » (Les Actes des Apôtres 2-34/37) La preuve que Pierre s’est trompé c’est que Jésus lui-même a rectifié le tir en leur demandant de qui descendait le Messie attendu par les Juifs.

Ils lui répondirent qu’il sera issu de la lignée de David. Leur réponse était fausse : Jésus leur posa cette question : «Que pensez-vous du Messie? De qui est-il le descendant?» «Il est le descendant de David.» lui répondirent–ils. Jésus leur dit :

«Comment donc David, guidé par l’Esprit Saint, a-t-il pu l’appelait Seigneur ? Car David a dit : «Le Seigneur Dieu a déclaré, viens siéger à ma droite. Je veux contraindre tes ennemis à passer sous tes pieds. Si donc David l’appelle Seigneur, comment le Messie peut-il être aussi le descendant de David. » Aucun d’eux ne put lui répondre un seul mot et, à partir de ce jour, personne n’osa plus lui poser des questions. (Matthieu 22-41/46) Les Juifs restèrent muets comme des carpes car sa preuve était incontestable.

Il répondit que si David l’appelle mon Seigneur, comment peut-il être son fils? Comment le père peut-il dire à son fils Mon Seigneur? Le Messie attendu par les enfants d’Israël, d’après les deux évangélistes, Matthieu et Luc, ne descend pas de David, il n’est donc pas celui prédit par ce monarque et prophète.

Pour plus de clarté, retournons au débat entre le Christ et les Pharisiens. Il les questionna : « «Comment les maîtres de la loi peuvent-ils dire que le Messie est le descendant de David ? Car David guidé par l’Esprit Saint a dit lui-même : «Le Seigneur Dieu a déclaré à mon seigneur, viens siéger à ma droite. Je veux contraindre tes ennemis à passer sous tes pieds.

David lui-même l’appelle seigneur ; comment le Messie peut-il être alors aussi descendant de David (Marc 12-35/36) C’était une question de réprobation à laquelle ils ne trouvèrent pas de réponse. Luc a consigné toute l’histoire dans son Evangile afin de nous réconforter concernant la conclusion à laquelle nous sommes parvenus : «Comment peut-on affirmer que le Messie est le descendant de David, car David déclare lui-même dans le livre des Psaumes : le Seigneur a dit à David mon seigneur : viens siéger à ma droite. Je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied. David l’appelle seigneur comment le Messie peut-il être aussi le descendant de David.»(Luc 20-40/44)

La personne qui descendra de David n’est point celle dont il a annoncé la venue prochaine puisqu’il l’a appelé Dieu ou Seigneur. Les Chrétiens, eux sont unanimes à clamer que Jésus est ce Messie que les deux évangélistes, Matthieu et Luc, ont inséré son nom dans les deux arbres généalogiques de David. le Docteur et moine Ibrahim Saïd nous traite d’ignorant et nous accuse d’orgueil et d’obstination, parce que ce texte ne constitue pas pour nous une preuve irréfutable se rapportant à la déité de Jésus.

C) L’annonce d’Emmanuel :

Emmanuel annoncé à Esaïe n’est point Jésus car celui-ci n’a jamais porté ce nom et personne ne l’a employé pour l’interpeller.

L’histoire rapportée par Esaïe s’est déroulée sept siècles avant J.C à l’occasion de la conspiration de Recîn roi d’Aram et de Péqah, fils de Remalyahou, roi d’Israël, le royaume du nord contre Akhaz, roi du royaume de Juda, au sud. Dieu a promis à celui-ci la victoire sur ses adversaires et l’effacement du mal du royaume de Juda.

Il lui assure que la naissance de l’enfant Emmanuel sera un signe de la fin des jours de Recîn et de Péqah par les Assyriens et de leurs royaumes : Le Seigneur parla encore ainsi à Akhaz… Aussi bien le Seigneur vous donnera-t-il lui-même un signe : «Voici que la jeune femme est enceinte et enfante un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. De crème et de miel, il se nourrira, sachant rejeter le mal et choisir le bien.

Avant même que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien elle sera abandonnée, la terre dont tu crains les deux rois. Le Seigneur fera venir sur toi, sur ton peuple et sur la maison de ton père des jours tels qu’il n’en est pas venu depuis qu’Ephraïm s’est détaché de Juda. Il adviendra, en ce jour-là, que le Seigneur sifflera les mouches qui sont à l’extrémité des canaux d’Egypte et les abeilles qui sont au pays d’Assyrie….Le Seigneur me dit : «Prends un grand cylindre-sceau et écris dessus avec un burin ordinaire A Maher Shalal Hash Baz … Elle conçut et enfanta un fils.

Le Seigneur me dit : «Appelle-le Maher Shalal Hash Baz, car avant que l’enfant sache dire mon père et ma mère, on apportera les richesses de Damas et le butin de Samarie devant le roi d’Assyrie. (Esaïe 7/10 et 8-1/4) Le texte relate des événements qui se sont déroulés juste avant l’envahissement de l’Egypte par les Assyriens.

A cette époque ce garçon vit le jour et son père l’a prénommé Maher Shalal Hash Baz en souvenir de la victoire du roi Akhaz. Ce nom signifie : prompt au butin, disposé pillage.

Cette prophétie se réalisa et le roi Akhaz triompha grâce à l’arrivée des forces du souverain assyrien qui battirent les deux monarques, conquérants et comploteurs contre le royaume de Juda.

Le Seigneur me parla encore en ces termes : «…Le Seigneur fera monter contre eux les eaux puissantes et abondantes du Fleuve – le roi d’Assyrie et toute sa gloire. Il s’élèvera partout au-dessus de son lit, il franchira toutes ses berges, il envahira Juda, il débordera, inondera, arrivera jusqu’au cou et l’extension de ses rives remplira la largeur de ton pays, O Emmanuel.

Tremblez peuple et soyez égarés ! Prêtez l’oreille, toutes les régions de la terre ! Ceignez vos armes et soyez écrasés ! Ceignez vos armes et soyez écrasés ! Formez un projet, il sera mis en pièces. Tenez des propos, ils seront sans effet, car Dieu est avec nous. (Esaïe 8-5/10)

Les vérificateurs du dictionnaire de la Bible ont dit à propos le roi Akhâz « Alors Recîn, roi d’Aram et Péqah fils de Rémalyahou, roi d’Israël et l’assiégèrent dans Jérusalem.» (Les Rois II-16/5). Le Seigneur lui envoya le prophète Isaïe avant l’arrivée des forces conquérantes en vue de l’encourager à se soumettre à la volonté du Souverain Suprême et de ne pas s’allier à des forces étrangères pour l’aider. Mais Akhâz refusa de Lui demander un signe provenant de Lui. C’est alors que le prophète prononça son fameux discours sur la naissance d’Emmanuel .

Notons que Luc, en reprenant ce passage du livre d’Esaïe, y a introduit un paragraphe qui n’existe pas dans les originaux hébreux ni dans les traductions anciennes de la Torah telles celles d’Aïko-ila, de Tahadochine, de Smîks qui datent du deuxième siècle après Jésus. Les manuscrits hébreux anciens parlent de (‘Almâh) qui veut dire la fille ou l’adolescente alors que le vocable désignant la Vierge (batoullâ) y est absent.

Ce sont les traducteurs de la septante qui l’ont adopté et les évangélistes l’ont propagé parce qu’il concordait avec leurs convictions . Le terme de la vierge a été remplacé par (Es-Sabyah) dans le livre d’Esaïe dans la version recorrigée (R.S.V) publiée en 1952 mais cette révision n’a été opérée que dans la traduction anglaise

D) Le fils-dieu : maître de la souveraineté :

Il est écrit dans le livre d’Esaïe : Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. La souveraineté est sur ses épaules. On proclame son nom : «Merveilleux, Conseiller, Dieu, Fort, Père à jamais, Prince de la paix. Il y aura une souveraineté étendue et sans fin pour le trône de David et pour sa royauté, qu’il établira et affermira sur le droit et la justice, dès maintenant et pour toujours. (Esaïe 9-5/6) Le fils de Marie n’a, au grand jamais, porté les noms de Merveilleux ou Conseiller ou Fort ou Père ou Prince de la paix. Aucun texte de la Bible ne lui donne ces noms.

D’aucuns peuvent nous rétorquer que ces caractéristiques sont celles concernent le Fils promis, nous répliquerons par la négative car elles ont trait à un roi victorieux qui gouverne son peuple et qui hérite le royaume de David. Ces singularités ne se sont pas réalisées pour le Messie ni par la réalité ni par les textes historiques.

Jésus n’a pas gouverné son peuple même pendant une seule journée, au contraire il s’est enfui devant les Juifs, ayant peur de leur violence comme il s’est sauvé devant son peuple quand ils voulaient faire de lui leur roi.

Mais Jésus, sachant qu’on allait venir l’enlever pour le faire roi, se retira à nouveau, seul, dans la montagne. (Jean 6/15) Il se retira devant son peuple car son royaume, spirituel, n’est ni terrestre ni séculier. Il n’est pas symbolisé par le trône de David, il est métaphysique et sera concrétisé dans l’Autre Monde.

Jésus répondit : «Ma royauté n’est pas de ce monde. Si ma royauté était de ce monde, les miens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais, ma royauté, maintenant, n’est pas d’ici. . (Jean 18/36)

Les paroles d’Esaïe à propos du prince de la paix ne risquent pas d’être attribuées à celui dont les Evangiles ont signalé. N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais bien le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère ; on aura pour ennemis les gens de sa maison. (Matthieu 10-34/36) Après tout cela, Jésus vu par les Evangiles peut-il être le prince de la paix? Moi, je ne puis rien faire de moi-même : je juge selon ce que j’entends. (Jean 5/30) Esaïe parle d’une personne merveilleuse et en même temps dieu puissant et non pas d’une personne limitée dans ses possibilités qui ne peut rien faire d’elle-même. Moi, je ne puis rien faire de moi-même : je juge selon ce que j’entends. (Jean 5/30)

Dans un autre passage, Jésus a dit aux Juifs :

En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais seulement ce qu’il voit faire au Père, car ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement. (Jean 5/19) La Bible affirme que le fils de la Vierge n’a jamais gouverné le royaume d’Israël, car Dieu a interdit à la descendance de Yoyakim, le roi vicieux Ainsi, parla le Seigneur au sujet de Yoyakim, roi de Juda : il n’aura personne pour lui succéder sur le trône de David ; son cadavre sera exposé à la chaleur du jour et au froid de la nuit ; je sévirai contre lui, sa descendance, ses serviteurs à cause de leurs crimes. (Jérémie 36-30/31) Jésus – selon les Evangiles- descend de ce roi perverti. Dans son arbre généalogique, Matthieu a consigné : Amon engendra Josias, Josias engendra Jéchonias et ses frères ; ce fut alors la déportation à Babylone. (Matthieu 1/10) Mais Matthieu l’a enlevé, volontairement, et n’a cité que son père Josias et son fils Jéchonias. Par contre le premier livre des Chroniques l’a bien signalé : Amon son fils, Josias son fils.

Fils de Josias le premier-né Yohanân, le second Yoyakim, le troisième Sédécias, le quatrième Shaloum. Fils de Yoyakim : Yekonya son fils, Sédécias son fils (Les Chroniques (I) 3-14/16) La prophétie d’Esaïe concernant Jésus ne peut se réaliser puisque le Christ ne descend pas de Yoyakim, ce roi déchu moralement.

III) L’utilisation des termes Dieu et Seigneur dans la Bible

Le fait d’ajouter à Jésus- que le salut soit sur lui–les attributs de Dieu ou Seigneur n’implique pas qu’il le soit réellement. Leur emploi pour d’autres créatures est assez courant dans la Bible. L’usage de ces deux termes pour les anges n’est point exceptionnel.

Dans le livre des Juges, Manoah dit à son épouse, une fois que l’ange du Seigneur les avait quittés :

l‘ange du Seigneur n’apparut plus à Manoah et sa femme. Alors, Manoah sut que c’était l’ange du Seigneur. Manoah dit à se femme : «Nous allons sûrement mourir car nous avons vu le Seigneur.» (Les Juges 13-21/22) Le mot Seigneur dans la bouche de Manoah visait l’ange céleste.

Le même ange du Seigneur apparut à Hagar et lui annonça l’heureuse nouvelle : la toute prochaine naissance d’Ismaël : L’ange du Seigneur apparut à Hagar et lui dit : «Voici que tu es enceinte et tu vas enfanter un garçon, tu lui donneras le nom d’Ismaël…Hagar invoqua le nom du Dieu qui lui avait parlé : «Tu es Dieu qui me voit.»(La Genèse 16-11/13) L’ange du Seigneur, ici aussi, est appelé Dieu.

Le même ange du Seigneur qui accompagna les Hébreux lors de l’Exode est encore nommé : Le Seigneur lui-même marchait à leur tête : colonne de nuée le jour, pour leur ouvrir la route – colonne de feu pour les éclairer…L’ange du Seigneur qui marchait en avant du camp d’Israël partit et passa sur leurs arrières. (L’Exode 13/21 et 14/19)

La Bible a également utilisé ces qualificatifs dans la bouche de certains prophètes, sans leur donner leur sens exact. Ainsi Dieu confia à Moïse à propos de son frère Aaron : «Lui parlera pour toi au peuple, il sera ta bouche et tu seras son dieu.» (L’Exode 4/16) IL lui précise encore : Mais le Seigneur dit à Moïse : «Vois, je t’établis comme dieu pour le pharaon et ton frère sera ton prophète.» (L’Exode 7/1).

Le mot dieu ici signifie dominateur. Dieu a pris l’habitude de désigner Ses Messagers par le terme les Prophètes : «Autrefois, en Israël, on avait coutume de dire quand on allait consulter Dieu : «Venez, allons trouver le voyant.» Car le prophète d’aujourd’hui on l’appelait le voyant.» (Samuel (I) 9/9) Le mot Dieu voulait dire aussi juge car ce dernier prononce ses sentences suivant la Loi divine :

Si le serviteur déclare… son maître le fera approcher de Dieu, il le fera approcher de la porte… (L’Exode 21-5/6). Dans le chapitre suivant, il est écrit : Si le voleur n’a pas été retrouvé, le propriétaire de la maison s’approchera de Dieu pour qu’on sache s’il n’a pas mis la main sur le bien d’autrui…Celui que Dieu déclarera coupable donnera à son prochain compensation. (L’Exode 22-8-9) Dans le Deutéronome, il est consigné : Les deux hommes qui auront ainsi une contestation devant le Seigneur se tiendront devant les prêtres et les juges qui seront de service ce jour-là. (Le Deutéronome 17/19)

Les Psaumes rapportent : Dieu s’est dressé dans l’assemblée divine, au milieu des dieux, il juge : jusqu’à quand jugerez-vous de travers en favorisant les coupables? (Les Psaumes 82/1).

Il est question ici, d’après le contexte, des dignitaires israélites et de leurs juges, mieux encore il s’étend à l’ensemble des enfants d’Israël. David reprend la même idée et nous confie : Je le déclare : vous êtes tous des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut, pourtant vous mourrez comme les hommes.

(Les Psaumes 82/1) Jésus – que la salut soit sur lui- a tiré un argument des paroles de David et a clamé : N’a-t-il pas été écrit dans votre Loi J’ai dit vous êtes des dieux. Il arrive donc à la Loi d’appeler dieux ceux à qui la parole de Dieu fut adressée. Or, nul ne peut abolir la Loi A celui que le père a consacré et envoyé dans le monde, vous dites : «Tu blasphèmes, parce que j’ai affirmé que je suis le Fils de Dieu.»

(Jean 10/34) Les livres sacrés vont jusqu’à donner le nom de Dieu aux démons et aux faux dieux que les nations polythéistes adorent. Paul a nommé Satan par le vocable de Dieu et il en a usé de même avec le ventre.

Il a enregistré, concernant le diable: L’Evangile demeure voilé pour les incrédules dont le dieu de ce monde a aveuglé l’intelligence afin qu’ils ne perçoivent pas l’illumination de l’Evangile de la gloire du Christ. (Les Corinthiens (2) 4/5) Il a également crié à propos des gens qui sont esclaves de leurs passions et de leurs désirs :

Leur dieu, c’est leur ventre et leur gloire ils la mettent dans leur honte. (Les Philippiens 3/19).Le même sujet est énoncé dans les Psaumes : Oui, je le sais ; le Seigneur est grand, notre Seigneur surpasse tous les dieux. (Les Psaumes 135/5)

L’idée de divinité du ventre et autres est donc symbolique mais jamais vraie. Il est formulé dans le livre }L’explication des bases de la foi { : «Dieu lui-même a appelé Moïse dieu pour avoir été son délégué auprès du pharaon et non parce qu’il était nanti d’attributs divins.

Les juges portèrent le même parce qu’ils exécutaient les objectifs de Dieu.

Il est des personnes qui vénèrent des divinités comme le ventre, l’argent et autres et le diable est surnommé par elles dieu parce qu’il domine le monde d’aujourd’hui.

Tels sont le style et la langue de la Bible, elle trompe les lecteurs qui se contentent de parcourir ses lettres comme elle induit en erreur ceux qui séparent les similitudes.

La divinité de tous ceux qui ont été cités plus haut n’est pas matérielle et il en est de même pour la déification de Jésus. Le moine et Docteur Sam‘âne Kahloûne dans son livre }Le guide des néophytes{ a relaté : «Les termes conventionnels de la Bible, en particulier ceux de l’Ancien Testament, représentent des métaphores,vagues et nombreuses. Le Nouveau Testament est également plein d’un nombre incalculable de paraboles que l’on trouve dans les entretiens nocturnes de notre Sauveur. Beaucoup d’avis sont faux parce que certains exégètes chrétiens en ont exposé une explication textuelle… »

Jésus – que le salut soit sur lui – entend parler de ces dieux et de ces allégories mais il reconnaît qu’il n’existe qu’un Seigneur, le Dieu Unique et Authentique. Il a notifié : «Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.» (Jean 17/3) Cela implique que nul ne peut prétendre gagner une place au Paradis et s’assurer la vie éternelle s’il ne témoigne pas de l’Unicité de Dieu et s’il ne croit pas en la mission du Christ. Et, telle est la croyance en lui, que la Bénédiction et le Salut de Dieu soient sur lui.

Suivie, si Dieu le veut ...


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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 12:13 am

Des textes qui affilient Jésus à Dieu:

Des textes bibliques ont parlé de Jésus et affirment qu’il est le Fils de Dieu. Les Chrétiens se contentent de la lettre de ce mandement et y voient une preuve indubitable de leurs croyances. Mais cet argument est-il acceptable? Que signifie l’affiliation à Dieu?

A) Le Messie a-t-il révélé qu’il était le Fils de Dieu?

La première observation qui attira l’attention des vérificateurs c’est que Seul l’Evangile de Jean (10/36) a rapporté une fois unique ce verset où il est dit que Jésus est Fils de Dieu.

Cette exception mise à part, ses contemporains et ses disciples l’ont toujours nommé le Fils de Dieu. Les réviseurs doutent que Jésus ou ses élèves aient prononcé des paroles pareilles. Singer dans son livre }Le dictionnaire de la Bible{ a écrit : «Il n’est pas certain que Jésus en personne ait articulé une telle expression.» De son côté, Charles Djanaïbir a remarqué : «Le résultat final et sûr des études accomplies par les chercheurs c’est que Jésus n’a jamais prétendu être le Messie attendu et qu’il n’a jamais soutenu qu’il était le Fils de Dieu…Ce sont les Chrétiens qui étaient imbus de la culture grecque qui ont revendiqué cette appellation. » Le savant Culmann a enregistré à propos de cette dernière : «Les apôtres dont parle le livre des Actes des Apôtres se sont rangés sur l’opinion de leur maître qui ne tenait pas à se faire dénommer Fils de Dieu.»

Djanaïbir pense que la fausse interprétation de l’expression ‘Fils de Dieu’ tire son origine du monde hellénistique et qu’elle est parvenue aux oreilles des évangélistes à partir de la compréhension imprécise des païens nouvellement convertis.

Le moine Souleïmâne Moufassir, en accord avec le Dr Charles Djanaïbir, a noté que Paul fut le premier à avoir recouru à cette locution. Elle voulait dire dans la langue que parlait Jésus ‘le serviteur de Dieu’ et sa traduction dans la langue de Platon donnait ‘Servant. Paul, en vue de s’approcher ainsi des néophytes chrétiens, l’a changée par le mot grec ‘pais’ qui signifie garçon ou domestique .

B) Le Christ fils de l’homme:

Les textes qui l’ont appelé Fils de Dieu sont opposés à quatre-vingt trois (83) autres qui affirment qu’il est fils de l’homme. Le père Matthieu El-Maskine pense que le fils de Marie s’est attribué ce nom pour : «cacher derrière elle la vérité et la gloire de sa filiation à Dieu quand il parle de lui. » Il est de notre devoir ici de nous interroger : « Pourquoi le Messie a-t-il dissimulé cette question, à nos yeux, importante? Pourquoi ne nous a-t-il pas confronté avec la véracité de cette déité? Pourquoi nous a-t-il caché sa nature divine avec ce nom qu’il clame, haut et fort aux visages des partisans de la déification, à savoir qu’il est homme et fils de l’homme » Nous trouvons aussi dans la Torah Dieu n'est pas un homme pour mentir ni un fils d'Adam pour se rétracter. (Les Nombres 23/19) Jésus n’est donc pas Dieu.

Si les morceaux qui le nomment Fils de Dieu et faisant convaincre qu’il l’est vraiment, ces mêmes morceaux affirment catégoriquement, son humanité rendant ainsi la première qualification tout à fait symbolique. Matthieu a écrit : Jésus lui répondit : «Les renards ont des terriers, les oiseaux ont des nids, mais le fils de l’homme n’a pas un endroit où il puisse se coucher et se reposer.»(Matthieu 8/20) Et encore «Certes, le Fils de l’homme va mourir comme les Ecritures l’annoncent… » (Marc 14/21)

C) Les nombreux fils de Dieu sont-ils également des Dieux?

Le nom de fils porté par Jésus a été donné à plusieurs autres prophètes et cela ne veut pas dire qu’ils étaient des dieux mais l’idée de leur filiation à Dieu était fictive.

Parmi ceux-ci figurent Adam qui fut désigné Adam, fils de Dieu (Luc 3/38) S’adressant a David, le Seigneur lui confie : «Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.» (Les Psaumes 2/7) Salomon fut également appelé fils de Dieu comme il est dit «Il bâtira pour moi une maison… Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils.» (Les Chroniques (I) 17/13) Luc, parlant des anges et parce que l’emploi de ce terme était très courant au début du Christianisme, a écrit : «Ils sont pareils aux anges. Ils sont fils de Dieu.» (Luc 20/36)

Les textes ont dénommé d’autres personnes fils de Dieu ou ont cité que Dieu est leur père et en dépit de cela, les Chrétiens ne parlent pas de leur déification. Les apôtres sont des fils de Dieu, comme le Messie le leur a affirmé : «Va dire à mes frères que je monte vers mon Père qui est aussi votre Père, vers mon Dieu qui est aussi votre Dieu.» (Jean 20/17). Jésus a livré à ses élèves : «Soyez donc parfaits, tout comme votre Père qui est aux cieux est parfait.» (Matthieu 5/48).

Il leur apprit à répéter : «Voici comment vous devez prier :

Notre Père qui est dans les cieux que chacun reconnaisse que tu es le Dieu saint.» (Matthieu 6/9) Jean a enregistré : «Voyez combien le père nous a aimés ! Son amour est tel que nous sommes appelés enfants de Dieu et c’est ce que nous sommes réellement.» (Jean (I)3/1)

Même les Juifs, tous les Juifs, sont des enfants de Dieu comme le leur a dit le fils de Marie – que le salut soit sur lui- : «Mais vous, vous faites les œuvres de votre père.» Ils lui répliquèrent : «Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul père :

Dieu.» (Jean 8/41) Osée a mentionné dans son livre : «Le nombre des fils d’Israël sera comme le sable de la mer qu’on ne peut ni compter ni mesurer et il arrivera qu’à l’endroit où on leur disait : Vous n’êtes pas mon peuple.» On leur dira : «Fils du Dieu vivant.» (Osée 2/1) Le même Osée a consigné : «Quand Israël était jeune, je l’ai aimé et d’Egypte j’ai appelé mon fils.» (Osée 11/1) Le livre de l’Exode rapporte à propos de tout le peuple : «Tu diras au pharaon : ainsi parle le Seigneur : mon fils premier-né, c’est Israël, je te dis laisse partir mon fils pour qu’il me serve- et tu refuses.» (L’Exode 4/22)

David les exhorte en disant : «Donnez au Seigneur, vous les dieux, donnez au Seigneur gloire et force !» (Les Psaumes 29/1) Nous lisons également dans le même livre : «Qui donc là-haut est égal au Seigneur ? Qui ressemble au Seigneur parmi les seigneurs ?» (Les Psaumes 89/7) Il est porté dans le livre de Job : Le jour advint où les fils de Dieu se rendaient à l’audience du Seigneur. (Job 1/6) Matthieu a écrit : «Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils.» (Matthieu 5/9) Paul, dans le livre des Actes des Apôtres, a gravé : «Puisque nous sommes les enfants de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité ressemble à de l’or, de l’argent ou du marbre produit par l’art ou l’imagination.» (Les Actes des Apôtres 17/29) Pour lui, les véritables croyants sont les enfants de Dieu, les obéissants à ses ordres, ceux qui l’aiment sincèrement.

La Torah, dans ce qui suit, vise les notabilités et les puissants et personne, ni les Chrétiens ni les Juifs ni autres ne risquent de croire qu’il s’agit d’enfants de Dieu. Les fils de Dieu virent que les filles d’homme étaient belles et ils prirent pour femmes celles de leur choix…Les fils de Dieu vinrent trouver des filles d’homme et eurent d’elles des enfants. Ce sont les héros d’autrefois, ces hommes de renom. (La Genèse 6/2)

Les Chrétiens ne peuvent donc pas considérer les textes qui parlent de la filiation de Jésus comme preuve de sa déification puis ils refusent de déifier Adam, Salomon et autres.

Vénérer Jésus comme un Dieu exige une preuve manifeste et ils ne peuvent, en aucun cas, la produire parce qu’ils ne la possèdent pas. Lorsque les Juifs décidèrent de créer des accusations au sujet Jésus et de le calomnier, ils ont crié sur tous les toits qu’il blasphème car il affirme être, réellement, le fils de Dieu.

Il refuta leur argument, leur expliqua que sa filiation était métaphorique et se référant à la Bible que les Juifs étaient appelés, symboliquement, enfants de Dieu. Il leur lit ce passage : «Or Dieu a appelé dieux ceux auxquels s’adressait sa parole. Et, moi le Père m’a choisi et m’a envoyé dans le monde, comment pouvez-vous dire que j’insulte Dieu parce que j’ai déclaré que je suis le fils de Dieu? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.» (Jean 10/37) Il voulait leur dire tout comme Dieu vous a comparés, paraboliquement à ses enfants, de la même façon il a fait de moi son fils.

D) Le sens réel de la filiation à Dieu:

L’idée de la filiation de Jésus à Dieu et de tous les autres est allégorique. Elle signifie ami de Dieu, l’obéissant à ses ordres, le vrai croyant et autres…C’est pour ce motif que Marc, évoquant le centurion qui a assisté à la fin terrestre du crucifié lui fait dire cette remarque : «Cet homme était vraiment Fils de Dieu.» (Marc 15/39) Décrivant le même épisode, Luc a écrit : «Certainement, cet homme était innocent.» (Luc 23/47) Nous retrouvons un emploi pareil chez Jean quand il parle des fidèles qu’il considère comme fils de Dieu : «Cependant, certains l’ont reçu et ont cru en lui; il leur a donné le droit de devenir les enfants de Dieu.» (Jean 1/12) Paul reprend la même idée : «Tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu sont enfants de Dieu.» (Lettre aux Romains 8/14) Jean revient une autre fois et insiste : «Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu.» (Jean 8/47)

Cet emploi emblématique de la filiation à Dieu est courant dans les livres saints, nous y rencontrons des expressions telles les enfants de Satan, les enfants du Destin, du monde et autres. (Voir Jean 8/44 – Luc 8/16)

E) Jésus a-t-il prétendu être affilié à Dieu et être son égal?

Pour confirmer la déification de Jésus, les Chrétiens prétendent qu’il s’est fait l’égal de Dieu. Jean a écrit : «Les autorités juives cherchaient encore plus à faire mourir Jésus car il avait, non seulement, agi contre la Loi du Sabbat, mais il disait encore que Dieu était son père et se faisait l’égal de Dieu. » (Jean 5/18) Ce passage est mutilé et cette façon l’exposer serait valable pour les gens aux esprits simples. Oui, ce morceau, en dehors de son contexte, insinue que le fils de Marie a fait de lui-même l’égal de Dieu et cette affirmation est absolument fausse.

Revenons à ce texte dans son emplacement dans le livre. Il est raconté que Jésus a guéri un handicapé le jour du Sabbat. Les Juifs considérèrent son acte comme un blasphème. Ils s’en prirent alors à Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du Sabbat. (Jean 5/16) Mais Jésus justifia sa bonne action le jour du samedi : Il leur répondit : «Mon Père est continuellement à l’œuvre et moi aussi je suis à l’œuvre.» (Jean 5/17) Il leur affirme par cette réponse qu’il accomplit les œuvres charitables Mais les Juifs voulaient créer un problème à Jésus et estimèrent son expression ‘Mon Père est continuellement à l’œuvre’ comme une gloire pour sa personne et usurpation de la filiation véritable.

Prononcé par Jésus, le vocable – filiation- connu parmi eux dans son sens allégorique fut jugé insulte et blasphème. Ce mot, toujours, selon leur avis, signifiait ‘se faisait l’égal de Dieu’. Aussi étaient-ils trop pressés de mettre fin à ses jours : «Les autorités juives cherchaient encore plus à faire mourir Jésus car il avait, non seulement, agi contre la Loi du Sabbat, mais il disait encore que Dieu était son père et se faisait l’égal de Dieu. » (Jean 5/18)

Jésus leur répondit par un long discours (Voir Jean 5-19/47) précisant un bon nombre d’idées qui annulent leurs mensonges, dévoilent les modifications de leurs accusations et effacent les preuves des Chrétiens, concernant la déification de Jésus. Résumons donc ces idées telles qu’il les a exposées lui-même.

Premièrement :

Jésus a garanti qu’en travaillant le jour du Sabbat, il ne fait que suivre le Père. Jésus reprit la parole et leur dit : «Oui, je vous le déclare, c’est la vérité, le Fils ne peut rien faire par lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. Tout ce que le Père fait, le Fils le fait également.» (Jean 5/19)

Deuxièmement :

Il a évoqué des phénomènes surnaturels que Dieu lui a demandé d’exécuter. Car de même que le Père relève les morts et leur donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut. Et le Père ne juge personne mais il a donné au fils le pouvoir de juger…Car, de même que le Père est la source de la vie, de même il a accordé au Fils d’être source de la vie. Il a accordé au Fils le pouvoir de juger. (Jean 5-21/27) Tous ces dons proviennent de Dieu et cela ne veut point dire que Jésus est un dieu. Dieu réalise tous ces miracles par lui-même.

Jésus a remémoré que ces signes ne font pas de lui un dieu : pourquoi? Parce qu’ils lui ont été accordés en tant qu’homme et non pas en tant que dieu. Il a redit : Il a accordé au Fils le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’homme. (Jean 5-27) Jésus a assuré qu’il ne détient aucun pouvoir de par lui-même et qu’il ne peut rien faire sans l’aide de Dieu. «Je ne peux rien faire par moi-même.

Je juge d’après ce que Dieu me dit et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ce que je veux mais ce que veut celui qui m’a envoyé.» (Jean 5/30) Bien sûr qu’il ne peut rien faire de lui-même pour la bonne raison qu’il est un homme et ne peut être ni un dieu ni la seconde hypostase personnifiée de la Trinité comme le prétendent les conciles de l’Eglise.

Ces actes qui sortent de l’ordinaire, Dieu les lui a accordés pour deux raisons :

I) Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait lui-même (Jean 5/20)

II) Pour affirmer aux Juifs la véracité de sa mission, pour les ébahir, pour croire en lui et pour l’honorer : « Dieu lui montrera des œuvres à faire encore plus grandes que celles-ci et vous en serez étonnés…afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé…Les œuvres que je fais, celles-là mêmes que le Père m’a donné à accomplir parlent en ma faveur et montrent que le Père m’a envoyé.» (Jean 5-23/36)

Troisièmement :

Il a assuré qu’il jouit du témoignage du Créateur qui ne souffre d’aucun doute. « Si je témoignais en ma faveur mon témoignage ne serait pas valable. Mais c’est un autre qui témoigne en ma faveur et je sais que ce témoignage à mon sujet est vrai…Et le Père qui m’a envoyé témoigne aussi en ma faveur.

Seulement, vous n’avez jamais entendu sa voix et vous n’avez jamais vu son visage.» (Jean 5-31/37) Ce témoignage est inscrit dans les livres anciens qui témoignaient en sa faveur. « Vous étudiez avec soin les Ecritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle, ce sont justement elles qui témoignent de moi …Si vous croyiez, vraiment, en Moïse, vous me croiriez aussi, car il a écrit à mon sujet (Jean 5-39/47)

Nous ne trouvons, dans aucun livre de Moïse destiné aux Juifs, aucune prophétie annonçant l’avènement de Jésus, aucune idée d’un dieu qui se fait homme et qui se laisse crucifier. Mais ces mêmes livres ont prédit la venue d’un prophète généreux. Ne prétendent-ils pas que Moïse a annoncé l’arrivée du Messie : «C’est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères.» (Le Deutéronome 18/18) Le prophète Jean-Baptiste a témoigné, avec sincérité, en faveur de Jésus, mais ce dernier se passe de cette attestation loyale, car Dieu avant lui avait adopté la même attitude. Celle-ci d’ailleurs est consignée dans les livres auxquels ils croient. «Vous avez envoyé des messagers à Jean et il a rendu hommage à la vérité. Je n’ai pas besoin, moi, du témoignage d’un homme…Mais j’ai pour moi le témoignage plus grand que celui de Jean.» (Jean 5-33/36) Il n’existe dans les paroles de Jean-Baptiste rien qui arbore la déification mais nous savons qu’il envoya des messagers pour lui demander s’il était ou pas le Messie que les juifs attendaient.

Quatrièmement :

Jésus a insisté sur la différence entre Dieu et lui. Il a précisé «Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait lui-même…Mais c’est un autre qui témoigne en ma faveur…Le Père qui m’a envoyé qui témoignera…Mais ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père… » (5-20/32, 37,45)

Cinquièmement :

Jésus avisa les Juifs que la foi en lui et la croyance en ses paroles sont le chemin unique qui conduit à la vie éternelle. «Oui je vous le déclare, c’est la vérité, quiconque écoute mes paroles et croit en celui qui m’a envoyé possède la vie éternelle.

Il ne sera pas condamné mais il est déjà passé de la mort à la vie.» (Jean 5/24) Quant aux incroyants, il leur sera appliqué cette sentence : «Pourtant, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie. Je ne recherche pas les honneurs qui viennent des hommes. D’ailleurs, je vous connais, je sais que vous n’avez pas en vous d’amour pour Dieu.

Je suis venu de la part de mon Père et vous refusez de me recevoir. Mais si quelqu’un d’autre vient de sa propre autorité, vous le recevrez. Vous aimez recevoir les éloges les uns des autres et vous ne recherchez pas l’éloge qui vient du seul Dieu.» (Jean 5-40/45)

Ainsi nous avons vu que le fils de la Sainte Vierge Marie n’a jamais dit qu’il était l’égal de Dieu, l’Unique et le Bon. Il n’a jamais prétendu que les pouvoirs dont il disposait provenaient de lui mais il a, en permanence, affirmé que c’était Dieu qui les lui a accordés.

E) L’aînesse de Jésus par rapport aux autres enfants

Les Chrétiens voit dans la filiation de Jésus à Dieu une caractéristique qui lui est propre par rapport aux autres enfants. Ils ne contestent pas l’utilisation allégorique de cette notion quand elle est appliquée aux autres créatures. Leur contestation consiste dans les traits octroyés à Jésus réellement.

Ses adeptes, pour prouver leur évidence, se fondent sur plusieurs points : il a été dit qu’il était le fils aîné de Dieu ou encore son fils unique (Voir Epître aux Hébreux 1/6 et Jean 3/18) ou qu’il fut qualifié de fils de Dieu le très Haut (Voir Luc 1/32) ou encore qu’il n’est pas né de ce monde comme tous les enfants mais qu’il est né du ciel ou encore plus haut. (Voir1/18).

Cependant, toutes ces particularités sont attribuées, par les textes à d’autres prophètes. Israël fut l’aîné de son père : «Israël, mon aîné… » (L’Exode 4-22/23). C’était également le cas d’Ephraïm : «Oui je deviens un père pour Israël, Ephraïm est mon fils aîné.» (Jérémie 31/9) David jouit de la même valeur : «Lui m’appellera : « Mon père ! Mon Dieu ! Le rocher qui me sauve et moi je ferai de lui l’aîné¸ le très haut parmi les rois de la terre. » (Les Psaumes 89-26/27). Si Jésus est le Fils de Dieu le très Haut, l’ensemble des Israélites le sont aussi : « Vous êtes tous des fils du Très haut. » (Les Psaumes 82/6). Enfin les apôtres de Jésus le sont pareillement : « Vous obtiendrez une grande récompense et vous serez les fils du Dieu le très haut.» (Luc 6/36)

F) Le fils descendu du ciel:

Les Chrétiens qui déifient Jésus s’accrochent à ce que les Evangiles ont dit à ce sujet qu’il est venu du ciel ou encore plus haut. « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous.» (Jean 3/31) Ils croient voir sa resplendissante image dans ses propres paroles : « Vous êtes d’en bas mais moi je viens d’en haut.

Vous appartenez à ce monde mais moi je n’appartiens pas à ce monde.» (Jean 8/23) Ces passages expriment – d’après les croyances des Chrétiens – qu’il est un être divin unique et un fils qui ne ressemble en rien aux autres fils.

Mais ce qui provient du ciel, ne sont pas les individus, ce sont les dons et les lois que ces mêmes personnages sont tenus de transmettre. C’est d’ailleurs un fait général pour tous les messagers célestes, sans exception. Sur ce point précis, Jésus interrogea les Juifs sur Jean Baptiste : « Les baptêmes de Jean, d’où venaient-ils ? Du ciel ou des hommes?» Ils raisonnèrent en eux-mêmes « Si nous disons du ciel, il nous dira pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ?

Et si nous disons des hommes, nous devons redouter la foule… » (Matthieu 21-25/26)

Les êtres qui descendent du ciel sont nombreux et pourtant les Chrétiens ne les tiennent pas pour des dieux.

Parmi ces derniers, figurent les anges : « L’ange du Seigneur descendit du ciel… » (Matthieu 28/2) Il en est de même pour Hénok qui monta au ciel : « Ayant suivi les voies de Dieu, Hénok disparut car Dieu l’avait enlevé. » (La Genèse 5/24) Il est bien connu que : « nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. » (Jean 3/13) Hénok qui est monté au ciel, n’est pas un dieu à leurs yeux.

Elie connut le même sort: « Un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre; Elie monta au ciel dans la tempête. » (Les Rois (II) 2/11). Les Evangiles répandent que les apôtres sont nés d’en haut ou de Dieu. Cette notion implique qu’ils sont croyants en lui : « Mais ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir des enfants de Dieu. » (Jean 1/12).

La naissance, ici, suppose la naissance spirituelle, elle s’opère au moment du repentir, vrai et définitif, et de la foi. Le cœur perverti de l’homme subit alors un grand changement, parfait et ininterrompu, comme s’il venait de renaître. Les croyants en Jésus sont nés d’en haut pour la foi qu’il leur a prodiguée.

Ils ressemblent à tous les autres croyants, comme l’a remarqué Jésus : « En vérité, en vérité, je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le Royaume des cieux.» (Jean 3/3). Il a déclaré : « Mais celui qui garde sa parole en lui, vraiment, l’amour de Dieu est accompli. » (Jean (I) 2/5) Et enfin il a précisé : « Tout homme qui fait ce qui est juste est enfant de Dieu. » (Jean (I) 2/29)

La remarque du Messie : « Je ne suis pas de ce monde.» n’est pas une preuve de sa déification. Il voulait dire qu’il était différent des autres hommes car il se dressait au-dessus du monde matériel et encore plus haut que les vanités de ce monde derrière lesquelles toutes les gens courent, avec une surexcitation sans pareille.

Il a affirmé la même idée à l’encontre de ses apôtres lorsqu’il a constaté qu’ils aimaient l’Autre Monde et qu’ils se détournaient de ce monde éphémère : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui lui appartiendrait; mais vous n’êtes pas du monde, c’est moi qui vous ai mis à part du monde et voilà pourquoi le monde vous hait. »(Jean 15/19).

Dans un autre passage, il a répété à leur sujet : « Je leur ai donné ta parole et le monde les a hais, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. » (Jean17-14/15).

Il a attesté la même observation pour lui-même et pour ses disciples, à savoir qu’ils ne sont pas tous de ce monde. Si tout ce qui précède est au sens propre et est nécessaire pour sa déification, ses apôtres sont également des dieux.

Jésus employait souvent des paraboles : ’je ne suis pas du monde’ signifie qu’il ne vit pour ce monde qui ne l’intéresse pas, son but principal étant d’obtenir la satisfaction divine et gagner une place au Paradis.

III) L’Incarnation divine en Jésus

Les Chrétiens pensent que certains textes sacrés parlent de l’incarnation divine dans la personne de Jésus : « Afin que vous connaissiez et que vous sachiez bien que le Père est en moi comme je suis en lui. » (Jean10/38) Dans un autre morceau : « Celui qui m’a vu a vu le Père …Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?» (Jean 14-9/10). La plus importantes des preuves selon les Chrétiens se résume dans cette parole : « Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10/30). Ces textes démontrent –d’après les Chrétiens – que Jésus est Dieu ou que Dieu s’est incarné dans Jésus.

I) L’incarnation symbolique de Dieu dans ses créatures

Les vérificateurs ont bien étudié ces textes et ont annulé les thèses des Chrétiens après en avoir établi leur mauvaise interprétation.

Les mots employés dans la Bible et se rapportant à la transmutation de Dieu dans Jésus – comme les Chrétiens le comprennent –sont justement mal compris. Le sens de la métamorphose utilisé pour tous les êtres de Dieu, est symbolique. C’est ce que nous dirons pour l’incarnation de Dieu dans le fils de Marie.

Dieu – d’après la Bible - s’incarne dans les dons divins. Ce n’est donc pas Son Etre Suprême qui se métamorphose dans des personnes, faibles et mortelles. « Quiconque confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. Et, nous connaissons pour y avoir cru l’amour que Dieu manifeste au milieu de nous.

Dieu est amour, qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui.» (Jean (I) 4- 15/16) La personnification de Dieu en des gens qui ont cru en Jésus n’est pas palpable autrement ils seraient tous des dieux. Ainsi, cette incarnation est allégorique chez toute personne qui pratique les prescriptions et cela ne veut pas dire qu’ils sont des dieux. « Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu et Dieu en lui. Par là, nous reconnaissons qu’il demeure en nous, grâce à l’Esprit dont il nous a fait don.» (Jean (I) 3/24).

Ce n’est pas encore Son Etre Absolu qui s’installe à l’intérieur de personnes pieuses mais sa voie et son soutien infaillibles. Ceux qui aiment Dieu, Dieu les enveloppe, non de son Etre Sublime mais de sa Miséricorde. « Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour en nous est accompli.

A ceci nous reconnaissons que nous demeurons en lui.» (Jean (I) 4-12/13). Jésus a dit à ses apôtres : « Moi en eux et comme toi en moi… » (Jean 17/22) Paul, parlant des croyants a dit : « Car nous sommes, nous, le temple du Dieu vivant comme Dieu l’a dit : Au milieu d’eux j’habiterai et je marcherai. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.» (2° Epître aux Corinthiens 6-16/17) puis il ajoute : « Or vous, vous êtes le corps du Christ… » (1° Epître aux Corinthiens 12/27) La permutation, dans tout cela, est symbolique.

Ces textes parlent d’une incarnation divine dans tous les croyants. Elle est allégorique, n’admet aucun désaccord et concerne l’installation de la droiture de Dieu, ses dons et sa réussite dans le cœur des personnes pieuses.

Le phénomène identique est valable pour Jésus. Celui qui prétend qu’il existe une différence entre les deux genres d’incarnation doit nous étaler ses preuves.

La Torah allègue que cette incarnation – la divine – est réelle dans certaines choses mais les Chrétiens n’acceptent pas leur déification. Il est écrit : « Tu as préparé, Seigneur, un lieu pour y habiter.» (L’Exode 15/17) Le Seigneur descendit et habita la montagne du sanctuaire et personne n’adore cette montagne.

Dans les psaumes, il est enregistré : « Pourquoi loucher, montagnes bossues, sur la montagne où Dieu a désiré habiter ? Mais, oui le Seigneur y demeurera pour toujours.» (Les Psaumes 68/17) Les textes les plus plausibles de la soit disante incarnation résident dans ces paroles de Jésus « Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10/30). Et encore « Celui qui m’a vu a vu le Père. » (Jean 9/14). Ces deux passages rendent-ils compte de sa déification?

II) L’assertion de Jésus : « Moi et le Père, nous sommes un.»

Cette déclaration attribuée à Jésus constitue la plus importante preuve sur laquelle se fondent ceux qui avancent l’idée de la déification du Messie.

Ils ont compris qu’il s’agit d’une union réelle annoncée par le fils de Marie devant les Juifs qui ont cru qu’il parlait de sa propre déification. Retournons au texte et replaçons-le dans son contexte.

Jésus allait et venait, dans le temple, sous le portique de Salomon, pendant la fête de la Dédicace . Les Juifs l’entouraient et lui dirent : « Jusqu’à quand vas-tu nous tenir en suspens ? Si tu es le Christ dis-le nous ouvertement.

Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon père me rendent témoignage mais vous ne me croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis.

Mes brebis écoutent ma voix et je les connais et elles viennent à ma suite. Et moi, je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tout, et nul n’a le pouvoir d’arracher quelque chose de la main du Père. Moi et le Père, nous sommes un.» (Jean 10- 24/30). Le texte depuis son début relate une question symbolique . Les brebis de Jésus sont ses élèves qui ont cru en lui et il leur donnera la vie éternelle, c’est-à-dire le Paradis.

Personne ne pourra les lui arracher, c’est-à-dire les détacher de son chemin et de sa droiture car c’est un don que Dieu lui a octroyé. Nul ne pourra les ôter des mains de Dieu parce qu’il est le plus grand que tout.

Dieu et Jésus veulent du bien à ces brebis. La fusion est la même dans le but mais pas dans l’essence.

Corrigeant cette idée d’«assemblage», lors de son cours à propos de cette hérésie, le Docteur Waïn Jordhome, professeur de théologie a écrit « Le passage de Jean 10/30 certifie que le Messie est disposé à accomplir tout ce que le Père lui a ordonné de réaliser et de sauver tous les croyants qu’il lui a donnés, c’est-à-dire que le Messie et le Père sont unis dans le même objectif, mais pas dans leurs natures .» Oui, ils sont liés pour le même but, mais pas dans leurs substances.

L’exégète William Berklay rapporte, en s’appuyant sur d’autres exégètes que : «Le terme se rapporte à ce qui le précède. Jésus, ici, parle du désir d’être sur la bonne voie, sous la protection de Dieu et il montre la Puissance divine et miraculeuse. C’est comme s’il leur disait : “Moi et le Père sommes un pour accomplir toutes ces oeuvres.»

Les juifs dans le couloir de Salomon ont mal interprété les paroles de Jésus – une interprétation à peu près analogue à celle des Chrétiens – et à cause de cette incompréhension : «Ils ramassèrent de nouveau des pierres pour le lapider…Ce n’est pas pour une belle œuvre que nous voulons te lapider, mais pour un blasphème parce que toi qui es un homme tu te fais Dieu.» (Jean 31/33).

Jésus a compris qu’ils ont mal compris ses paroles et s’étonna parce que les Juifs connaissent l’emploi des allégories dans les Livres Saints.

Aussi, il leur répondit : «N’a-t-il pas été écrit dans votre loi : J’ai dit vous êtes des dieux ?» (Jean 10/34) reprenant ainsi ce qui a été consigné dans les Psaumes de David : « Je le déclare ; vous êtes des dieux, vous êtes, tous, des fils du très Haut.» (Les Psaumes 82/6).

Comment donc vous vous effarez devant ces paraboles régulièrement utilisées dans votre livre qui a qualifié de dieux les fils d’Israël, d’une façon métaphorique? Le Christ est plus méritant de cette déification symbolique que tous les Juifs : « Or, Dieu a appelé dieux ceux auxquels la parole fut adressée…A celui que Dieu a consacré et envoyé dans le monde, vous dites : tu blasphèmes, parce que j’ai affirmé que je suis le Fils de Dieu. Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas… » (Jean 10/37)

Suivie, si Dieu le veut ...


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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 12:27 am

Ce passage est encore plus limpide dans la version de la Bible de la compagnie de Jésus.

Il est ainsi libellé : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre Loi « J’ai dit : Vous êtes des dieux?» Si donc la Loi a nommé dieux ceux qui ont reçu la parole de Dieu… Comment diriez–vous à celui que Dieu a consacré et envoyé au monde : « Tu blasphèmes parce que j’ai dit : je suis le fils de Dieu.» Le père Matthieu le pauvre a commenté le fragment de ce chapitre. Il a écrit : « Jésus s’est appuyé sur le Psaume quatre-vingt-deux (82) où il est dit (Dieu s’est dressé dans l’assemblée divine au milieu des dieux, il juge… Vous êtes des fils du très Haut.) La révélation céleste, ici, donne à toute l’assemblée qui s’est réunie pour juger les gens sur la base de la parole de Dieu…cela est sa réponse aux Juifs qui ont taxé Jésus de blasphémateur, alors que toutes les personnes qui ont reçu la parole divine sont appelées dans la Loi mosaïque de dieux .

Ainsi et par le biais de cette preuve extraite des Psaumes, Jésus a corrigé aux Juifs d’abord, aux Chrétiens ensuite la mauvaise compréhension littérale de son union avec le Père. Cette façon stylistique de s’exprimer sur le but et la volonté est fréquente dans les textes et en particulier, dans l’Evangile de Jean. Ce denier a fait prononcer à Jésus ce discours à ses élèves : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, et qu’ils soient en nous, eux aussi…pour qu’ils soient un comme nous sommes un …Je vis en eux tu vis en moi et c’est ainsi qu’ils pourront être parfaitement un… » (Jean 17-21/23)

L’incarnation de Dieu dans Jésus et dans les élèves est tout à fait symbolique, sinon la déification de ceux-là devient nécessaire. Le texte évangélique emploie l’adverbe (comme)

qui exprime l’idée de la ressemblance entre les deux parties en question. Le sens général se résume ainsi : comme le Messie et le Père sont un, les élèves, le Messie et le Père sont également un. Cette unité est celle des moyens et de la fin et non point de l’Etre Transcendant avec ses propres créatures.

Personne ne dira que les élèves se sont incarnés dans les corps des uns aux autres ou qu’ils se sont intégrés dans celui du Christ.

Dans un autre endroit, le même Jean a écrit : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un.» (Jean 17/11) Il voulait dire comme nous oeuvrons pour le même objectif, ils agiront comme nous dans la même direction. Il a encore dit : « En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous. » (Jean 20/14) Paul, parlant des croyants, a encore répété : « Car nous sommes, nous, le temple du Dieu vivant comme Dieu l’a dit : Au milieu d’eux j’habiterai et je marcherai.

Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.» (II Epître aux Corinthiens 6-16/17) Le même Paul a mentionné : « Il y a un seul Dieu, le Père de tous, qui règne sur tous, agit par tous et demeure en tous.» (Lettre aux Ephésiens 4/6).

Jésus a confié cette parabole à ses apôtres : « Je suis la vigne et vous êtes les sarments, celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là portera du fruit en abondance.» (Jean 5/15) Il insinuait que celui qui l’aime, obéit à ses prescriptions et croit en lui, gagnera la Vie éternelle.

Ce passage : « Afin que vous connaissiez et que vous sachiez bien que le Père est en moi comme je suis dans le Père. » (Jean 10/38) a, comme sens véritable, que Dieu lui confère son amour, ses conseils, sa bénédiction et l’empêche de s’égarer.

Le Saint Père ne peut loger dans des sanctuaires élevés par ses créatures : « Et pourtant le Très Haut n’habite pas dans des demeures construites par la main de l’homme.» (Les actes des Apôtres 7/48).

Nous rencontrons très souvent cette manière qui exprime l’unité de l’objectif et de la volonté dans de nombreux textes dont cette idée de Paul : « Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé…

Celui qui plante et celui qui arrose c’est tout un…Car, nous travaillons à l’œuvre de Dieu.» (Epître aux Corinthiens (I) 3-6/9). Cet avatar de Paul dans Apollos consiste dans l’objectif commun et non dans leurs êtres respectifs.

Il est mentionné dans la Torah dans la description des deux époux : « Aussi l’homme laisse-t-il son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair.» (La Genèse 2/24). Il n’est pas question ici des deux corps qui sont devenus un seul, il ne faut donc pas prendre ce passage à la lettre.

Matthieu nous a laissé la même opinion : « Le couple deviendra un seul être. Ainsi, ils ne sont plus deux mais un seul être.» (Matthieu 19/5). C’est donc la même idée exprimée par Jésus quand il disait : « Moi et le Père, sommes un.» Laban n’a-t-il pas dit à Jacob : « Tu es sûrement ma chair et mes os.» (La Genèse 29/14).

Prenons encore un autre exemple qui symbolise l’unité des élèves dans les moyens employés et le but fixé. L’auteur –Paul - a utilisé un terme qui laisse supposer, en apparence, qu’il s’agit d’un même corps et ce n’est pas le cas : « De même, bien que nous soyons nombreux, nous formons un seul corps dans l’union avec le Christ et nous sommes tous unis les uns aux autres.» (Lettre aux Romains 12/5). Il est également dit : « Ne savez-vous pas que vos corps sont des parties du corps du Christ?» (Epître aux Corinthiens (I) 6/15).

Voir encore : (Samuel (II) 12/19) - (Epître aux Corinthiens (I) 12/27) – (Lettre aux Ephésiens 2/14) et d’autres passages.

Cette allégorie de l’unité de l’objectif et de la volonté se trouve dans le Coran mais jamais personne n’a prétendu qu’il est question de la dite union. S’adressant à son prophète, Dieu lui apprend que ? ceux qui te prêtent d’allégeance le prêtent plutôt à Dieu ? L’idée de cette sorte incarnation réelle n’a jamais effleuré l’esprit d’aucun croyant parmi les Musulmans.

III) L’assertion du Christ : « celui qui m’a vu a vu le Père.»

Parmi les plus importantes preuves qu’étalent les Chrétiens à propos de sa déification son assertion : « celui qui m’a vu a vu le Père.» (Jean14/9) .Ils ont conclu alors que Dieu était Jésus et que quiconque a vu le second a vu le premier.

Cette façon superficielle de comprendre est fausse et altérée, elle nous entraîne vers de nombreuses difficultés. Celles-ci sont considérées comme un blasphème intégral à l’encontre de Dieu et une insulte vis-à-vis de Lui alors qu’IL n’a ni défauts ni faiblesses humaines.

Si donc les Juifs ont vu le Christ, cette vision veut dire, automatiquement, qu’ils ont vu le Père. Par conséquent, les Juifs en frappant et en crachant sur Jésus ont donc frappé et craché sur le Créateur des cieux et de la terre. (Matthieu 27/30)

Ainsi, le Christ ignore le moment de l’apocalypse et cette ignorance implique que le Père ne la connaît pas, non plus (Voir 13-32/33). Jésus mangeait et buvait (Voir 24-42/43) et – d’après cette logique futile – ces aliments et ces boissons sont consommés et bues par Dieu le Père. Mais est-ce que Dieu le Trop Grand, le Créateur des univers se nourrit, s’abreuve, dégage des excréments et urine? Qu’IL soit Sanctifié et Glorifié.

Cette parole insensée concorde avec l’hérésie d’El-Modalyah ou Ech-Chaklyah, pour ce motif Waïn Jordhome le professeur de théologie en expliquant ce verset (Jean 9/14) a écrit que le Christ tient à nous dévoiler la nature parfaite de Dieu le Père.

Cependant afin d’arriver à la bonne compréhension du texte, revenons au contexte qui commence par nous informer que Jésus a dit à ses élèves : « et après avoir été vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi.» (Jean 14/3). Par le mot place, il entendait le royaume des cieux.

Thomas ne l’a pas compris et lui demanda : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas, comment pourrions-nous en connaître le chemin?» (Jean 14/5).

Thomas a de nouveau mal compris, croyant que le Christ parlait d’une route et d’une excursion réelles.

Jésus recorrigea l’intervention de son interlocuteur et lui expliqua qu’il est question d’un déplacement symbolique et non point concret : « Je suis le chemin et la vérité est la vie.» (Jean 14/6).

Il voulait leur inculquer que seul le fait de suivre son chemin et sa religion, leur fait gagner la satisfaction divine et une place au Paradis.

Puis Philippe lui a demandé de leur faire voir Dieu. Jésus le brima et lui dit : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi.

Les paroles que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même ! Au contraire, c’est le Père qui, demeurant en moi, accomplit ses propres œuvres… » (Jean 14/10).

Le Christ lui dit : « Comment me poses-tu cette question, ô Philippe, alors que tu es un Juif et que tu sais que personne ne peut voir Dieu. Celui qui m’a vu a vu le Père lorsqu’il a constaté les œuvres du Père - miracles – qu’il a accomplies par mon intermédiaire.»

Ce passage ressemble à celui rapporté par Matthieu : « Alors, le roi dira à ceux qui sont à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, recevez le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde.

Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et vous m’avez accueilli…Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te donner à boire ? Quand nous est-il arrivé de te voir étranger et de te recueillir… et le roi leur répondra : « En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» (Matthieu 25-34/40).

Nul, dans le monde ne dira que l’affamé nourri est l’ange en dépit de sa remarque ‘c’est à moi que vous l’avez fait’ mais c’est un genre de rapprochement des idées et non pas une question d’incarnation et de transformation des êtres.

Cela ressemble à ce qu’a dit un poète :

Je suis celui que j’aime et celui que j’aime est moi

Nous sommes deux âmes incarnées dans un corps

Si tu m’as vu, tu l’as également vu

Et si tu m’as regardé c’est moi que tu as regardé

Cette parabole est pareille à ce qu’a rapporté Marc : « Et, Jésus prit un petit enfant, et le plaça au milieu d’eux ; il le serra dans ses bras et leur dit : «Celui qui reçoit un enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même ; et qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé.» (Marc 9-36/37).

L’enfant que le Christ a embrassé n’est point le Christ lui-même, de même le Christ n’est point l’Etre Absolu, mais le fils de Marie –que la bénédiction et le salut de Dieu soient sur lui- nous informe que celui qui accueille cet enfant, le fait par obéissance et amour de Jésus, mais encore plus par soumission par rapport à Dieu et à ses ordres.

Comme celui qui a vu le Messie c’est comme s’il a vu Dieu ; de même quiconque a accepté Jésus et ses élèves a accepté Dieu – Qu’Il soit Exalté et Glorifié – et enfin toute personne qui les rejette et refuse leur religion n’accepte pas, en réalité, la mission confiée à Jésus.

Ce dernier a dit : « Qui vous écoute m’écoute et qui vous repousse me repousse mais qui me repousse, repousse celui qui m’a envoyé.» (Luc 10/16).

La même idée revient : « Qui vous accueille m’accueille moi-même et qui m’accueille, accueille Celui qui m’a envoyé.» (Matthieu 10/40). Ainsi donc qui a vu le Christ, c’est comme s’il a vu le Père qui l’a envoyé parce que : « Les paroles que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même ! Au contraire, c’est le Père qui, demeurant en moi, accomplit ses propres œuvres… » (Jean 14/10).

Paul le Juif, avant sa conversion, persécutait avec une violence sans pareille les Chrétiens. Puis lors de sa prétendue vision du Christ, celui-ci lui dit : « Saoul, Saoul ! Pourquoi me persécuter…Je suis Jésus que tu persécutes… » (Les actes des apôtres 26-14/15).

La réalité est qu’il n’a pas martyrisé le Messie en personne car il ne l’a jamais vu mais il a brimé ses élèves. Celui qui agrée les élèves approuve les idées de leur maître et celles de celui qui l’a envoyé. Nous retrouvons le même exemple dans le reproche adressé au prêtre Ananias par Pierre.

Ce dernier le blâma au sujet de la moitié du prix de vente d’un terrain qu’il a gardée pour lui alors qu’il avait affirmé avoir tout remis aux prêtres. « Avant que tu le vendes, il était à toi et après que tu l’as vendu, l’argent t’appartenait, n’est-ce pas ? Comment donc ce projet a-t-il pu te venir au cœur ? Ce n’est pas aux hommes que tu as menti, mais à Dieu.» (Les actes des apôtres 5-4/5).

Le mensonge dans ce cas n’est point un mensonge vis-à-vis des hommes mais par rapport à Dieu et cela ne veut pas dire que les hommes et Dieu sont constitués d’une même substance.

Nous rencontrons dans l’Ancien Testament des morceaux qui impliquent l’association dans le jugement entre le Christ et Dieu et exprimés par la vision.

Les fils d’Israël refusèrent de reconnaître comme rois les enfants que Samuel, devenu vieux, leur proposa. « Ils lui dirent : « Te voilà devenu vieux et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Maintenant donc, donne-nous un roi qui nous juge comme toutes les nations.» Il déplut à Samuel qu’ils aient dit donne-nous un roi pour nous juger.

Et Samuel intercéda auprès du Seigneur. Le Seigneur dit à Samuel : « Ecoute la voix du peuple en tout ce qu’ils te diront. Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi.» (Samuel (I) 8-5/7). Leur désobéissance à Samuel est, en réalité, une désobéissance à Dieu.

La vision dans l’expression « celui qui m’a vu a vu le Père.» (Jean14/9) est symbolique et concerne la perspicacité et ne peut, en aucun cas, signifier la vision matérielle.

Cette finesse est possible pour tout croyant qui vient de Dieu, comme l’a remarqué Jésus : « C’est que nul n’a vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu.» (Jean 6/46).

Il est clair que tous les véritables croyants émanent de Dieu. « Tout homme qui croit que Jésus est le Christ est enfant de Dieu.» (Jean (I) 5/1).

Tous sont arrivés à voir Dieu par la connaissance spirituelle et par la foi. Le passage suivant atteste l’allégorie de la vision : « Dans peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez.» (Jean 14/19).

Il ne parle pas ici d’une vision concrète puisqu’il s’agit de son ascension au ciel.

A ce moment personne, ni ses élèves ni les non Chrétiens ne peuvent le voir. Il est donc question d’une représentation par l’esprit basée sur la foi et que le monde des mécréants ne peut concevoir.

Matthieu confirme ce point de vue : « Personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père et personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils.» (Matthieu 11/27). L’évangéliste décrit ici la même vision. Il en est de même de ce passage : « Jésus proclama : « Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé et celui qui me voit, voit aussi Celui qui m’a envoyé…Je n’ai pas parlé de moi-même, mais le Père qui m’a envoyé m’a prescrit ce que j’ai à dire et à déclarer.

Et je le sais ce qu’il ordonne produit la vie éternelle. Ainsi, ce que je dis, je le dis comme le Père me l’a dit.» (Jean 12-44/51).

L’assertion du Christ « celui qui m’a vu a vu le Père.» ne signifie pas que celui qui a vu le fils receveur a vu le Père expéditeur, sauf dans le cas bien précis où le receveur est lui-même l’expéditeur, ce qui rentre dans le domaine de l’impossible à cause de la grande différence entre les deux, cette dissemblance étant largement remarquée par le Christ en personne. « Le Père est plus Grand que moi.» (Jean 14/28).

Il insiste encore : « Mon Père qui me les a données (les brebis) est plus grand que tout.» (Jean 10/29).

Nul, parmi les Chrétiens n’acceptera de dire que le Père c’est le Fils, mais ils distinguent les hypostases les unes des autres, tout en affirmant qu’elles sont unies dans leur essence. Le père Matthieu le pauvre a écrit : « La foi des Chrétiens dit que les hypostases sont distinctes en Dieu, le Père n’est pas le fils et le fils n’est pas le Père.

Chaque hypostase possède sa particularité divine. » Donc celui qui a vu le fils n’a pas vu le Père.

Jésus vise par sa déclaration : « Je suis le chemin et la vérité et la vie.» (Jean 14/6).

l’attachement à ses prescriptions et à la religion que Dieu l’a chargé de transmettre aux hommes. C’est l’unique moyen qui fait accéder Jésus et les autres prophètes – ses frères - au Paradis, dans le monde éternel.

Ailleurs, il est consigné : « Il ne suffit pas de me dire « Seigneur ! Seigneur ! pour entrer dans le royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux.» (Matthieu 7/21) .

On ne peut être sauvé que sur la base des bonnes œuvres : Je vous le dis « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des Pharisiens, non, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux… Celui qui dira à son frère ‘fou’ sera passible de la géhenne de feu.» (Matthieu 5-20/23)

Il est certain que l’argumentation par ce communiqué apparent « celui qui m’a vu a vu le Père.» est faible, si nous croyons que la vision concrète de Dieu dans le monde présent est impossible.

Jean le dit : Personne n’a jamais vu Dieu. (Jean 1/18). Paul reprend : « Dieu que nul homme n’a vu ni ne peut voir.

A Lui gloire et puissance éternelle.» (Timothée (I) 6/16). Il s’agit de la vision par le biais de la perspicacité et de l’intelligence, comme il a été dit plus haut.

IV) L’accompagnement éternel du Christ avec les Chrétiens :

Les gens qui s’acharnent à la déification de Jésus se fondent sur des paroles qu’il a lui-même prononcées et concernant sa présence au milieu de ses apôtres et après leurs trépas au sein de l’ensemble des Chrétiens.

Lors de son ascension au ciel, il a dit : « Et, sachez-le, je vais être avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.» (Matthieu 28/20) et encore « Là où deux ou trois s’assemblent en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18/20).

Les personnes qui se sont trompées et qui se trompent encore ont compris qu’il s’agit d’une présence et d’une compagnie réelles. Elles ont considéré cette présence comme preuve de sa déification. Le Christ, tout comme Dieu, se trouve en tout temps et tout lieu .

A ce stade, nous constatons deux fautes superposées. La première réside dans la compréhension de la présence vraie de Dieu dans ses créatures et la seconde dans l’entendement de la présence de Jésus. La Bible ne parle pas d’une présence véritable de Dieu et du Christ. Dieu – qu’Il soit Exalté – ne pénètre pas dans ses créatures et ne se mélange pas avec elles.

Cette présence est symbolique ; elle consiste dans le triomphe, l’approbation, la droiture dictée au fils de Marie la Vierge pour les donner à ses apôtres qui respectent ses prescriptions.

El-Anbâ Grégorius a laissé un commentaire en conclusion de l’Evangile de Matthieu : « Cette présence n’est pas apparente et matérielle mais allégorique c’est–à–dire qu’il leur a octroyé les dons et les capacités.»

Les textes de la Bible se rapportant à cette sorte d’incarnation allégorique sont fort nombreux. Ici, c’est Yahaziël fils de Zekaryahou qui demande aux Juifs de ne pas fuir devant l’ennemi : « Présentez-vous, arrêtez-vous et regardez la victoire du Seigneur en votre faveur. Juda et Jérusalem, ne craignez pas et ne vous effrayez pas !

Demain sortez au–devant d’eux et le Seigneur sera avec vous. » (Les Chroniques (II) 20/17) Là, c’est Moïse qui les encourage à affronter l’adversaire « Car c’est le Seigneur votre Dieu qui marche avec vous, afin de combattre pour vous contre vos ennemis, pour venir à votre secours. » (Le Deutéronome 20/4) Dieu est avec vous pour leur prêter aide et assistance, mais il n’est pas descendu du ciel et ne se tient pas debout en leur milieu.

La présence de Dieu aux côtés des enfants d’Israël entraîne une présence de ces derniers devant Dieu, concrétisée par l’obéissance à ses prescriptions et par le témoignage d’une humilité sincère à son égard.

Azaryahou fils d’Oded les sermonne : « Le Seigneur est avec vous, quand vous êtes avec lui. Si vous le cherchez, il se laisse trouver par vous ; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonne. » (Les Chroniques (II) 15/2) Tous ces exemples montrent que la présence est allégorique .

Le Christ a nié sa prétendue présence réelle lorsqu’il informa ses élèves qu’il quittera bientôt la terre et qu’il ne restera plus avec eux : « Car vous avez toujours des pauvres avec vous mais moi vous ne m’aurez pas toujours avec vous.» (Matthieu 26/11).

Il a dit encore : « Je suis avec vous pour un peu de temps encore, puis je m’en irai auprès de celui qui m’a envoyé. » (Jean 7/33) Il a averti : « Je ne suis plus dans le monde…. » (Jean 17/11) Sa présence avec eux est symbolique et immatérielle, tout comme Paul l’a dit aux Colossiens : « Même si je suis absent de corps, je suis à vos côtés en esprit et je suis heureux de vous voir tenir bon et rester solides dans votre foi au Christ.» (Les Colossiens 2/5)

V) Jésus image de Dieu

Parmi les autres preuves apportées par les Chrétiens pour consolider la déification de Jésus ce verset que Paul a avancé Le Christ est l’image même de Dieu. (Les Corinthiens (II) 4/4) Le même auteur a écrit : Le Christ possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer de force l’égal de Dieu. Au contraire, il a, de lui-même, renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes. (Les Philippiens 2-6/7) Paul insiste encore et redit : Le Christ est l’image visible du Dieu invisible. Il est le fils premier-né supérieur à tout ce qui a été créé. (Les Colossiens 1/15)

Ces descriptions proviennent de Paul qui n’a pas eu l’honneur de connaître et donc de voir le fils de Marie. Il ne tient pas ces représentations de la part des élèves du maître.

D’ailleurs, ni ces derniers ni les Apôtres n’ont utilisé des expressions pareilles, ce qui permet suffisamment de laisser le doute planer sur de telles assertions. Ensuite, l’image est différente de l’Etre. L’image de Dieu signifie son délégué chargé de transmettre son message aux hommes.

C’est Paul lui-même qui le dit : L’homme n’a pas besoin de se couvrir la tête parce qu’il reflète l’image et la gloire de Dieu. Mais la femme reflète la gloire de l’homme. (Les Corinthiens (I) 11/7) Il veut dire, ici, que le pouvoir divin a été donné à l’homme au dépens de la femme.

Le fait que Jésus est à l’image de Dieu ne peut entraîner l’idée de sa déification, car Adam – selon la Bible – est également à cette image.

Il est enregistré dans le livre de la Genèse : Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance…

Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa. (1-26/27).

Si les Chrétiens persistent à confondre l’image du Christ à sa déification, c’est qu’il existe dans la Bible des livres qui les induit en erreur.

Esaïe a écrit : « Que toutes les nations à la fois se rassemblent afin que vous puissiez comprendre et avoir foi en moi…

avant moi ne fut formé aucun dieu et après moi, il n’en existera pas. C’est moi qui suis le Seigneur, en dehors de moi pas de sauveur.» (Esaïe 43- 9/11)

VI) La prosternation devant le Christ :

Les Evangiles parlent de certains des contemporains de Jésus qui se sont prosternés devant lui.

Les Chrétiens voient dans cet acte un signe de sa déification et un justificatif de sa vénération. Le père d’une jeune fille agonisante se prosterna devant lui Comme il leur parlait ainsi, voici qu’un notable s’approcha et prosterné, il lui disait …… (Matthieu 9/18), tout comme le lépreux Alors un lépreux s’approcha, se mit à genoux devant lui…(Matthieu 8/2) et les astrologues babyloniens : Ils se mirent à genoux pour adorer l’enfant puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux. (Matthieu 2/11)
Pierre a refusé à Cornélius de se prosterner devant lui et le lui reprocha vivement : « Lève-toi, car je ne suis qu’un homme, moi aussi ! » (Matthieu 10/25).

L’apôtre a considéré la prosternation comme un culte réservé à Dieu uniquement. Mais, comme Jésus ne l’a pas rejetée, les fidèles de sa religion étalent cette acquiescement comme preuve de sa déification.

Certes, la prosternation est une marque de piété, mais cela ne veut pas dire qu’elle strictement un signe religieux. Il y a des prosternations de glorification.

Abraham s’est courbé jusqu’à terre devant les fils de Heth. Abraham se leva pour se prosterner devant le peuple du pays, les fils de Heth. (La Genèse 23/7).

Son petit-fils Jacob avec ses épouses et sa progéniture l’ont imité devant Esaü fils d’Isaac : Jacob lui-même passa devant eux et se prosterna sept fois à terre jusqu’à ce qu’il se fût approché de son frère…Les servantes s’approchèrent, elles et leurs enfants, puis se prosternèrent.

Léa s’approcha aussi avec ses enfants, ils se prosternèrent. Puis Joseph s’approcha avec Rachel et ils se prosternèrent aussi. (La Genèse 33-3/7)

Bien après eux, Moïse se prosterna devant Jéthro, son beau-père, venu du pays de Madiân pour lui rendre visite. Moïse sortit à la rencontre de son beau-père, se prosterna et l’embrassa. (L’Exode 18/7).

Les frères de Joseph se sont inclinés devant lui, non pas par piété mais en signe de panégyrique.

Les frères de Joseph arrivèrent et se prosternèrent devant lui, face contre terre. (La Genèse 42/6) Cette coutume était déjà répandue chez les fils d’Israël : Après la mort de Yehoda, les chefs de Juda vinrent se prosterner devant le roi qui, alors, les écouta (Les Chroniques (II) 24/18) De tels passages sont très nombreux et n’expriment que la déférence de ceux qui se sont prosternés devant le fils de Marie.

Des polythéistes allaient se prosterner devant Paul et Pierre parce qu’ils les avaient vu accomplir des miracles. Ils risquaient de les prendre pour des dieux et c’est justement pour ce motif qu’ils avaient refusé catégoriquement cette prosternation.

Suivie, si Dieu le veut ...


Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 12:48 am

Des textes attribuant au Christ les traits de Dieu

A) Eternité de Jésus :

Les Chrétiens prétendent à propos du Dieu Jésus qu’il existait avant la Création. Ils produisent des preuves dont les paroles attribuées par Jean à Jésus lui-même. « Abraham, votre père, s’est réjoui à la pensée de voir mon jour, il l’a vu et il en a été heureux… Avant qu’Abraham soit né, je suis. » (Jean 8-56/58).

Ils ont faussement compris que le Christ a existé effectivement, avant Abraham et par conséquent qu’il était un être immortel et éternel. Ils ont argumenté leur position par ce qu’a dit Jean au sujet de Jésus : « Regardez, il vient parmi les nuages. Tous le verront, même ceux qui l’ont transpercé… Je suis l’alpha et l’oméga … » (Apocalypse de Jean 1- 7/8) Dans l’introduction du livre de Jean, ils se sont représentés une existence éternelle du Christ avant la création.

Au commencement de toutes choses, la Parole existait déjà : celui qui est la Parole était avec Dieu et il était Dieu. Il était donc avec Dieu au commencement (Jean 1-1/2) Ces passages fournissent – d’après les Chrétiens – les preuves de son éternité et son intemporalité et donc de sa déification.

Les résultats obtenus par les vérificateurs ne concordent pas avec les croyances des Chrétiens étant donné que la notion de l’existence de Jésus, en os et chair, avant Abraham veut dire que le fils de Marie a été choisi et sélectionné par Dieu avant l’avènement du patriarche.

Pierre le confirme – dans la version de la Bible de la compagnie de Jésus- Dieu l’avait destiné à cela avant la création du monde. (Pierre (I) 1/20).

Paul reprend la même idée à son propre sujet et au sujet de ses pareils : Avant la création du monde, Dieu nous avait déjà choisis pour être saints. (Les Ephésiens 1/4) En plus clair, cela signifie qu’ils ont été prédestinés à ces missions mais non pas qu’ils ont existé durant cette époque lointaine.

Cette existence symbolique du Christ c’est-à-dire le choix et l’amour divins sont concrétisés par la gloire octroyée par Dieu à ses créatures.

Il le reconnaît lui-même : Maintenant donc, Père, accorde-moi en ta présence la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. (Jean 17/5).

C’est la même gloire que Dieu a accordée à ses Apôtres, dès qu’il les a prédisposés à croire en lui et dès qu’il les a préparés à sa mission. Père, les personnes que tu m’as données et je désire qu’elles soient avec moi là où je suis afin qu’elles voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la création du monde. (Jean 17/24)

L’amour d’une chose ne nécessite pas obligatoirement son existence ; une personne pouvant aimer l’inexistant ou l’impossible qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais.

Notons, avant d’expliquer la vision abrahamique de Jésus, qu’il y a deux sortes de vues : soit un regard par les yeux soit une perception par l’esprit, comme qui dirait « Je trouve que l’Islam est la plus grande des religions ou je pense que Lamartine est le plus romantique des poètes français» Ces deux exemples font partie de la connaissance par la perspicacité.

Abraham a vu le Christ par son intuition, il ne l’a pas vu avant son existence, lors de sa présence sur terre. Il ne l’a donc jamais aperçu physiquement, son assertion « Abraham, votre père, s’est réjoui de me voir. » est allégorique et résulte de sa prescience ; en d’autres termes, Abraham a été informé de la mission qui sera confiée à Jésus et cette information l’a réconforté.

Quiconque nie cette vérité doit nécessairement produire une preuve qu’Abraham a vu le Fils qui est la deuxième hypostase ou que le fils de la Vierge a vécu du temps du père d’Ismaël et d’Isaac.

Le dire de Jésus : «Oui, c’est la vérité avant qu’Abraham soit né, je suis.» (Jean 8-56/58) ne signifie pas que Jésus a existé depuis des temps immémoriaux.

Puis supposons que Jésus est plus ancien qu’Abraham et que toutes les autres créatures, il y a d’autres humains qui lui ressemblent dans cette ancienneté, comme le prophète Jérémie et à propos de qui Dieu a dit : Avant de te façonner dans le ventre de ta mère, je te connaissais; avant que tu ne sortes de son ventre je t’ai consacré, je fais de toi un prophète pour les nations (Jérémie 1- 4/5)

Il est également enregistré au sujet du même prophète : Il est celui qui a été consacré dans le ventre de sa mère. (Le Siracide 7/49).

Cette connaissance divine de Jérémie est, sans doute, plus noble et plus ancienne que la vision abrahamique de Jésus, mais elle n’implique pas une existence réelle sur terre.

D’autres êtres surnaturels s’apparentent à cette prétendue éternité, comme Jésus. Il est noté dans la marge de la traduction arabe commune de la Bible que certaines traditions juives considèrent Melkisédec, le prêtre de Salem, comme un être divin, pur et céleste.

Quelle est donc l’histoire de ce Melkisédec ?

Les manuscrits découverts à Qoumrâne précisent que Melkisédec est venu au monde d’une manière bizarre. Sa mère, Sophonie, trop vieille l’a conçu sans avoir eu de rapport sexuel avec un mâle. Le prêtre Nîr ne l’a pas touchée depuis que Dieu l’a investi dans la prêtrise. Son épouse, envahie par la honte, se cacha le restant de ses jours.

Ensuite, Sophonie informa son mari de sa grossesse puis, brusquement, elle trépassa entre ses bras.

L’ange Gabriel apparut à son conjoint et lui confirme : « Cet enfant que la morte porte est un fruit véritable, je l’accueillerai moi-même au Paradis et ainsi tu ne seras pas le père du don de Dieu.» Lorsque Nîr, accompagné de son frère Noë, se préparait à l’enterrer, le bébé sortit du ventre de la décédée.» Les mêmes documents rapportent que ‘le nourrisson parlait et bénissait le Seigneur’.

Son père était rayonnant de bonheur et adressa des louanges à Dieu. Il répétait sans cesse : « Béni soit le Dieu de nos ancêtres, le Seigneur qui ne m’a pas puni, car par sa parole il a créé un grand prêtre dans le ventre de Sophonie, ma femme.» Quand l’enfant atteint les quarante jours, il fut enlevé de la terre. Aussitôt, Dieu donna cet ordre à Mikaël : «Descends sur terre, prends avec toi le garçon Melkisédec et dépose-le au Jardin d’Eden car le moment du Déluge est proche. Ensuite, je dégagerai les eaux de la surface de la planète, enfin je replacerai l’enfant dans un autre arbre généalogique.

Il sera, alors, à la tête de cette descendance des prêtres.» Ainsi donc Melkisédec rejoignit le ciel n’a point connu de fin terrestre .

Cet être étrange est décrit par Paul comme étant intemporel et éternel : Ce Melkisédec était roi de Salem et prêtre du Dieu le très haut.

Lorsque Abraham revenait de la bataille où il avait vaincu les rois, Melkisédec est allé à sa rencontre et l’a béni…On ne lui connaît ni père ni mère, ni aucun ancêtre, on ne parle nulle part de sa naissance ou de sa mort. Il est semblable au Fils de Dieu, il demeure prêtre pour toujours. (Les Hébreux 7-1/3)

Les Chrétiens n’ont jamais déclaré que Melkisédec était le Fils de Dieu. Pourtant celui-ci ressemble à Jésus sur beaucoup de plans, mieux encore, il le dépasse de plusieurs autres puisque le Christ a été crucifié et est mort et qu’il a une mère - et même un père selon Matthieu et Luc. Melkisédec, lui, est exempt de tout cela et il vit à présent au Paradis. La question qui se pose d’elle - même : pourquoi les Chrétiens ne mettent-ils pas sur le même pied d’égalité Jésus et Melkisédec, la Bible les ayant considérés égaux : Le Seigneur l’a juré, il ne s’en repentira pas : « Tu es prêtre pour toujours, à la manière de Melkisédec.» (Les Psaumes 110/4)

Parmi les gens qui ont vécu avant Abraham et qui méritent d’être éternels – si les textes sont pris à la lettre – le prophète Salomon qui fut surnommé sagesse humaine, la sagesse divine s’étant personnifiée en lui et en d’autres humains : Moi, la sagesse je demeure pour la prudence.

J’ai découvert la science de l’opportunité…Le Seigneur m’a engendrée, prémice de son activité, prélude à ses activités anciennes. J’ai été sacrée depuis toujours, dès les origines, dès les premiers temps de la terre… Quand n’étaient pas les sources profondes des eaux, avant que n’aient surgi les montagnes, avant les collines, j’ai été enfantée (Les Proverbes 8-12/25).

Salomon ou sagesse humaine – dans la mesure où l’on se contente de l’apparence de l’écrit – demeure l’oint du Seigneur depuis les temps les plus anciens.

Quelques Chrétiens avancent l’idée que le livre des Proverbes parle du Christ, mais ils ne se fondent sur aucune preuve. Ce livre a été écrit par le roi et prophète en question car il est porté dans son introduction : Proverbes de Salomon fils de David. (Les Proverbes 1/1)

et l expression Mon fils soit attentif à ma sagesse (1/5) revient très souvent, dans de nombreux passages. L’auteur du livre est donc bien Salomon, il parle par le biais de la sagesse divine qui s’est incarnée en lu.

La Bible le décrit comme étant la sapience et quelle sapience ! Ses contemporains ont vu en lui la sagesse divine. Tout Israël entendit parler du jugement qu’avait rendu le roi –Salomon – et l’on craignit le roi, car on avait vu qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. (Les Rois (I) 3/28).

Le livre continue pour nous montrer cette sagesse qui s’est matérialisée en lui : Dieu donna à Salomon sagesse et intelligence à profusion ainsi qu’ouverture d’esprit autant qu’il y a de sable au bord de la mer. La sagesse de Salomon surpassa la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse de l’Egypte. Il fut le plus sage des hommes ; son nom était connu de toutes les nations, alentour…

De tous les peuples et de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de la sagesse de Salomon, des gens vinrent pour entendre sa sagesse. (Les Rois (I) 4-29/34)

Et, le livre des Chroniques reprend : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël qui a fait les cieux et la terre qui a donné au roi David un fils sage, doué de prudence et d’intelligence qui bâtira une Maison pour le Seigneur et une maison royale pour lui. (Les Chroniques (II) 2/12). Le sage en question c’est Salomon.

L’expression ‘j’ai été lubrifié depuis des temps immémoriaux ‘ne concerne pas uniquement Jésus, fils de Marie puisque l’oint est un qualificatif donné à de nombreuses autres personnalités bénies par Dieu telles les prophètes David et Esaïe. (Voir les Psaumes 45/7 et Esaïe 61/1).

On ne peut réserver au seul Jésus le nom de l’oint puisque d’autres, comme lui, furent frictionnés. Face à l’épineux problème que pose le texte du livre des Proverbes, certains Chrétiens soutiennent que l’auteur de ce livret personnifie la sapience de Dieu qui est l’une de Ses Qualités éternelles.

Cette même sapience ne peut être Son Acte accordé au prophète Salomon. Cette notion est irrecevable parce que le texte parle d’un prophète sacralisé par l’huile de la bénédiction.

Une des Qualités divines ne peut huiler un humain, mais pourquoi le ferait-elle ? Le texte parle d’une sagesse créée tout en sachant qu’elle est ancienne : Le Seigneur m’a engendrée … J’ai été sacrée depuis toujours, dès les origines, dès les premiers temps de la terre…

Quand n’étaient pas les sources profondes des eaux, avant que n’aient surgi les montagnes, avant les collines, j’ai été enfantée (Les Proverbes 8-12/25).

La traduction anglaise de la Bible (The good news Bible) publiée en1977-1978 a employé le verbe créer et a donc écrit (The lord created me) au lieu de Dieu m’a engendrée.

Nous observons la même remarque dans la version de la Bible de la compagnie de Jésus qui a mentionné : « Le Seigneur m’a créée avant Ses Actes. » Cette sagesse a été créée durant les temps les plus reculés, avant la création des collines et des montagnes.

Il est enregistré dans le Siracide : Avant toutes choses fut créée la sagesse (Le Siracide 1/4) et plus exactement : Avant que le temps ne commence, il m’a créée et pour les siècles je ne cesserai pas d’exister (Le Siracide 24/9).

Elle n’est pas l’Omniscience, divine et éternelle, mais une partie minime de Sa Sagesse qu’il a donnée aux hommes de ce monde, lucides et raisonnables à la tête desquels figure Salomon, car on avait vu qu’il y avait en lui une sagesse divine (Les Rois (I) 3/28)

Le lecteur qui médite attentivement les textes précédents ne trouvera aucune difficulté pour se rendre compte du genre de sagesse dont il est question. Elle est précieuse : Car la sagesse est meilleure que le corail et rien n’est plus désirable. (Les Proverbes 8/11)

Elle est humaine : la bouche du juste produit la sagesses (Les Proverbes 10/31). Son premier degré consiste dans la peur de Dieu : La crainte du Seigneur est le commencement de la Sagesse (Les Proverbes 9/10).

Elle est enfin un don divin à l’homme : Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse (Les Proverbes 2/6)

Cette sagesse humaine que Dieu a conférée aux hommes a permis aux rois, aux juges et autres puissants de gouverner les peuples. Moi, la sagesse j’ai pour demeure la prudence. Je détiens conseil et succès ; à moi l’intelligence, à moi la puissance.

Par moi règnent les rois et les grands fixent de justes décrets. Par les princes gouvernent et les notables sont tous de justes juges. Moi, j’aime ceux qui m’aiment et ceux qui sont en quête de moi me trouveront.

Richesse et gloire sont avec moi, fortune séculaire et prospérité. Meilleur est mon fruit que l’or, que l’or fin, et mon produit que l’argent de choix. Sur un chemin de justice je m’avance, dans le sentier du droit.

Pourvoyant de ressources ceux qui m’aiment, je remplis leurs trésors. (Les Proverbes 8-12/21)

Sans doute, celui qui réfléchit à tout ce qui a été écrit plus haut stipulera que cette sagesse confiée à la personne humaine n’est point une qualité de Dieu, éternelle et intrinsèque.

La sagesse divine n’a pas de prix, elle n’alimente pas les biens et les fortunes et ne consolide pas le pouvoir des rois et des sultans. Elle n’émane pas de la bouche des hommes et bien, naturellement elle ne comporte pas la crainte de Dieu, puisqu’elle Lui est inhérente .

B) L’alpha et l’oméga

Les textes du livre de l’Apocalypse attestent que le Christ est l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier de toutes choses. Ces textes ne peuvent servir de preuves dans ces questions qui concernent des milliards d’hommes.

Le savantissime Dîdât a insinué que les visions de Jean sont des rêves étranges que toute personne risque de voir lors de son sommeil.

Il n’est donc pas question de les prendre au sérieux, ce sont des hallucinations au cours desquelles Jean a vu des animaux ailés avec des yeux à l’avant et des yeux à l’arrière, il a vu d’autres bêtes avec des cornes dans des cornes (Voir l’Apocalyse8/4)…

En principe ce sont des délires que peut voir une personne qui a mangé et bu avec excès et qui sont loin d’être de véritables preuves.

En conclusion dans ce livre, Jean nous rapporte ce passage énoncé par les anges – comme il apparaît par le contexte - et qui parle de Jésus : Moi, Jean j’ai entendu et j’ai vu tout cela. Et, après avoir entendu et vu, je me prosternai, pour l’adorer, aux pieds de l’ange qui me montrai cela.

Mais, il me dit : « Garde-toi de le faire ! Je suis un compagnon de service, pour toi et pour tes frères les prophètes et pour ceux qui gardent les paroles de ce livre. C’est Dieu que tu dois adorer.»

Puis il me dit : « Ne garde pas secrètes les paroles prophétiques de ce livre, car le temps est proche… Voici, je viens bientôt et ma rétribution est avec moi… Je suis l’alpha et l’oméga, le Premier et le Dernier, le commencement et la fin.

(Apocalypse de Jean 22-8/13) Il n’y a, dans ce morceau, aucune transition qui prouve le passage du langage de l’ange à celui du Christ ou à une autre personne. L’ange a dit de lui-même ce que Jean a dit de Jésus.

Les Chrétiens voient-ils dans le fils de Marie un dieu ou bien donnent-ils une interprétation comme la nôtre aux textes qui parlent de l’avant-dernier messager divin que Dieu lui accorde Sa Bénédiction et son Salut.

C) L’introduction de l’Evangile de Jean :

Jean, pour prouver la déification de Jésus, a ainsi débuté son Evangile : Au commencement était le Verbe et le Verbe était tourné vers Dieu et le Verbe était Dieu.

Il était au commencement tourné vers Dieu. Tout fut par lui et de ce qui fut, ne fut sans lui. (Jean 1-1/3) Mais les vérificateurs ont pris à son encontre des positions nombreuses et diverses.

Citons–en quelques-unes :

Les chercheurs ont observé que ce texte a été plagié sur Philon d’Alexandrie (vers 13 avant J-C à 54 après J-C). Félicien Chalet a écrit à ce propos : « L’origine de l’idée du mot Verbe vient des philosophes Rawaqînîne et des philosophes Juifs. Elle est tirée de ces croyances et de ces hypothèses par Saint Justin et par l’auteur des premières lignes de l’Evangile attribué à Saint Jean. »

Les mêmes hommes de science pensent que le terme Verbe avec sa composante philosophique est étranger au milieu de Jésus, à la simplicité de son langage et au dialecte de ses élèves.

Le livre des actes des apôtres n’a-t-il pas souligné que Jean, en particulier, était un homme inculte et sans culture : Ils constataient l’assurance de Pierre et de Jean et, se rendant compte qu’il s’agissait d’hommes sans instruction et de gens quelconques, ils en étaient étonnés. (Les actes des apôtres 4/13)

Dîdât a également remarqué qu’il y a détournement dans la traduction anglaise, celle-ci a servi à la traduction de la Bible dans toutes les autres langues du monde.

Pour bien comprendre les paroles de Jésus, dans toutes ses réalités, retournons à l’origine grecque. Dans la traduction grecque le vocable Dieu est employé dans le sens défini quand il a dit : «Le Verbe était chez Dieu.»

Il est traduit en langue anglaise par (God) sa première lettre radicale est écrite en majuscule pour exprimer que la déité est véritable et ceci est le premier paragraphe.

Ensuite le texte grec continue et nous informe «Le Verbe était Dieu.», le mot Dieu est, ici, indéfini. Il devait être traduit en anglais (god) avec une lettre minuscule pour bien rendre que l’idée de la déité était allégorique.

Il en va de même du passage de l’Exode : «Je t’établis comme dieu pour le pharaon.» (L’Exode 7/1).

Le terme dieu dans ce passage de l’Evangile de Jean est indéterminé; il n’est donc pas un nom propre désignant l’Omniprésent. Mais la surprise c’est que l’emploi de ce mot défini concernant la déité dans la Bible, n’est point donnée à Jésus, mais elle est attribuée à Satan par Paul.

Celui-ci l’a ainsi appelé : «Satan, dieu de ce monde, a aveuglé l’intelligence des non croyants» (Corinthiens II- 4/4).

Les diverses traductions arabes et anglaises en ont fait un nom indéterminé (a god) alors qu’il est déterminé dans la version grecque.

Ainsi donc l’emploi dans les traductions arabes et internationales du vocable dieu dans l’Evangile de Jean : «Le Verbe est Dieu» est une sorte de fourberie satanique et de falsification volontaire

Certains traducteurs arabes et étrangers se sont aperçus de l’erreur et l’ont corrigée. Les différentes traductions universelles réalisées dans le Nouveau Monde dont la version arabe ont changé la dite expression par : « La parole était un dieu.»

Une annexe particulière leur a été jointe pour faire palper la méprise qui s’y trouve. Nous pouvons lire : « La locution de Jean que le Verbe ou le Logos était (un dieu) ou (divin) ou (comme un dieu) ne se rapporte pas à Dieu qui était avec lui, elle exprime, seulement, une qualité particulière à l’un de ces deux termes mais elle ne précise pas qu’il s’agit de Dieu.»

Philippe Hertz a rédigé dans la revue ‘La littérature biblique’, tome 92/87 : « Je pense que la force de description du verset de Jean (1/1) ressort très clairement au point de ne pas pouvoir considérer le nom défini.»

De son côté, le père Matthieu le pauvre, dans son exégèse de l’Evangile de Jean a mentionné : « Le mot Dieu, dans le manuscrit grec, n’est pas précédé par un article déterminant…

Et puisque le terme Dieu précédé par ce déterminant veut dire l’Etre Sublime, alors qu’il faut comprendre par sa phrase, dans la seconde proposition, ‘Le verbe était Dieu’ qu’il s’agit de la nature du Verbe, que ce Verbe est divin et qu’il n’est pas Dieu dans Son Etre.

Il faut donc lire le vocable Dieu avec le déterminant, autrement il n’y aura plus de différence entre le Verbe et Dieu et donc entre le Père et le Fils.

C’est là l’hérésie de Sabilius qui a déclaré que ce sont de simples mots alors que la foi chrétienne affirme que les trois hypostases sont différentes. Le Père n’est point le Fils et le Fils n’est point le Père. Chaque hypostase possède sa singularité divine. Ainsi donc Dieu n’est pas le Verbe et le Verbe n’est pas Dieu complet. »

Nous sommes en accord complet avec le père Matthieu le pauvre dans ce qu’il a laissé à la postérité concernant la détermination du mot en question mais nous refusons son appréciation qu’ « ici, nous rencontrons une faille très claire de la langue arabe, à savoir que le mot Dieu est toujours défini.»

Son affirmation peut donner l’illusion au lecteur l’obligation d’employer le mot Dieu toujours défini dans des sens qui ne lui sont pas propres à cause de la déficience de la langue arabe. Cette remarque n’est pas vraie, il l’a faite par entorse.

La bonne preuve c’est que ce mot, dans toutes les traductions universelles à la tête desquelles nous trouvons la traduction anglaise qui refuse l’emploi du mot a god indéterminé et insiste sur sa détermination GOD.

Si les vérificateurs ont détourné leurs regards sur tout cela, c’est qu’il existe dans la Bible plusieurs passages montés de toutes pièces qui empêchent les Chrétiens de parler de la déification du Christ.

Premièrement :

Quel est le sens du mot ‘le commencement’? Ils répondront l’éternité, mais ce sens n’est pas immuable. La Bible l’emploie dans d’autres acceptations. Ici, il désigne le début de la création : Lorsque Dieu commença la création du ciel et de la terre… (La Genèse 1/1).

Le commencement de la créature est certes ancien, mais il s’est déroulé pendant un laps de temps créé et non pas durant l’éternité.

Jésus, parlant de Satan a déclaré : Votre père, c’est le diable et vous avez la volonté de réaliser les désirs de votre père. Dès le commencement, il s’est attaché à faire mourir l’homme ; il ne s’est pas tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. (Jean8-4/4).

Satan est un super assassin des gens depuis le début de la création, mais cela ne veut pas dire qu’il a existé depuis l’éternité, il n’est pas immortel.

Matthieu fait parler Jésus devant les Juifs et conteste une de leurs prescriptions, il leur déclare : « Pourquoi Moïse a-t-il prescrit de délivrer un certificat de répudiation quand on répudie?» Il leur dit : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais au commencement il n’en était pas ainsi.

(Matthieu 19-7/8). Cela veut dire que la délivrance d’un certificat n’existait pas au commencement de la création et le début de la création est une période de temps créée et ne peut être l’éternité.

Luc a employé le mot ‘début’ avec le sens de durée de temps : D’après ce que nous ont transmis ceux qui furent, dès le début, des témoins oculaires…(Luc 1/1). Le début ici se rapporte au prélude de la mission de Jésus.

Jean s’en est également servi : Mes bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien, que vous avez depuis le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. (Lettre (I) de Jean 2/7).

Le même évangéliste l’a reprise dans la réponse du Christ aux Juifs qui l’avaient interrogé : Ils lui dirent : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit ; « Ce que je ne cesse de vous dire depuis le commencement. » (Jean 8/25). Toutes ces utilisations du vocable commencement n’expriment pas l’éternité, mais des moments précis créés.

Pour ce motif, la croyance des Chrétiens qu’il s’agit de l’éternité dans la proposition ‘ au commencement était le Verbe’ est nulle et non avenue. Le terme ‘début’ a été usé dans plusieurs conceptions et il ne peut être accepté dans le sens qu’ils tiennent à lui donner que s’ils présentent des preuves convaincantes.

Le cheikh Abdellah El–‘Eulmî penche dans son excellent livre }Une série de causeries{ vers l’idée que le début se rapporte au commencement de la Révélation qui est une bonne nouvelle que les prophètes ont connue comme le dit Jérémie (33/14) .

Deuxièmement :

Quel est le but visé par l’emploi du mot Parole : s’agit-il de Jésus ou bien désigne-t-il autres choses et c’est ce dernier cas qui est vrai dans la Bible.

Il veut dire le Livre divin ou Révélation : La parole de Dieu fut adressée à Jean fils de Zacharie (Luc 3/3) et encore : Il leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratiquent. » (Luc 8/21) et enfin : Non que la parole de Dieu ait été mise en échec ; en effet tous ceux qui sont de la postérité d’Israël ne sont pas Israël (Les Romains 9/6).

Ce mot désigne aussi l’ordre divin de façonner les créatures et rapporté dans les Psaumes : Par sa parole, le Seigneur a fait les cieux et toute leur armée par le souffle de sa bouche… C’est lui qui a parlé et cela arriva ; lui qui a commandé et cela exista. (Les Psaumes 33 6/9).

C’est la raison pour laquelle Jésus fut appelé Parole car il fut créé par elle, sans l’intervention d’un géniteur. ?

Pour Dieu, il en est de Jésus comme d’Adam qu’il forma de terre, puis il dit : « Sois ! » et il fut .? Les deux prophètes se ressemblent quant à leurs naissances, mais se distinguent par plusieurs aspects, ou bien encore selon le premier sens parce qu’il a fait connaître et transmettre la Parole de Dieu.

La menace de Dieu est encore appelée Sa Parole : On me dit : « Où est donc la parole du Seigneur ? Qu’elle se réalise. » Moi, je n’ai pas abondé dans ton sens en hâtant le malheur, le jour fatal, je ne l’ai pas souhaité. (Jérémie 17-15/16).

Jésus d’après ce verset est pareillement appelé le Verbe de Dieu c’est-à-dire le Verbe annonciateur de cette nouvelle déjà prédite par les autres prophètes, que le Salut et la Bénédiction de Dieu soient sur eux. Aucun livre des prophètes ne renferme la notion du Verbe – le logos –, admise par les Chrétiens et désignant la seconde hypostase de la sainte Trinité. A propos de l’Apocalypse de Jean (19/13) et de son introduction, le Dr Jordhome a écrit : « Ce sont les deux et uniques passages de la Bible qui nomment Jésus le Verbe ou le Verbe de Dieu. »

Troisièmement :

La meilleure preuve de l’emploi de l’expression ‘Jésus est le Verbe de Dieu’ dans ce paragraphe c’est que Dieu en a usé pour désigner son prophète comme il l’a fait pour nommer les Juges dans la Torah : Dieu s’est dressé dans l’assemblée divine, au milieu des dieux, il juge : jusqu’à quand jugerez-vous de travers en favorisant les coupables ? (Les Psaumes 82/1).

C’est ainsi qu’il a appelé les dignitaires parmi les fils d’Israël : Je te célèbre de tout mon cœur ; face aux dieux je te chante. (Les Psaumes 138/1) Au paravent, il avait assuré à Moïse à propos d’Aaron : Il sera ta bouche et tu seras son dieu….(L’Exode 4/16) et bien d’autres exemples.

Quatrièmement :

Son expression ‘Le Verbe était chez Dieu’ n’exprime pas l’appartenance ni l’égalité mais que le Verbe a été créé par Dieu comme l’a dit Eve : J’ai procréé un homme avec le Seigneur… (La Genèse 4/1). Caïn n’est pas l’égal de Dieu et ne lui ressemble pas malgré qu’il a été créé par lui.

Dans un autre passage, il est dit : Le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu. Cela venait du ciel et du Seigneur. (La Genèse 19/24). Le soufre et le feu proviennent de Dieu et sur Son Ordre mais ne sont pas égaux au Miséricordieux qu’il soit loué et exalté.

Ainsi, il ressort de l’introduction de l’Evangile de Jean que ses preuves se rapportant à la déité de Jésus sont fausses.

Attribution des actes Divins à Jésus

I) Jésus créateur du monde :


Certains textes ont attribué la création de Dieu par Jésus, les Chrétiens s’y sont attachés et en ont vu des preuves de sa déification.

Paul a écrit : Car en lui tout a été créé, dans les cieux et sur la terre, tous les êtres visibles et invisibles, Trônes et Souverainetés, Autorités et Pouvoirs. Tout est créé par lui et pour lui. (Les Colossiens 1-16/17).

Dans un autre passage, le même Paul a enregistré : Je dois mettre en lumière, pour tous les humains, la façon dont Dieu réalise son plan secret. (Les Ephésiens 3/9).

Il est également mentionné dans l’introduction de Jean : Celui qui était la Parole était dans le monde. Dieu a fait le monde par lui, et pourtant le monde ne l’a pas reconnu.(Jean 1/10). (Voir aussi les Hébreux 1/10 et bien d’autres).

Tous les textes bibliques concèdent au seul Dieu la Création. Il est noté dans le livre de la Genèse : Lorsque Dieu commença la création du ciel et de la terre….(La Genèse 1/1).

Il ne cite aucun associé ni aucun intermédiaire qui a participé à cette création. Esaïe a confirmé cette idée : Ainsi parle le Dieu, le Seigneur qui a créé les cieux …(Esaïe 42/5).

S’adressant aux habitants de la ville de Lystre, Paul et Barnabas les conseillèrent : La bonne nouvelle que nous vous annonçons, c’est d’abandonner ces sottises pour vous tourner vers le Dieu vivant qui a créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. (Les actes des apôtres 14/15) La Bible ne cite aucun nom d’un autre Créateur à part le Supérieur.

Les écrits de Paul et de Jean qui sont entre nos mains parlent des miracles que Dieu a accomplis par Jésus et ceux que Jésus a réalisés grâce à l’aide de Dieu. (Voir les Actes des apôtres 2/22).

Ces mêmes écrits ne disent jamais que Jésus est le Créateur, tout au plus nous pouvons avancer – si ces textes sont authentiques – que Dieu a créé par le Christ toutes Ses créatures.

Le moine Jeams Anîs parlant des hypostases et leurs différentes fonctions a observé : «Les exemples de la différence dans leurs charges résident dans le fait que Dieu a créé le monde avec l’aide du Fils. »

Ce mode de Création est étrange, nul parmi les prophètes de l’Ancien Testament ne l’a cité, Jésus non plus n’en a fait aucune allusion.

A l’exception de certains morceaux de Paul et de l’introduction de l’Evangile de Jean, bien imprégnés de l’esprit de Platon et des philosophies du gnosticisme qui cogitent que Dieu est trop Noble pour s’abaisser à créer Lui-même Sa créature. Aussi daigne-t-il bien déléguer cette activité à son premier-né, appelé Esprit Parfait ou Anges.

Jésus ne peut être le créateur des cieux et de la terre et ce qu’il y a entre les deux puisque lui-même est créé. Même si les Chrétiens sont convaincus qu’il est le premier à avoir été créé, il reste toujours une créature et cette dernière ne peut être égale au Créateur : Il est, selon ce verset : Le Christ est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature… (Les Colossiens 1/15).

Puis l’incapacité de celui qui a été impuissant de se ressusciter par lui-même est encore plus inefficace à créer les cieux et la terre et encore moins à être créés par son intermédiaire : Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité… (Les actes des apôtres 2/32)

Si Dieu ne l’a pas ressuscité d’entre les morts, il ne serait jamais revenu à la vie : Le Prince de la vie que vous aviez fait mourir, Dieu l’a ressuscité des morts. (Les actes des apôtres 3/15).

Le même Paul répète : Dieu le Père qui l’a ramené d’entre les morts…(Les Galates 1/1)

Les vérificateurs voient dans ces textes que l’avènement de Jésus est un renouveau de la Création, un renouveau de la bonne direction et du meilleur des chemins et non point celui de la genèse et de l’existence. Cette dernière est l’œuvre de Dieu alors que la création que l’Omnipotent a réalisée par le Christ est la création récente, celle du sentier droit.

Elle est le sujet de l’imploration de David adressée au Seigneur : Crée pour moi un cœur pur, Dieu ; enracine en moi un esprit neuf. (Les Psaumes 51/12). Paul a qualifié de nouvelle créature tout croyant en la religion du fils de Marie : Aussi si quelqu’un est en Christ ; il est une nouvelle créature… (Les Corinthiens (II) 5/17).

Il précise : C’est pourquoi être circoncis ou ne pas l’être n’a aucune importance, ce qui importe c’est d’être une nouvelle créature. (Les Galates 6/15).

Dans le livre des Ephésiens, le même auteur insiste : Il vous faut revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté… (Les Ephésiens 4/24).

Sur cette base, Jacques considéra les élèves du Christ comme les aînés des créatures et a consigné : De par sa propre volonté, il nous a engendrés, par la parole de la vérité, afin que nous soyons, pour ainsi dire, les prémices de ses créatures. (Epître de Jacques 1/18).

Ainsi, il les prenait pour les prémices de Sa création qui ont été habillés par la nouvelle création. De cette manière, la notion de la création de l’humanité par Jésus exprime la création spirituelle puisque Dieu a fait de lui celui qui vivifie les cœurs durs et ceux qui sont sur le point de mourir.

D’aucuns peuvent rétorquer à propos de notre argumentation et notre interprétation des textes en nous produisant les preuves de ce qu’ils lisent dans la Bible. Ils se rapportent à la création, par Jésus, des cieux et de la terre et de ce qui existe entre les deux : Car en lui tout a été créé, dans les cieux et sur la terre, tous les êtres visibles et invisibles, Trônes et Souverainetés, Autorités et Pouvoirs. Tout est créé par lui et pour lui. (Les Colossiens 1-16/17).

Les mêmes personnes répliqueront que les textes ne concernent pas uniquement la création des humains par Jésus puisque Dieu a créé par son intermédiaire ce qu’il y a dans les cieux et sur la terre. C’est ce que pensent certains parmi ceux qui ne sont pas habitués au style biblique, empêchant le revirement du texte de l’idée de la Genèse à celle de la création nouvelle.

Par contre, ceux qui se sont frottés longuement à cette façon de rédiger, voient dans ces textes une exagération bien connue que l’on rencontre souvent dans la Torah et les Evangiles.

Ainsi, le Nouveau Testament a décrit le Christ et ses élèves comme étant la lumière du monde. Jean a écrit : Puis Jésus adressa la parole à la foule et dit : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit aura la lumière de la vie et ne marchera plus dans l’obscurité.» (Jean 8/12) et Matthieu d’affirmer : « C’est vous qui êtes la lumière du monde.» (Matthieu 5/14).

Ce qui est évident c’est qu’ils représentaient une lumière qui a éclairé la route aux croyants alors que d’autres personnes aux cœurs cruels s’en sont éloignées. Cependant, on ne peut pas dire que cette lumière a eu un impact sur les animaux et les objets.

Tout comme le texte de l’évangéliste Jean a décrit que Jésus et ses élèves personnifiaient la lumière du monde, il assure en même temps que cette dernière n’a laissé aucune influence ni sur les mécréants ni sur les objets.

Il a donc affirmé que Jésus était la cause du renouveau de la création du monde symbolisant uniquement les croyants sincères.

Parlant de la réconciliation qui s’est opérée après l’écoulement du sang de Jésus, Paul a consigné : « Et par lui il a voulu réconcilier l’univers entier avec lui.

C’est par la mort de son Fils sur la croix qu’il a établi la paix pour tous, soit sur la terre soit dans les cieux.» (Les Colossiens 1/20).

Cette entente est réservée seulement à ses semblables humains qui ont été sauvés. Elle ne concerne, en aucune façon, les objets et tout impie qui existe entre le ciel et la terre, ces derniers ne peuvent profiter de cette alliance.

Mais à partir du texte on peut comprendre que cette harmonie les touche tout comme on peut concevoir, sur la base des textes de la création qu’ils n’englobent pas les non croyants.

A propos des gens pour lesquels Dieu a envoyé Jésus pour les sauver, Paul a enregistré : « Ce plan que Dieu achèvera à la fin des temps, consiste à réunir tout ce qui est dans les cieux et sur la terre, sous un seul chef, le Christ.» (Les Ephésiens 1/10).

Jeams Anîs précise : « Il n’est pas question de croire que l’expression ‘tout ce qui est’ implique la notion de tout ce qui existe dans l’univers, l’être humain et les objets animés et inanimés, comme le soleil, la lune, les étoiles car ils n’ont pas à être réconciliés avec Dieu et tel est le cas pour les animaux pour le même motif. Jésus n’a pas été envoyé pour les êtres humains malsains ni pour les anges nuisibles.

Elle ne vise pas, non plus, toute l’humanité car la Bible nous apprend que tout le genre humain n’est pas disposé à se rapprocher de Dieu.

Il a également informé : Tous les hommes meurent parce qu’ils sont liés à Adam, de même tous recevront la vie parce qu’ils sont liés au Christ (Les Corinthiens (I) 15/22).

Si la mort frappait toute l’humanité à cause de la faute originelle, seuls les croyants qui aiment Jésus en seraient épargnés. Ainsi, nous avons vu dans ces textes des généralités involontaires dans le sens. L’apparence de l’idée qui implique la généralité n’y est point recherchée.

De cette manière, la bonne direction montrée au Christ (la création récente) tout ce qui existe dans le ciel et sur la terre, c’est là une généralité qui concerne une particularité seulement, c’est-à-dire que Dieu a créé les croyants en Jésus qui entraînent la création de la foi et du renouveau et non celle de la genèse et de l’existence.

Nous pouvons aussi considérer ce passage : Car en lui tout a été créé, dans les cieux et sur la terre, tous les êtres visibles et invisibles. (Les Colossiens 1/16) comme une forme d’exagération que l’on rencontre dans le style courant et habituel de la Bible.

Moïse n’a-t-il pas dit aux fils d’Israël : « Le Seigneur votre Dieu vous a rendus nombreux, et voici que vous êtes aujourd’hui aussi nombreux que les étoiles du ciel.

Que le Seigneur, le Dieu de vos pères vous multiplie encore mille fois plus.» (Le Deutéronome 1-10/11) Signalons, à titre d’exemple, cette autre exagération : Madiân, Amaleq et tous les fils de l’Orient s’étalaient dans la plaine aussi nombreux que des sauterelles ; on ne pouvait compter leurs chameaux aussi nombreux que les grains de sable sur le bord de la mer. (Les Juges /12).

L’exagération atteint le summum chez Jean quand il garantit : « Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses. Si on les racontait par écrit l’une après l’autre, je pense que le monde entier ne pourrait contenir les livres qu’on écrirait.» (Jean 21/25).

Cette démesure dans la création du monde par Jésus figure dans ce qui nous est coutumier chez certains auteurs bibliques.

Suivie, si Dieu le veut ...


Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 1:05 am

B) Le mandat divin à Jésus pour juger les hommes.

Les textes parlent du Christ et assurent qu’il jugera les hommes le Jour de la Résurrection. Paul a écrit : «Je te le demande solennellement devant Dieu et devant Jésus-Christ qui jugera les vivants et les morts, au nom de la venue du Christ et de son royaume.» (Timothée (II) 4/1).

Les Chrétiens voient dans ce passage des preuves de la déification du fils de Marie car elle a enregistré : « Et les cieux proclament sa justice : le juge c’est Dieu.» (Les psaumes 50/6)

Mais il y a des morceaux qui attestent du contraire : Dieu n’a pas envoyé son fils dans le monde pour juger le monde, mais pour sauver le monde par lui.

Celui qui croit au Fils n’est pas condamné, mais celui qui ne croit pas est déjà condamné pare ce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu. (Jean 3/17). Jésus ne jugera donc pas le monde.

Jésus, par la plume de l’évangéliste Jean, l’affirme hautement : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les met pas en pratique, ce n’est pas moi qui le juge, car je suis venu pour sauver le monde et non pour le condamner.

Celui qui me rejette et n’accepte pas mes paroles trouve là ce qui le condamne, c’est l’enseignement que j’ai donné qui le condamnera au jour dernier. (Jean 12-47/48)

Nous ne pouvons pas passer sous silence que Jésus – le juge de l’ensemble des humains – ne peut garantir le Paradis à ses deux neveux et élèves, les fils de Zébédée, parce que Dieu ne le lui a pas permis. Celui qui est dans une situation pareille sera incapable d’exercer totalement cette fonction.

La mère de ces deux enfants est venue le voir: « Que désires-tu?» lui dit Jésus. Elle lui répondit : « Promets-moi que mes deux fils que voici siègeront l’un à ta droite l’autre à ta gauche quand tu seras roi.»… Le Christ lui répliqua : « Mais ce n’est pas à moi de décider qui siègera à ma droite et à ma gauche, ces places sont à ceux pour qui mon Père les a préparées.» (Matthieu 20-20/22)

Si les Chrétiens persistent à clamer que le jugement des gens est du ressort de Jésus, la Bible, elle, nous certifie que d’autres personnes, à savoir les douze apôtres dont le traître Juda l’Isocrate, lui seront associées : Jésus leur dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité, quand le Fils de l’homme siègera sur son trône glorieux dans le monde nouveau, vous les douze qui m’avez suivi vous siègerez également sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. ((Matthieu 19/28). (Voir Luc 22/30)

Paul insiste encore et semble rappeler que le jugement sera appliqué non seulement aux humains mais aussi sur les autres êtres surnaturels tels que les anges : « Ne savez-vous donc pas que les saints jugeront le monde…Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges?» (Les Corinthiens (I) 6-2/3).

Paul et les autres saints décideront du sort des hommes et des anges et pourtant ils ne sont point des dieux.

Ainsi, l’arbitrage ne peut être une preuve de la déification d’une personne, sauf s’il est dit que la totalité (Jésus, Paul et les saints) sont des dieux.

Remarquons que si le jugement des hommes lui est accordé – dans le cas où c’est vrai- c’est que Dieu l’a octroyé à l’homme Jésus ; il l’exercera en vertu de sa qualité de mortel : Il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement parce qu’il est le Fils de l’homme. (Jean 5/27)

C) L’absolution des péchés par Jésus :

Les Chrétiens s’appuient sur ce que rapportent les Evangiles concernant le pardon accordé par Jésus au paralysé et à la femme de mauvaise réputation et cette rédemption est, à leurs yeux, une particularité de Dieu.

Donc Jésus-le-Dieu annule les péchés. Il a dit à Marie de Magdala : Il dit à la femme : « Tes péchés sont pardonnés.» (Luc 7/48).

Il a réconforté le paralytique : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés.» Or quelques scribes se dirent en eux-mêmes : « Cet homme blasphème.» (Matthieu 9/3).

Ses ennemis ont cru qu’il se prenait pour un dieu puisqu’il efface les transgressions des gens.

Mais si nous retournons à l’histoire de la femme dévoyée et au paralysé nous nous apercevrons que ce n’est pas Jésus –que Dieu lui accorde Son Salut –qui leur a pardonné leurs fautes. Le Christ ayant appris à la dame pervertie que ces péchés sont absous, les gens ont douté de lui.

Pour lui, c’était une simple annonce qui résulte de la foi profonde de la repentie. Il n’a jamais affirmé que c’était lui l’absoluteur mais c’était l’Omniscient et Omnipotent qui a annihilé sa faute. Voici l’histoire telle que l’a rapportée Luc : Mais elle a répandu du parfum sur mes pieds.

C’est pourquoi, je te le déclare le grand amour qu’elle a manifesté prouve que ses péchés ont été pardonnés. Mais celui à qui l’on a peu pardonné ne manifeste que peu d’amour. (Luc 7-46/50).

Dieu lui a pardonné ses fautes à cause de sa foi solide. Jésus n’a fait que l’informer de la miséricorde divine qui l’a touchée et fait comprendre clairement à l’assistance qu’il n’a pas blasphémé et qu’il n’a pas prétendu être celui qui a aboli la faute.

De la même manière, il n’a pas revendiqué le fait d’avoir invalidé les péchés du paralytique, il lui a tout simplement dit : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés.», lui révélant la réalisation de l’absolution de ses violations. Il ne lui a pas dit : « J’ai excusé tes désobéissances.»

Les Juifs ont mal compris les paroles du Christ et se sont imaginés qu’il blasphémait lorsqu’il avait prononcé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés.».

Il les blâma pour leur mauvaise interprétation et la corrigea en leur expliquant que cette clémence n’émane pas de lui mais du Pouvoir de Dieu.

C’est Dieu qui a permis à Jésus de faire cette communication à l’handicapé comme il l’avait aidé à accomplir des miracles et des exploits hors du commun.

Ils ont compris son objectif et le doute qui les avait envahi se dissipa aussitôt. Ils se sont rendus compte qu’il était, tout naturellement, un être humain.

L’histoire rapportée par Matthieu est ainsi libellée : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés.» Or quelques scribes se dirent en eux-mêmes : « Cet homme blasphème.» Voyant leurs réactions, Jésus dit : « Pourquoi réagissez-vous mal en vos cœurs.

Qu’y a-t-il donc de plus facile de dire : « Tes péchés sont pardonnés.» ou bien de dire : « Lève-toi et marche!» eh bien afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre autorité pour pardonner les péchés,- il dit alors au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière et va dans ta maison.

L’homme se leva et s’en alla dans sa maison. Voyant cela les foules furent saisies de crainte et rendirent gloire à Dieu qui a donné une telle autorité aux hommes (Matthieu 9-3/8)

Cette particularité n’est pas propre à Jésus mais c’est un pouvoir qui lui a été concédé par Dieu. Il a reconnu lui-même : « Tout m’a été remis par mon Père. » (Luc 10/22).

Il sait qu’il est faible et impuissant. Matthieu lui fait dire dans un autre morceau : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.» (Matthieu 28/18)

Cette aptitude ne lui est pas personnelle mais elle lui a été consentie par Dieu. S’il avait été un dieu elle aurait fait partie intégrante de Son Etre. Il a conscience de son incapacité, sauf lorsque celui qui l’a envoyé lui procure aide et assistance. N’a-t-il pas confié : « Je ne peux rien faire par moi-même.» (Jean 5/30)

Si Dieu ne lui avait pas donné cette compétence, il n’aurait jamais pu parler d’absolution de péchés.

Les Juifs posèrent la question à Jésus et lui dirent : « Dis-nous de quel droit tu fais ces choses, qui t’a donné autorité pour cela?» Il n’a pas soutenu que cette force lui est intrinsèque de par son éternité divine puis il les questionna sur l’origine du baptême que Jean faisait aux gens en vue d’annuler leurs fautes. Jésus leur répondit : « Dites-moi qui a envoyé Jean baptiser? Est–ce Dieu ou les hommes?» (Luc 20-2/4).

Il leur fit comprendre qu’il agit avec la même autorité que celle de Jean le Baptiste, à savoir celle d’un prophète.

Le pouvoir de pardonner les transgressions des autres fut donné aux disciples sans qu’ils soient des dieux. Ces mêmes disciples se doivent de pardonner les péchés que les autres commettent envers eux.

Le Christ leur a recommandé : En effet, si vous pardonnez aux autres le mal qu’ils vous ont fait, votre Père qui est au ciel vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père ne vous pardonnera pas non plus le mal que vous avez fait. (Matthieu 6-14/15)

Jean a remis aux disciples des indulgences pour tout crime ou dépassement : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon, ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas. (Jean 20/23).

Ils effacent les péchés des gens comme leur maître Jésus, et pourtant aucun parmi les Chrétiens ne leur attribue la déification.

L’Eglise a reçu en héritage la gloire de Pierre et des autres disciples et prétend être la détentrice de ce pouvoir. Les hommes de religion ont le don de supprimer les interdits par le biais de la confession ou des Indulgences.

Ils se sont appuyés, pour confirmer cette réalité, sur le legs qu’elle a acquis de Pierre. « Et toi, Pierre… Je te donnerai les clés du royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux, et tout ce que tu délieras sur terre sera délié aux les cieux. » (Matthieu 16/19).

Si Pierre ou le pape – héritier du trône et de la gloire du premier- radie les fautes d’une personne, que ces fautes se sont dissipées cela ne veut pas dire que Pierre ou le pape ou le prêtre est un dieu.

Ce pouvoir n’est pas particulier à Pierre ni à ses héritiers puisqu’il a été donné à tous les élèves. «Je vous le déclare, c’est la vérité tout ce que vous exclurez sur terre sera exclu dans le ciel, et tout ce que vous accueillerez sur terre sera accueilli dans le ciel.

Je vous le déclare encore, si deux d’entre vous, sur la terre s’accordent pour demander quoi que ce soit dans la prière, mon Père qui est dans les cieux le leur donnera.» (Matthieu 18-18/19).

Cette puissance n’est point personnelle, elle est un don octroyé aux disciples et à leur maître le Christ et c’est là l’information rapportée par la Bible.

Le fils de Marie la Vierge ne possédant pas cette force par lui-même, il a été obligé de demander à Dieu de pardonner aux Juifs. Si la dite force lui était propre, il aurait accordé le pardon à ses adversaires et n’aurait pas prié le Seigneur de le leur octroyer.

Luc lui fait dire : « Père, pardonne- leur car ils ne savent pas ce qu’ils font.» (Luc 23/34)

VI) Les miracles de Jésus qui prouvent sa déification

Les Evangiles citent trente cinq (35) miracles du Christ comme étant des preuves indiscutables de sa

Parmi ces derniers figurent sa naissance sans géniteur, les faits de ressusciter les morts, de guérir les malades, la connaissance de l’avenir et bien d’autres…. Les miracles sont un don divin.

Le Coran les a cités avec insistance en affirmant qu’ils sont hors du commun et qu’ils ont été accomplis avec l’aide du Tout Puissant?

Il dira aux Israélites : « En, vérité je vous apporte un signe de la part de votre Seigneur ; je formerai pour vous avec de la glaise un oiseau ; je soufflerai dessus et par la permission de Dieu, il sera un oiseau vivant.

Je guérirai l’aveugle et le lépreux, ressusciterai les morts par la permission de Dieu. Je vous apprendrai ce que vous mangez et ce que vous cachez dans vos demeures. En cela il y aura certainement un signe pour vous, si vous êtes vraiment croyants.?

Les textes évangéliques confirment la véracité de ce verset. Lorsque Jésus réalisait ces prodiges, il assurait qu’il les exécutait avec l’assistance de Dieu et ne se les attribuait pas.

Il a dit : « En réalité, c’est par l’esprit de Dieu que je chasse les esprits mauvais.» Matthieu 12/28) et « En réalité, c’est avec la puissance de Dieu que je chasse les esprits mauvais.» (Luc 11/20). Quand il vint pour ressusciter Lazare, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m’avoir écouté.

Je sais que tu m’écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens-là qui m’entourent afin qu’ils croient que tu m’as envoyé.» (Jean 11-40/41). Il a exprimé sa gratitude, humblement, à Dieu pour avoir répondu à ses implorations et pour avoir redonné la vie au mort.

De la même façon, il leva les yeux vers le ciel et invoqua l’assistance du Très-Haut pour pouvoir donner à manger à de nombreuses foules à partir de cinq pains et de deux poissons. Il leva les yeux vers le ciel et remercia Dieu. (Matthieu 14/19).

Lorsqu’on lui apporta le sourd-muet, puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l’homme «Effata» ce qui signifie ouvre-toi.

Aussitôt les oreilles de l’homme s’ouvrirent sa langue fut déliée et il se mit à parler normalement. (Marc 7-34/35)

son soupir et ses prières arrivèrent à Dieu et ce dernier ne l’a pas déçu. Parlant de tous ses miracles, il n cessait de répéter : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. (Matthieu 28/18)

Tout ce qui lui est parvenu est un don de Dieu. S’il avait été un dieu, ses miracles auraient été intrinsèques à sa nature divine, il n’aurait eu pas besoin de quelqu’un pour les lui accorder ou pour les lui refuser.

Signalons, ici, que le diable a reçu le même pouvoir et cela ne signifie en aucun cas, qu’il est un dieu. Essayant de tenter le Christ par tous les royaumes de la terre.

Le diable lui dit : « Je te donnerai toute cette puissance et les richesses de ces royaumes ; tout cela m’a été remis et je peux le donner à qui je veux. (Luc 4/6) Jésus a assuré qu’il ne dispose d’aucun pouvoir ni d’aucune force, sans l’aide de Dieu. « Je ne peux rien faire par moi-même. » (Jean 5/30).

Ces miracles ne sont, au fond, que les dons divins qui prouvent qu’il est envoyé par le Tout Miséricordieux : « Les œuvres que je fais, celles-là mêmes que le Père m’a donné à accomplir, parlent en ma faveur et montrent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé témoigne aussi en ma faveur.» (Jean 5-36/37»)

Les contemporains du fils de Marie ont vu ses miracles, ils savaient que ces derniers étaient des dons de Dieu qu’IL accorde à ses messagers.

Personne parmi eux n’a prétendu que le Messie était un Dieu. Quand, devant une foule nombreuse, il chassa l’esprit mauvais chez l’enfant possédé : Et tous furent impressionnés par la grande puissance de Dieu. (Luc 9/43).

Il soigna également une femme au dos courbé : Et aussitôt la femme se redressa et se mit à louer Dieu. (Luc 13/13).

Jésus ordonna, en présence d’une assistance dense, à un paralytique de se lever et de marcher : Quand la foule vit cela, elle fut remplie de crainte et loua Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes. (Matthieu 9/8).

Ils ne doutèrent point qu’il était un homme et non un dieu, le Guérisseur Parfait a une grosse part dans la guérison de l’handicapé. C’est, d’ailleurs, ce qu’a dit de lui l’aveugle à qui il a fait recouvrer la vue.

Ils lui demandèrent : «Comment donc tes yeux ont été guéris. » Il leur répondit : «C’est un homme appelé Jésus…..et je voyais.» (Jean 9/10). Est-ce que les personnes qui parlent de la déification du Christ par le fait d’avoir fait récupérer la vue à ce non voyant sont-elles mieux placées que celui-ci? L’aiment-elles plus que lui?

Connaissent-elles ses capacités tout autant que lui? Quand il parla sévèrement aux eaux de la mer et à la tempête, il fut obéi.

Les témoins de cette scène n’ont jamais dit que Jésus était un dieu, en dépit de l’importance du phénomène mais ils ont admiré le pouvoir de l’homme Jésus. Ils dirent : «Quel genre d’homme est-ce pour que même le vent et les flots lui obéissent ?» (8/27)

Lorsque Marthe lui demanda de faire revivre son frère Lazare, elle lui attesta qu’elle sait que ces miracles émanent de Dieu afin de soutenir son prophète dans sa mission. Elle lui a assuré : « Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas.» (Jean 11/22).

Pierre, le chef des apôtres s’adressant aux foules insistait sur ce concept : « Gens d’Israël, écoutez ce que je vais vous dire.

Jésus de Nazareth était un homme dont Dieu vous a démontré l’autorité en accomplissant par lui toutes sortes de miracles et de signes prodigieux au milieu de vous.» (Les actes des apôtres 2/22).

Nicomède, un des responsables pharisiens, se rendit compte du secret de ces manifestations hors du commun qui procèdent du Créateur et qui sont données à Jésus pour ne jamais le quitter. Nicomède vint le voir une nuit.

Il lui dit : «Maître, nous savons que Dieu t’a envoyé pour nous apporter cet enseignement, car personne ne peut faire des signes miraculeux comme tu en fais si Dieu n’est pas avec toi.» (Jean 3/2)

Les Evangiles rapportent que ces faits extraordinaires ne sont qu’un don de Dieu.

Jésus craignait, parfois, de rater leurs concrétisations lors de certaines situations. Ainsi, lorsqu’il se présenta devant le cadavre inerte de Lazare, il a eu peur d’échouer dans sa tentative.

Mais quelques-uns parmi les Juifs dirent : « Lui qui a guéri les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir?» Alors, à nouveau, Jésus frémit intérieurement. (Jean 11-37/38).

Souvent, les Pharisiens lui demandaient l’accomplissement de miracles, mais tantôt il lui était impossible de leur répondre positivement et tantôt il leur refusait, volontairement, de concrétiser ce défi.

Poussant un profond soupir, il dit : «Pourquoi les gens d’aujourd’hui réclament-ils un signe miraculeux ? En vérité, je vous le déclare, il ne sera pas donné un signe à cette génération.» Puis il les quitta, remonta dans la barque et partit pour l’autre pour l’autre rive du lac. (8-11/13).

Cependant, lorsque les Juifs, de plus en plus nombreux, affluaient vers lui et lui réclamaient des miracles, il leur rétorqua : « Génération mauvaise et adultère qui réclame un signe ! En fait de signe, il ne lui en sera pas donné. (Matthieu 12-36/38).

D’autre part, si ces miracles étaient le signe de sa déification, pour quelle raison ordonnait-il de les dissimuler? N’étaient-ils pas la marque de sa réalité?

Il avait recommandé au paralytique : «Ecoute bien, lui dit-il, ne parle de cela à personne.» (Marc 1/44) Il répéta le même conseil aux deux aveugles : « Ecoutez bien, leur dit-il, avec sévérité, personne ne doit le savoir.» (Matthieu 9/31).

Au troisième non voyant de la localité de Bethsaïda, il fit retrouver la vue et lui avait enjoint de ne pas entrer au village. Alors Jésus le renvoya chez lui en lui disant ; « N’entre pas dans le village.» (Marc 8/26).

Ses adversaires complotaient contre lui, il le sut et s’éloigna d’eux. L’ayant appris , Jésus se retira de là. Beaucoup le suivirent, il les guérit tous. Il leur commanda, sévèrement, de ne pas le faire connaître . (Matthieu 12-15/16).

Jésus, en cachant ses miracles à ses contemporains, tenait à ne pas les éloigner de la nature de sa mission mais si les dit-miracles étaient la marque de sa déification, il aurait été obligé de le leur signaler.

Selon La Bible, les miracles en eux-mêmes ne sont point l’apanage des seuls prophètes. La grande stupéfaction consiste dans le fait que les Chrétiens considèrent les prodiges de Jésus – Que la bénédiction de Dieu soit sur lui – comme étant des preuves de sa déification alors que d’autres personnes ont matérialisé des prodiges pareils mais elles ne sont pas, pour autant, considérées comme des dieux.

Toujours d’après La Bible, les croyants en Jésus ont concrétisé des actes plus convaincants que ceux du maître et c’est lui-même qui l’affirme : Oui, je vous le déclare, c’est la vérité celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes. (Jean 14/12).

Ils seront donc en mesure de guérir les malades, de ressusciter les morts, mieux encore ils seront capables de faire des choses impossibles et malgré cela ces œuvres ne servent point démontrer que leurs auteurs sont des dieux.

Encore une fois, La Bible proclame que la concrétisation des miracles ne justifie ni la sincérité ni même la réalité de la foi de ceux qui les ont concrétisés, prophètes soient-ils ou dieux.

Jésus a annoncé que des tartuffes exécuteront des merveilles au nom du Christ, mais celui-ci a déclaré : Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : « Seigneur ! Seigneur ! » qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

Au jour du Jugement, beaucoup me diront : « Seigneur ! Seigneur, c’est en ton nom que nous avons été prophètes, c’est en ton nom que nous avons chassé les esprits mauvais ; c’est en ton nom que nous avons accompli de nombreux miracles.

Alors, je leur déclarerai : je ne vous ai pas connus, allez-vous-en loin de moi vous qui commettez le mal !» (Matthieu 7-21/23).

Ces hypocrites et menteurs effrontés furent capables de réaliser des miracles mais ils ne pourront confirmer leur droiture et l’authenticité de leurs croyances et encore moins les faits d’être des prophètes ou des dieux. La personne aux mauvaises intentions crée plusieurs actions inimaginables. Elle les fait avec l’aide du diable et sa puissance.

Paul a écrit : L’être méchant viendra avec la puissance de Satan, il accomplira toutes sortes de miracles et de prodiges trompeurs. (Thessaloniciens II 2/9)

Association de d’autres personnes à Jésus dans ses miracles

Les vérificateurs parmi les lecteurs de La Bible ont remarqué que des prophètes et autres ont concrétisé des miracles analogues à ceux du fils de Marie la Vierge mais nul d’entre les Chrétiens ne les a qualifiés de dieux.

Les miracles indiquent, tout au plus, que leurs auteurs sont des prophètes, sinon il sera indispensable de reconnaître la déification de tous ceux qui les ont réalisés en sachant que Jésus les a accomplis avec l’assistance de Dieu.

A) La naissance virginale

La naissance de Jésus sans géniteur mâle figure parmi l’un de ses plus grands miracles. Ceux qui se sont attachés à cette venue au monde lui attribuent la divinité.

Le pape Athanase a écrit : « Qui a vu un corps sortir d’une vierge sans un homme et ne reconnaît pas que celui qui est apparu dans le corps est lui-même le Créateur et le Maître de tous les corps? »

Mansour Yassâ va encore plus loin et a enregistré : « Si Jésus n’est pas issu du ventre d’une vierge, il serait tout simplement un homme. »

En réalité, c’est là sa véritable nature car certaines créatures ressemblent au Christ sur ce plan bien précis. Le père de l’ensemble des êtres vivants, l’humanité comprise, ne descend ni d’un homme ni d’une femme et la création d’Adam est plus grande et plus parfaite. Notre premier ancêtre a été crée homme parfait.

Il n’est pas passé par les différentes étapes que celles de Jésus qui s’est formé, en tant qu’embryon puis fœtus dans le ventre de sa mère, puis a grandi, ensuite s’est développé et enfin a mûri.

La venue au monde sans mâle d’un nouveau-né est certes un miracle qui cause l’ébahissement mais elle ne peut, en aucun cas, être la marque de la déification de ce bébé.

Si elle l’était, tous les animaux seraient des dieux, tout comme nos deux ancêtres Adam et Eve. Le premier nommé a été créé sans mâle ni femelle et la seconde est née d’Adam et n’a point de mère.

Dieu nous a gratifié cette information dans son Coran : ? Pour Allah, Jésus est comme Adam qu’IL créa de poussière, puis Il lui dit : « Sois ! » et il fut ?

En dépit de la similitude concernant la naissance d’Adam et de Jésus sans père sauf que le père des hommes se distingue par rapport au fils de Marie par plusieurs aspects.

Adam n’est pas sorti des impuretés du corps humains et entre deux menstrues. Dieu a ordonné aux anges de se prosterner devant lui et lui apprit à parler.

Il avait d’abord habité le Paradis puis, une fois descendu sur terre, il l’a interpellé sans intermédiaire. Jésus et d’autres que lui n’ont point savouré ces privilèges.

Pourquoi donc les Chrétiens n’ont pas déifié Adam qui a joui de tous ces avantages?

Melkisédec, prêtre de la cité de Salem du temps d’Abraham a dépassé Jésus dans ce miracle, conformément à La Bible puisqu’il n’a ni père ni mère car il est né après sa mort.

Il a existé avant toutes choses et demeurera éternel Ce Melkisédec était roi de Salem et prêtre du Dieu très haut….On ne lui connaît ni père ni fils…

On ne parle nulle part de sa naissance ou de sa mort. Il est semblable au Fils de l’homme, il demeure prêtre pour toujours. (Les Hébreux 7-1/3).

Pour quel motif les Chrétiens n’ont-ils pas classé Melkisédec parmi les dieux? Les anges, non plus, ne descendent pas de parents et ils ne sont pas vénérés comme des dieux par les croyants en la mission de Jésus.

Ainsi donc la naissance virginale – phénomène relativement unique - durant le cours de l’Histoire de l’humanité, ne peut servir comme authentification de la déification

B) Le miracle de la résurrection des morts

Sans doute, le miracle de redonner la vie aux morts est un des miracles de Jésus les plus prodigieux. Le Coran le confirme et il insiste qu’il émane de Dieu. ?

Il dira aux Israélites : « En, vérité je vous apporte un signe de la part de votre Seigneur ; je formerai pour vous avec de la glaise un oiseau ; je soufflerai dessus et par la permission de Dieu, il sera un oiseau vivant.

Je guérirai l’aveugle et le lépreux, ressusciterai les morts par la permission de Dieu. Je vous apprendrai ce que vous mangez et ce que vous cachez dans vos demeures. En cela il y aura certainement un signe pour vous, si vous êtes vraiment croyants. ? Mais les Chrétiens refusent de soumettre la force du Messie à la volonté de l’Omnipotent et à sa Permission.

Ils sont convaincus que le fils de Marie a exécuté ces prodiges de par sa puissance et sa volonté propres. Car de même que le Père relève les morts et leur donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut… Car de même que le Père est la source de la vie, de même il a accordé au Fils d’être source de vie. (Jean 5-21/27).

Si nous méditons avec attention ce passage, nous nous rendrons compte qu’il s’agit des dons divins accordés à son prophète, nous trouvons l’expression «de même il a accordé au Fils». « Je ne peux rien faire par moi-même.» (Jean 5/21).

Et en poursuivant la lecture dans le même paragraphe, nous nous apercevrons de la réponse très claire que Jésus donne aux croyants. « Je ne cherche pas à faire ce que je veux, mais ce que veut celui qui m’a envoyé.» (Jean 5/30).

Enfin, il a fini son discours en déclarant : « Je ne peux rien faire par moi-même. Je juge d’après ce que Dieu me dit.» (Jean 5/31). Les Chrétiens, cependant, persistent à croire que la résurrection des morts est une preuve incontestable de sa vénération et de sa déification.

Ils feignent d’oublier des textes bibliques qui ont attribué à des êtres humains, autres que le Christ, le même phénomène. Pour quelle raison ne considèrent-ils pas ces humains comme des dieux?

Le refus de l’Eglise de déférer à ces personnes la déification annule la preuve que Jésus est Dieu à cause du miracle de la création. Si Jésus a ressuscité Lazare (Voir Jean 11-41/44), le prophète Elie a fait revenir à la vie le fils de la veuve. Elie dit à la femme : « Donne-moi ton fils. »

Puis il le coucha sur son lit, ensuite il invoqua le Seigneur en disant : « Seigneur, mon Dieu, veux-tu du mal même à cette veuve chez qui je suis venu en émigré, au point que tu fasses mourir son fils?» Elie s’étendit trois fois sur l’enfant en disant : «Seigneur, mon Dieu que le souffle de cet enfant revienne en lui. » Le Seigneur entendit la voix d’Elie et le souffle de l’enfant revint en lui, il fut vivant. (Les Rois I 17-19/24).

Pour cela, le Siracide interpella Elie : Toi qui as fait lever un défunt de la mort et du séjour des morts par la parole du Seigneur. (Le Siracide 48-5/6).

Elisée également a ressuscité – avec la permission de Dieu – le fils de Shounamite, l’Israélite Elisée arriva à la maison et en effet, le garçon état mort, étendu sur son lit. Elisée entra, s’enferma avec l’enfant et pria le Seigneur.

Puis il se coucha sur l’enfant et mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains ; il resta étendu sur lui, le corps de l’enfant se réchauffa. Elisée descendit dans la maison, marchant de long en large, puis il remonta s’étendre sur l’enfant.

Alors le garçon éternua sept fois et il ouvrit les yeux. (Les Rois II 4-32/36). Le même Elisée, une fois mort et enterré, a fait revenir à la vie un homme fraîchement décédé que ses proches ont inhumé dans la tombe même du prophète.

Comme des gens ensevelissaient un homme, on aperçut une de ces bandes ; ils déposèrent en hâte l’homme dans la tombe d’Elisée et ils partirent. L’homme toucha les ossements d’Elisée ; il reprit vie et se dressa sur ses pieds. (Les Rois II 13/21).

Ce qui étonne vraiment c’est que les Chrétiens décernent la déification au fils de Marie la Vierge car il ressuscite les morts et en même temps, ils attribuent le même miracle aux apôtres sans faire d’eux pour autant des dieux.

Il y avait à Jaffa une femme croyante appelée Tabitha. Ce nom signifie gazelle. Elle était continuellement occupée à faire du bien et à venir en aide aux pauvres.

En ce temps-là elle tomba malade et mourut. Après avoir lavé son corps, on le déposa dans une chambre, en haut de la maison…. Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux et pria.

Puis il se tourna vers le corps et dit: «Tabitha, lève-toi!» Elle ouvrit les yeux et quand elle vit Pierre, elle s’assit. (Les actes des apôtres 9-36/41). Quelle est donc la différence entre ce qu’a fait le Christ et ce qu’a fait Pierre? N’est-ce pas que le tout a été réalisé avec l’Accord de Dieu et de Sa Puissance?

Tous les disciples – d’après la Bible - seront en mesure de ressusciter les morts. Jésus en personne le leur a promis : En
chemin, prêchez et dites : « Le royaume des cieux s’est approché.

Guérissez les malades, rendez la vie aux morts, purifiez les lépreux, chassez les esprits mauvais. (Matthieu 10- 7/8)

Les Chrétiens qui avancent l’idée de la déification de Jésus du fait qu’il a ressuscité les morts semblent ignorer les textes décrivant de la mort du Messie.

Il n’a pas pu empêcher la mort de le frapper. Il lui était impossible de se faire ressusciter par ses propres capacités jusqu’au moment où Dieu a décidé de lui redonner la vie.

Le nombre des textes qui parlent de cette réalité a atteint quinze, citons, entre autres, « Dieu a relevé de la mort ce Jésus dont je parle.» (Les actes des apôtres 2/32) et « Ainsi vous avez fait mourir le maître de la vie. Mais Dieu l’a ramené d’entre les morts.» (Les actes des apôtres 3/15)

et « Jésus de Nazareth, celui que vous avez cloué sur la croix, Dieu l’a ramené d’entre les morts.» (Les actes des apôtres 4/10) La thèse de la déification du Christ par ce miracle est annulée.

Ce prodige, en vérité, est exceptionnel et Dieu l’a accordé à ce prophète que le Salut et la Bénédiction de Dieu soient sur lui.

C) Le miracle de la guérison des malades

Les Chrétiens produisent comme preuves de la déification de Jésus son pouvoir de guérir les malades.

Le pape Athanase a enregistré : « Qui donc l’a vu en train de soigner les maladies qui touchent le genre humain et persiste à croire qu’il est un homme et non un dieu? Il a purifié les lépreux et a fait marcher les boiteux. »

Mais le même Athanase et ceux qui sont en parfait accord avec lui au sujet de cette déification rejettent cette réalité que la Bible a citée, à savoir que le Christ guérissait les malades avec l’appui de Dieu et non pas par sa puissance personnelle.

Ce Jésus issu de Nazareth, vous savez comment Dieu lui a conféré l’onction d’esprit Saint et de puissance ; il est passé partout en bienfaiteur, il guérissait tous ceux que le diable tenait asservis, car Dieu était avec lui. ((Les actes des apôtres 10/38).

Si Jésus a guéri les lépreux (Voir Matthieu 8/3) Elisée aussi avait soigné la lèpre de ceux qui étaient atteint par ce mal et par d’autres maux. Ses descendants exercèrent les mêmes miracles.

Elisée envoya un messager pour lui dire : « Va ! Lave-toi dans le Jourdain, ta chair deviendra saine et tu seras purifié … La lèpre de Naamân va s’attacher sur toi et à ta descendance pour toujours.» Ghéhazi quitta Elisée : il était lépreux et blanc comme de la neige. (Les Rois II 5- 10/27).

Suivie, si Dieu le veut ...


Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 1:21 am

D) La prédiction de l’avenir

Jésus a annoncé plusieurs événements qui se sont déroulés comme il les avait prédits. Il avisa aux deux élèves qu’il avait envoyés pour sacrifier les agneaux de la Pâque de ce qu’ils allaient entendre et voir (Voir Marc 16-12/14).

Aussitôt, Pierre lui dit : « Seigneur, tu sais tout.» (Jean 21/17).

Il savait que personne n’était monté l’ânon attaché au village Bethfadjî. Le moine Ibrahîm Sa‘îd a mentionné : « Un nouvel argument prouve que Jésus a une connaissance de l’avenir, précise et détaillée, qui ne souffre ni doute ni interprétation, c’est là une autre justification de la gloire modeste qui est propre au Messie. ».

Mais le Messie n’a pas été le seul à prédire l’avenir, Jacob fit la même chose, avant lui : Jacob convoqua ses fils et leur dit : « Rassemblez-vous tous pour que je vous annonce ce qui vous arrivera dans l’avenir.» (La Genèse 49- 1/27).

Des informations pareilles dans la Bible sont nombreuses (Samuel I 19-23/24) (Les Rois II 4-8/18 et 8-12/13) (Jean 11-49/52)

Il est signalé dans le portrait du faux prophète Balaam, fils de Béor, que Moïse a tué : Oracle à celui qui entend les paroles de Dieu, le Très-Haut, qui voit ce que montre le Puissant quand il tombe en extase. (Les Nombres 24/16).

Ce mécréant, selon les divers livres de la Bible, a auguré de plusieurs conjonctures qui se sont avérées vraies par la suite.

Le fils de Marie connaissait des choses mais il ignorait d’autres, il ne connaissait pas le nombre de pains dont disposait ses disciples (Voir Matthieu 15/34) tout comme il avait affirmé ne pas connaître la fin du monde (Voir 13-32/33).

Le savantissime Dîdât a fait remarquer que les Chrétiens ne doivent pas citer tous les évènements prédits par Jésus, car ils lui font dire des mensonges comme, par exemple, sa résurrection avant l’extinction de sa génération. Ce retour de Jésus n’a pas eu lieu jusqu’à ce jour.

E) Hégémonie sur les démons

Jésus détenait la suprématie sur les démons (Voir Matthieu 12-27/28), mais il n’était pas le seul à jouir de cet avantage, d’autres personnes possédaient le même miracle. Lorsque les Juifs l’ont accusé qu’il se fait aider par leur chef pour chasser les esprits mauvais ; il leur répondit : «Vous prétendez que je chasse les esprits mauvais parce que Béelzébul m’en donne le pouvoir, qui donne alors le pouvoir à vos partisans de les chasser?» (Matthieu 12/27). Ainsi, il affirma aux fils d’Israël l’exemple de son pouvoir. Il a, également, mis en garde les fidèles contre les impies qui ont chassé les démons.

Il a fait savoir à ces derniers : Au jour du Jugement, beaucoup me diront : « Seigneur ! Seigneur, c’est en ton nom que nous avons été prophètes, c’est en ton nom que nous avons chassé les esprits mauvais ; c’est en ton nom que nous avons accompli de nombreux miracles. » Alors, je leur déclarerai : « je ne vous ai connus, allez-vous-en loin de moi vous qui commettez le mal !» (Matthieu 7-21/23).

Les faux prophètes font dégager les mauvais esprits sans que cela soit une preuve de leur qualité de messagers divins ou d’hommes vertueux et encore moins un argument en faveur de leur déification.

F) Autres miracles divers

Les Evangiles citent différents miracles de Jésus comme la transformation de l’eau en vin (Voir Jean 2-7/9), le fait de donner à manger à des foules innombrables à partir de cinq pains (Voir Matthieu 14-19/21), la sécheresse du figuier (Voir Matthieu 21- 18/19).

Le pape Athanase a consigné : « Qui a vu la transformation de la nature de l’eau et son changement en vin et ne comprend pas que celui qui a opéré cela est le maître de la nature des eaux et leur créateur?... Quand, ave cinq pains, il a rassasié cinq mille personnes et qu’une nourriture abondante est restée, n’a-t-il pas montré, par ce truchement, sa véritable nature, à savoir qu’il est le Dieu lui-même qui s’occupe de l’ensemble de ses créatures? »

Les Chrétiens ne manquent pas de citer encore comme miracle la grande obscurité qui enveloppa la terre lors de sa prétendue crucifixion (Voir Matthieu 27/45) et qui ne laisse aucun doute qu’il est bien un Dieu et le Fils de Dieu. D’autres font remarquer l’obéissance que lui témoignent les vents et la mer et concluent qu’ils maîtrisent tous les éléments de la nature.

Soudain une grande tempête s’éleva sur le lac si bien que les vagues recouvraient la barque. Mais Jésus dormait. Les disciples s’approchèrent de lui et le réveillèrent en criant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous allons mourir!» Jésus leur répondit : « Pourquoi avez-vous peur ? Comme votre confiance est faible.» Alors, il se leva et parla sévèrement au vent et à l’eau du lac et il se fit un grand calme. Tous étaient remplis d’étonnement et disaient : « Quel genre d’homme est-ce pour que même le vent et les flots lui obéissent ? » (Matthieu 8-23/28).

Devant de tels pouvoirs, se disaient-ils naïvement, comment une personne ne peut-elle pas croire que Jésus est Dieu. Certains rappellent qu’il a jeûné durant quarante jours et qu’il n’a ressenti aucune faim, ce qui est impossible pour les humains et cela constitue une autre preuve de sa déification. (Voir Matthieu 4-1/2). Il est encore monté au ciel et a pris place à la droite de Dieu et c’est là un privilège réservé à Jésus pour les attributs divins dont il est nanti et qu’aucun être humain n’a goûté.

Mais si Jésus a changé l’eau en vin (Voir Jean 2-7/9), Moïse modifié l’eau en sang, suivant l’ordre de Dieu : « Tu prendras de l’eau du Fleuve et la répandras à terre ; l’eau que tu auras prise du Fleuve deviendra du sang.» (L’Exode 4/9). Elisée a encore accompli des prodiges plus extraordinaires que ceux-ci. Il a rempli les récipients vides de la vieille dame d’huile : Elisée dit ; « Va emprunter des vases chez tous tes voisins, des vases vides, le plus que tu pourras, puis rentre, ferme la porte sur toi et sur tes fils et verse dans ces vases ; chaque vase, une fois rempli, tu le mettras de côté.» Elle le quitta, ferma la porte sur elle et sur ses fils.

Ceux-ci lui présentaient les vases et elle versait. Quand les vases furent remplis, elle dit à son fils : « Présente-moi encore un vase!» Il lui répondit : « Il n’y a plus.» Alors l’huile cessa de couler. Elle vint informer l’homme de Dieu qui lui dit : « Va, vends l’huile et paie ta dette, ensuite tu vivras, toi ainsi que tes fils avec ce qui reste.» (Les Rois II 4-3/7).

Si le Christ a donné à manger à cinq cent élèves à partir de cinq pains (Voir Matthieu 14-19/21), Dieu qu’il soit Glorifié et Exalté a fait nourrir les fils d’Israël – et ils étaient environ six cent mille (600.000) personnes- de la manne, pendant quarante ans. (Voir l’Exode 16-35/36).

Si le figuier a séché parce que Jésus le lui a ordonné (Voir Matthieu 21-18/19), le bâton de Moïse s’est modifié en dragon (Voir l’Exode 7/9) et c’est plus fascinant que la sécheresse du figuier qui peut être soumis à la loi de la nature alors que la métamorphose du bâton en dragon ne peut être un phénomène physique normal : elle est tout simplement un véritable miracle.

La soit–disante obscurité provoquée suite la crucifixion de Jésus ne peut être - en aucun cas - plus sombre que celle qui s’est déroulée en Egypte pendant trois jours à l’occasion de la révolte des fils d’Israël contre Moïse.

Moïse étendit sa main vers le ciel et, pendant trois jours il eut des nuages opaques sur tout le pays d’Egypte. Pendant trois jours, personne ne vit son frère, ni ne bougea de sa place. (L’Exode 10-22/23).

De la même façon, lorsque Josué guerroyait contre les Amorites et que le sabbat allait commencer, il interpella son Seigneur et lui dit : Josué parla au Seigneur et dit en présence d’Israël « Soleil, arrête-toi sur Gabaon, lune, sur la vallée d’Ayyalôn.

Et le soleil s’arrêta et la lune s’immobilisa jusqu’à ce que la nation se fût vengée…. Le soleil s’immobilisa au milieu des cieux et il ne se hâta pas de se coucher pendant près d’un jour entier.» (Josué 10-12/13). L’arrêt du soleil n’implique pas la déification de Josué.

Cette halte du soleil est plus anormale que sa dissimulation pendant trois jours. Le soleil peut être voilé par les nuages et le phénomène est courant alors que la rotation de la terre sur elle-même est plus difficile à obtenir.

Le miracle accordé par Dieu au prophète Esaïe est encore plus fantastique. L’Omnipotent, sur imploration de Son prophète, a opéré une marche arrière au soleil afin de montrer au roi Ezékias l’authenticité des promesses célestes. (Voir Les Rois II 20-10/11). Le Siracide a dit à son sujet : De son temps le soleil rétrograda (Le Siracide 48/23).

En dépit de tout cela, personne ne dit que Esaïe est Dieu. Si la nature a obéi à Jésus, elle s’est également soumise aux ordres des prophètes. Le feu a entendu puis exécuté le commandement du prophète Elie qui a clamé à l’intention d’un officier du roi : « Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et qu’il te dévore, toi et tes cinquante hommes.».

Les eaux du fleuve, aussi, écoutèrent les ordres d’Elie : Alors Elie enleva son manteau, le roula et en frappa les eaux qui se séparèrent. Ils (Elisée et Elie) passèrent tous deux à pieds secs. (Les Rois II 2- 7/8).

Les exégètes du livre de l’Apocalypse nous parlent de deux lampes qui symbolisent Moïse et Elie : Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. Si quelqu’un veut leur nuire, un feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis. Oui, si quelqu’un voulait leur nuire, ainsi lui faudrait-il mourir.

Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, et nulle pluie n’arrose les jours de leur prophétie. Ils ont le pouvoir de changer l’eau en sang et de frapper la terre de sortes de fléaux autant qu’ils le voudront. (L’Apocalypse 11-4/6).

Son jeûne de quarante jours ne signifie pour autant qu’il est Dieu puisqu’à la fin : il eut faim et si son jeûne et sa patience prouvent qu’il est Dieu, sa faim va à l’encontre de l’idée de la déification et démontre, au contraire, qu’il est un être humain.

Moïse s’est abstenu de manger et de boire pendant une période analogue : « Je suis resté sur la montagne quarante jours et quarante nuits sans manger de pain ni boire d’eau.» (Le Deutéronome 9/9).

et Elie qui a pris une nourriture et qui après cela s’est privé d’aliments et de boissons :Fortifié par cette nourriture, Elie marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu. (Les Rois I 19-4/6).

Les Chrétiens parlent de l’Ascension de Jésus au ciel et insistent sur le fait qu’il s’est installé à la droite de Dieu, il leur sera alors rétorqué qu’Elie a connu le même sort sans qu’il soit crucifié, giflé ou insulté. (Voir les Rois II 2-11/12).

Hénok a été enlevé par Dieu. (Voir la Genèse 5/24) L’Eglise a ajouté dans l’Evangile de Marc l’idée que Jésus s’est assis à la droite de Dieu (Voir Marc 16/19). Ce concept ne peut être réel, il symbolise la place importante du Messie auprès du Créateur.

On retrouve le même avis dans ce verset exposé par le prophète Michée dans le livre des Chroniques : «J’ai vu le Seigneur assis sur son trône et toute l’armée des cieux debout à sa droite et à sa gauche.» (Les Chroniques II 18/18)

Les textes qui rejettent la déification de Jésus

Les vérificateurs pensent que les

circonstances vécues par Jésus tout le long de sa courte vie repoussent la conviction des Chrétiens qui voient en lui Dieu ou le Fils de Dieu. Le Dieu ne peut être enfanté, circoncis et frappé, IL ne mange pas, ne boit pas ….et ne connaît pas la mort.

L’affirmation des Chrétiens que ces actes émanent de son côté humain et non de sa nature divine est refusable car ils ne disent pas que Dieu s’est personnifié dans Jésus comme une gandoura ou un turban qu’il peut mettre ou enlever. Ce qui provient de lui découle du Dieu personnifié, comme ils le disent, autrement ils seront obligés de reconnaître qu’il est un homme, ce qui est la stricte vérité.

Aghanatius, dans son épître aux Romains, a écrit : « Permettez-moi de ressembler aux douleurs de mon Seigneur.» Le moine Origène (vers 186 à 254).

qui s’est châtré pour gagner le royaume des cieux, a enregistré dans son exégèse de l’épître aux Romains : « A cause de la fusion du Verbe et du corps, tout ce qui se rapporte au corps concerne également le Verbe et tout ce qui touche le Verbe sera attribué au corps. »

On peut dire que le Verbe, incarné dans le corps, avait mangé, bu, dormi et souffert. Quiconque attribue ces actes au seul corps aura menti. Les deux métropolitains Youcef Rayâ et Kirlîs Bastrous ont écrit : « Nous pouvons dire clairement que Dieu a pris une forme humaine, qu’il a été enfanté , qu’il a eu faim et soif, qu’il a souffert, qu’il est mort, qu’il a été ressuscité et qu’il est monté au ciel. »

Parmi les personnes qui parlent d’une seule nature et rejettent l’hérésie de la double nature, figure le pape Athanase (vers 295 à 373). Il a formulé, lors du concile de Nicée, la loi de la foi : « Ce Dieu unique est fils de Dieu par l’Esprit et fils de l’homme par le corps. Le fils unique n’a point deux natures.

Nous serons obligés, dans ce cas, de nous prosterner devant l’une (la divine) et pas devant l’autre (l’humaine).

Le Dieu personnifié a une seule nature, nous devons nous prosterner une seule fois devant son corps.» Il répétait très souvent : « Le Fils de Dieu est lui-même le fils de l’homme et le fils de l’homme est lui-même le Fils de Dieu. »

Saint Grégorius, évêque de Naïsis (mort en 395), dans le cadre de son explication du verset (Voici mon fils que j’aime.)

a noté : « Ne réclamez pas de père pour lui sur terre, ne demandez pas pour lui une mère dans les cieux, n’établissez pas de différence entre ses deux natures divine et humaine. Si tu vois mon fils avoir faim ou soif, dormir ou souffrir….ne crois pas que cela concerne son seul corps sans son côté divin.

Si tu vois mon fils guérir les malades, soigner les lépreux par la parole et faire des yeux avec de l’argile, ne pense pas que cela est du seul ressort de sa nature divine sans son aspect corporel car les oeuvres miraculeuses n’émanent pas d’une nature et les œuvres habituelles proviennent de l’autre. » Saint Jean appelé – Chrysostome dit bouche d’or – (vers 344 à 407) a dit : « Les deux natures divines et humaines se sont assemblées complètement en Jésus au point de pouvoir affirmer : cet homme est Dieu. »

Saint Cyrille pape d’Alexandrie (vers 380 à en 444) et guide de l’Eglise pendant le concile d’Ephèse en 430, dans une lettre à l’empereur Théodose II a écrit : « Nous ne séparons pas la nature humaine de Jésus de sa nature divine, nous ne dissocions pas le Verbe du corps après cette union inintelligible que nous ne pouvons pas expliquer.

Nous reconnaissons que Jésus l’unique jouit de deux natures réunies en un seul et composé des deux. Il ne s’agit ni de leur destruction ni de leur mélange mais bien d’un assemblage, noble et parfait, effectué d’une manière merveilleuse. » Il disait également : « Jésus le Messie est l’un des trois membres de la Sainte Trinité, sa nature humaine est unie avec sa nature divine, il n’est donc pas question de leurs disjonctions.

Kirs Lis est l’un des plus célèbres partisans du concept (Le Dieu a souffert) THEOPASCHITES, dans le douzième de ses mandements qu’il a publiés, a enregistré : « Est mécréant celui qui nie que le Verbe Dieu a souffert dans son corps, qu’il a été crucifié dans son corps, qu’il a goûté la mort dans son corps et qu’il a été le premier des dormeurs.»

Il est convaincu que l’association des deux natures fait partie des Attributs de Dieu et de Ses Particularités. Il a affirmé : « Sa nature divine ressent les mêmes impressions et les mêmes sentiments que sa nature humaine et participe avec elle dans toutes ses œuvres.

Si sa nature humaine souffre, sa nature divine endure des tortures analogues à cause de la liaison trop forte entre les deux essences. Aussi insiste t-il – Cyrille - sur le fait que le corps du Christ mérite la vénération et par conséquent la prosternation.

Il a encore mentionné : « Le corps particulier de Jésus le Messie, le Fils unique est digne de la prosternation devant lui. » L’anbâ Grégorius rapporte au sujet de son successeur, le pape Dioscore I et vingt-cinquième patriarche de l’Eglise orthodoxe d’Alexandrie (mort en 457).

cette affirmation : « La nature divine du Christ ne s’est pas mélangée avec sa nature humaine, elles ne se sont pas mêlées et ne se sont pas changées l’une en l’autre. Elles se sont unies, non point pour s’assembler et s’accompagner, mais pour s’unir dans le vrai sens du mot. Si les deux natures se sont donc liées, elles formeront l’Unité. Dorénavant, il ne sera plus question de parler de deux natures, autrement cette union ne sera ni juste ni vraie.»

L’évêque de Constantinople, Proclus (mort en 435) dans sa célèbre lettre adressée aux cadres de l’Eglise d’Arménie pour enlever le doute de leurs esprits a écrit : « La nature divine du Christ s’est associée avec la faiblesse de sa nature humaine, c’est-à-dire qu’il a souffert et a connu effectivement les souffrances, la tristesse et la mort du corps.

Celui qui a subi des douleurs morales et physiques, qui a eu soif et faim et qui en fin de compte, mourut puis ressuscita d’entre les morts est bien Jésus-Christ, c’est bien le Verbe personnifié, c’est-à-dire le deuxième membre de la Trinité. » Selon cette version, on peut dire que la séparation des deux natures dans le Christ est mentale et ne peut être réelle.

Il n’est pas juste que des personnes étonnées par les nombreuses images du Messie s’y attachent. L’union des deux natures empêche de la présenter comme preuve, le pape Cyrille l’a nommé le pilier de la religion, il a proclamé : « Nous ne permettons pas la séparation des deux natures, nous enseignons seulement la distinction spirituelle entre elles. »

Ainsi, la conviction chrétienne exprimée par la célèbre locution (Une des trois hypostases de la Trinité a souffert dans son corps) n’est point une hérésie mais bien une croyance que les Pères de l’Eglise et, en particulier Origène, Athanase et Cyrille, ont adoptées avant le grand schisme qui a suivi le concile de Chalcédoine en 451.

Cette croyance se perpétua avec les moines Es-Saqisîne et le savant africain Folonjus, elle fut reconnue lors du concile de Constantinople en 553. Le pape Jean II en informa l’empereur Justinien et le sénat de Romain .

Les Orthodoxes orientaux (les Coptes d’Egypte et d’Ethiopie) parlent, de notre époque, d’une seule nature du Christ. Ils rejettent la notion des deux natures qui est, à leurs avis, opposée à l’une des plus importantes certitudes chrétiennes, à savoir la crucifixion de Jésus pour le salut du genre humain.

Ils ne partagent pas l’assurance des Catholiques et des Protestants qui affirment que c’est la nature humaine de Jésus qui a été crucifiée sans sa nature divine. Dans ces conditions « Si le Messie a deux natures après leur union, il serait logique de dire que le salut recherché s’est déroulé par le biais de son corps car c’est ce corps qui a subi la crucifixion.

Pour cela, cette façon de mourir du Christ ne peut entraîner la félicité éternelle des hommes puisque celui qui est mort pour le monde n’est qu’un homme simplement. »

Sa seule nature humaine est insuffisante pour sauver tous les êtres humains car elle est limitée, elle ne peut effacer les péchés illimités. Ceux-ci, pour être supprimés, ont besoin d’un Sauveur à la puissance sans borne et cela implique que les deux natures du crucifié se sont unies en une seule nature.

Nous pouvons comprendre cette prétendue relation des deux natures en méditant à propos de deux actes opposés exécutés en une seconde par le fils de Marie.

Le premier concerne sa nature humaine et le second se rapporte à sa nature divine. C’est le miracle de la femme qui souffrait des pertes de sang durant douze ans : Elle s’approcha de Jésus par derrière et toucha le bord de son vêtement. Aussitôt, sa perte de sang s’arrêta.

Jésus demanda : « Qui m’a touché par derrière ? » Tous niaient l’avoir fait et Pierre lui dit : « Maître, la foule t’entoure et te presse de tous côtés. » Mais Jésus dit : « Quelqu’un m’a touché car j’ai senti une force sortir de moi.» (Luc 8-44/47).

Les Chrétiens lui attribuent la déification parfaite et la nature humaine complète, avec la première il a guéri la malade et n’a pas su par la seconde qui l’a touché et tout cela en une fraction de seconde.

Ce cas que nous relatons ne veut pas dire que nous adhérons à cette croyance de l’union qui a entraîné l’apparition d’un Messie possédant une seule nature dans laquelle se sont associés le côté humain et le côté divin.

Cette conviction est aussi étrange que le concept des deux natures. Il suffit pour l’anéantir d’imaginer un mélange absolu de deux éléments de la matière, l’acide et le sucré. Ce brassage peut être équilibré, ou au contraire inégal, dans le goût.

Mais l’association – suivant la notion des Chrétiens – exige de l’être qui subit cette union qu’il soit, en même temps, acide et sucré afin de réaliser ses deux natures humaine et divine durant toute sa vie terrestre.

Plusieurs dizaines de textes évangéliques rappellent la faiblesse humaine de Jésus, ils évoquent son refus d’être déifié et annulent les motifs de ceux qui le déifient.

Il existe quatre catégories de ces raisons :

A) La première catégorie :

Ce sont les textes qui démontrent l’incapacité de Jésus et son renoncement à être Maître Suprême et Dieu, par conséquent il n’est pas un homme achevé ni un Dieu intégral, il était tout simplement un homme, comme le reconnaît une certaine minorité de Chrétiens.

Des textes pareils abondent. Parmi ces derniers, sa reconnaissance de ne pas savoir la date du Jour du Jugement Dernier : (Voir Luc 8-44/47) « Cependant personne ne sait quand viendra ce jour ou cette heure, pas même les anges dans les cieux, ni même le Fils, le Père seul le sait.» (Marc 13/32).

Comment donc la grande la majorité des Chrétiens lui attribuent la déification alors que les Qualités de Dieu, entre autres, consistent dans le fait de connaître l’avenir.

L’avènement de cette heure n’est point l’unique sujet de son incapacité : il ignore aussi tout ce qu’il n’a pas vécu ou vu, à l’exception de ce Dieu lui apprend. Lorsqu’il se préparait à faire renaître à la vie Lazare, il demanda : Jésus en fut profondément ému et troublé et il demanda à Marie : « Où l’avez-vous mis ? » (Jean 11/33).

A l’homme qui est venu le supplier de guérir son fils, il a dit : Jésus demanda au père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il?» Et le père répondit : « Depuis sa petite enfance.» (Marc 9/21).

Tout en accomplissant ses miracles surnaturels, il ne cessait de faire allusion à son besoin de son Seigneur et à son impuissance de réaliser ces prodiges sans l’intervention de Dieu : Je ne peux rien faire par moi-même, je juge d’après ce que Dieu me dit et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ce que je veux, mais ce que veut celui qui m’a envoyé. (Jean 5/30).

Il affirme cette pensée : Jésus leur dit alors : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, vous reconnaîtrez que je suis qui je suis ; vous reconnaîtrez que je ne fais rien par moi-même ; je dis seulement ce que le Père m’a enseigné.» (Jean 8/28).

Dans un autre passage, s’adressant aux Juifs il leur dit Jésus reprit la parole et leur dit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : le Fils ne peut rien faire par lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. Tout ce que le Père fait, le fils le fait également.» (Jean 5/19).

Le Messie ne détient pour lui-même, et à plus forte raison, pour les autres encore, ni le bien ni le mal, sauf dans le cas où Dieu l’enveloppe de Sa Miséricorde. Il se trouvait effectivement dans le premier cas lorsque la mère des deux fils de Zébédée qui faisaient partie de ses élèves, est venue le voir : « Que désires-tu, lui demanda Jésus?»

Elle lui répondit : « Promets-moi que mes deux fils que voici siègeront, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche… Jésus lui répondit: «Mais ce n’est pas à moi de décider qui siègera à ma droite et à ma gauche, ces places sont à ceux pour qui mon Père les a préparées.» (Matthieu 20-20/22).

La Bible a largement décrit le côté humain de Jésus. « Voici mon serviteur que j’ai choisi, dit Dieu.» (Matthieu 12/18) et dans le livre des actes des apôtres il est enregistré : « Le Dieu de nos ancêtres a manifesté la gloire de son serviteur Jésus… , il était saint et juste.» (Les actes des apôtres 3-13/14).

Dans le même recueil il est consigné : Ainsi Dieu a fait apparaître son serviteur pour vous d’abord …..(Les actes des apôtres 3/26) et dans un autre morceau il est dit : Ton saint serviteur Jésus. (Les actes des apôtres 4/30).

Certaines traductions arabes modernes dont la fândîque est la plus célèbre, le terme (serviteur) a été remplacé par le mot (jeune homme) qui fait croire la servitude à Dieu ou la filiation alors que la version des pères de la compagnie de Jésus et les autres internationales ont conservé le vocable (serviteur). La Bible anglaise, elle, a utilisé la locution (servant).

Pour éclaircir des expressions qui laissent deviner d’autres idées, prenons comme exemple ce qu’a écrit Matthieu : Il en fut ainsi afin que se réalisent ces paroles du prophète Esaïe : « « Voici mon serviteur que j’ai choisi, dit Dieu, celui que j’aime et en qui je mets toute ma joie. Je ferai reposer mon esprit sur lui et il annoncera aux nations le droit que j’instaure.» (Matthieu 12-17/18).

Alors qu’Esaïe a employé le mot (serviteur), Matthieu, lui, l’a remplacé par (mon jeune homme) Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu que j’ai moi-même en faveur, j’ai mis mon esprit en lui. Pour les nations, il fera paraître le jugement… (Esaïe 42/1)

B) La seconde catégorie :

C’est la série de textes qui décrit les états et les situations de Jésus et communs à tous les êtres humains tels que le manger, le boire, la vénération de Dieu, l’humilité et bien d’autres…

Les vérificateurs ont étudié sa biographie comme les Evangiles l’ont exposée. Ils l’ont commencée depuis l’annonce révélée à sa mère en passant par sa grossesse puis sa naissance dans une auge, emmailloté dans des langes, puis sa circoncision.

Ensuite ils ont vu le petit garçon grandir et participer à l’instruction avec des élèves de son âge, ils ont détaillé son baptême par Jean le baptiste et enfin sa prétendue mort sur la Croix après avoir eu peur et après avoir imploré Dieu pour lui éviter un sort pareil. Ils ont constaté que Jésus n’a rien de différent par rapport aux autres humains.

Il a été enfanté et a mûri, il a mangé et bu puis il est mort. Il n’est doté d’aucune particularité divine qui le différencie des autres hommes. Il a vu le jour par le canal du vagin d’une femme : Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le jour de la naissance arriva (Luc 2/6).

Il a tété ses seins : Jésus venait de parler ainsi, quand une femme s’adressa à lui du milieu de la foule : « Heureuse, la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité.» (Luc 11/27) Marie qui a mis Jésus au monde, qui s’est occupée de sa propreté, de son allaitement et de son éducation savait-elle qu’il était Dieu ou bien ignorait-elle ce que les Chrétiens surent après cela ? Huit jours après sa naissance, il fut circoncis : Le huitième jour après la naissance, le moment vint pour circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus. (Luc 2/21)

Celui qui l’a circoncis pensait-il qu’il pratiquait l’opération à un dieu? Qu’est-il advenu du prépuce qui a été enlevé? Le côté divin de ce prépuce s’est-il évaporé en se séparant du Dieu incarné? Ou bien a-t-il gardé cette singularité dans les cas de sa perte ou de son enterrement?

Jean-Baptiste l’a baptisé dans le fleuve du Jourdain : Alors, Jésus vint de la Galilée au Jourdain, il arriva auprès de Jean pour être baptisé par lui. (Matthieu 3/13).

Le baptiste, ce faisant, savait-il qu’il baptisait Dieu, le baptême étant, comme le dit Matthieu, la purification du pécheur. Ils confessaient publiquement leurs péchés et Jean les baptisait dans le Jourdain…. Moi je vous baptise avec de l’eau en vue de la conversion … Alors, Jésus vint de la Galilée au Jourdain, il arriva auprès de Jean pour être baptisé par lui.

(Matthieu 3-6/14) Dieu est-il coupable au point de rechercher l’absolution de ses infractions? Le Messie a connu tous les états et toutes les difficultés auxquels les hommes sont exposés.

Mais Jésus dormait (Matthieu 8/24) Il éprouvait la fatigue Jésus était fatigué du voyage (Jean 4/6) Il avait besoin d’un âne et il envoya deux de ses élèves le chercher car : Le Seigneur en a besoin, mais il le renverra ici sans tarder (Marc 11/3).

Il s’effrayait à cause de ce qu’il lui arrivait Il commença à ressentir de la frayeur et de l’angoisse. (Marc 14/33) et des fois, la tristesse et l’angoisse s’emparaient de lui : Il commença à ressentir de la tristesse et de l’angoisse (Matthieu 26/37).

puis puisque les humains se sont habitués à pleurer quand ils prennent conscience de leur faiblesse et de leur abattement, Jésus pleura. (Jean 11/35).

Le fils de Marie fit face aux complots ourdis contre lui par ses adversaires. Le diable, par exemple, tenta vainement de le séduire, il le fit monter sur une haute montagne, lui montra tous les royaumes des hommes.

Le diable emmena Jésus plus haut, lui fit voir en un instant tous les royaumes de la terre et lui dit : « Je te donnerai toute cette puissance et la richesse de ces royaumes ; tout cela m’a été remis et je peux le donner à qui je veux.

Si donc tu te mets à genoux devant moi, tout sera à toi.» Jésus lui répondit : « L’Ecriture déclare : Adore le Seigneur, ton Dieu et ne rends de culte à personne.» (Luc 4-6/8).

Il fut giflé et insulté : A ces mots, un des gardes qui se trouvait là donna une gifle à Jésus. ((Jean 18/22) Il ne put se défendre si ce n’est que par la parole parce qu’il était ligoté Ils s’emparèrent de Jésus et le ligotèrent (Jean8/12) Jésus une faim démesurée et Le lendemain matin, tandis qu’il revenait en ville, Jésus eut faim. (Matthieu 21/18) et il lui arrive, parfois, de sentir le besoin de boire : Il dit : « J’ai soif» (Jean 19/28).

Il a donc mangé et bu, il a désaltéré sa soif et a apaisé sa faim. Avez-vous quelque chose à manger?» Ils lui donnèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. (Luc 24-42/43) Les aliments qu’il consommait et les boissons qu’il buvait aidaient à son développement et permettaient à son corps de s’affermir. L’enfant grandissait et se fortifiait (Luc 2/40) Cette croissance concernait et son corps et son esprit.

Jésus progressait en sagesse et se rendait agréable à Dieu et aux hommes (Luc 2/52) La nourriture participait à sa maturation physique, l’instruction au Temple et la fréquentation des maîtres agissait sur son intelligence. Ils le découvrirent dans le temple : il était assis au milieu des maîtres de la Loi, les écoutait et leur posait des questions. (Luc 2/46).

La consommation d’aliments implique une turpide vile qu’il ne sied pas de citer lorsqu’on parle de la déification et de sa magnificence : il s’agit des faits d’uriner et de rejeter les excréments, Dieu qu’IL soit Exalté et Sanctifié est indemne de ces actes propres aux hommes. IL l’a bien explicité aux esprits des gens sensés : ?L’Oint, fils de Marie n’est qu’un envoyé que d’autres envoyés ont précédé.

Sa mère était une femme véridique. Ils prenaient tous les deux de la nourriture. ?Tous ceux qui se nourrissent et boivent des boissons ont un besoin vital de dégager ce qu’ils ont absorbé et il ne convient pas d’attribuer des faiblesses humaines pareilles à Dieu, IL ne peut ressembler à aucune de Ses créatures dans leur vulnérabilité.

Les Evangiles parlent de la tristesse de Jésus la nuit de la crucifixion, il lui arrivait de répéter assez souvent, à ses disciples : « Mon cœur est plein d’une tristesse mortelle.» (Marc 14/34) mais quand la mélancolie dépassait les limites, un ange du ciel venait pour le revitaliser (Voir Luc 22/43).

Puis lorsqu’il fut placé sur la croix, selon les Evangiles, il eut peur et cria : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné? (Marc 15/34) et toujours d’après les Evangiles, il succomba.

Mais est-ce qu’un Dieu meurt? Mais Jésus poussa un grand cri et mourut. (Marc 15/37) Cependant avant d’attendre une réponse, certains nous rétorqueront froidement que c’est la nature humaine qui est morte et non pas la divine. Mais rappelons au cher lecteur que celui qui est décédé sur la croix est le Fils de Dieu et non le fils de l’homme, conformément à ce verset : Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne meure pas mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3/16).

L’évêque Tertullien, au troisième siècle, n’a pas trouvé de justificatif pour cette absurdité que de dire : « Le Fils de Dieu est, certes, mort et cela est illogique, la raison ne peut l’accepter. Il fut inhumé parmi les morts et c’est là une vérité certaine et pourtant impossible. » En dépit de cette reconnaissance, Tertullien et les Chrétiens après lui restent attachés à cette contradiction.

Les Evangiles nous ont fait part de son humilité et de sa soumission à Dieu : Mon Père, si c’est possible, éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non comme je veux, mais comme tu veux. (Matthieu 26/39): et Il s’en alla dans un endroit isolé et là il se mit à prier. (Marc 1/35) Luc nous a décrit sa façon de prier : Il se mit à genoux et pria. (Luc 22/41).

Un certain soir, avant de tester ses disciples : En ce temps-là Jésus monta sur une colline pour prier et y passa toute la nuit à prier Dieu. Quand le jour parut, il appela ses disciples. (Luc 6/12) Pour qui le Dieu priait-il, seul et durant toute une nuit? Priait-il pour Lui-même ou pour le Père incarné en lui? Sa vénération dans cet état est-elle acceptable? Pourquoi délaisserons-nous l’adoration de Celui qui doit être Adoré pour adorer l’adorateur.

Il se cachait pour prier et sa sueur coulait comme du sang qui vient de jaillir : Saisi d’angoisse, Jésus priait avec encore plus d’ardeur. Sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre. Après avoir prié, il se leva et revint vers les disciples. (Luc 22/44).

Jean la bouche d’or a enregistré : « Qui ne sera pas impressionné à la vue de Dieu agenouillé et en train de prier? » Dans son Evangile, Jean a souligné les marques de la déférence et de la demande d’aide exprimées par Jésus à l’égard de son Seigneur, lors de sa tentative de ressusciter Lazare : Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m’avoir écouté. Je sais que tu m’écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens qui m’entourent afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. (Jean 11-41/42) L’humilité et l’adoration comptent parmi les signes de la piété, il est donc impensable de les attribuer à Dieu ou celui qui est uni avec Lui. Paul parle du triomphe du fils de Marie sur tout, la mort comprise, ensuite il décrit ses attitudes humbles devant Dieu : Lorsque toutes choses auront été soumises au Christ, alors lui-même, le Fils se soumettra à Dieu qui lui aura tout soumis ; ainsi Dieu régnera parfaitement sur tout. (Les Corinthiens (I) 15/28) Enfin, le trait qui atteste son humanité, c’est son affirmation catégorique qu’il entrera, lui et ses disciples, au Paradis que Dieu a promis aux croyants.

Ses disciples mangeront et boiront avec lui pendant son dernier jour sur terre. « Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père… Et après être allé vous préparer une place… afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis.» (Jean14-2/3) Il a également dit « Dès maintenant, je ne boirai plus de ce vin jusqu’au jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le royaume de mon Père.» (Matthieu 26/29) Il est clair que le royaume de mon Père veut dire le Paradis où il rencontrera de nouveau les disciples et où il boira en leur compagnie.

Prendra-t-il une seconde fois la forme du corps humain? Quel sera alors l’intérêt de cette transfiguration dans l’Au-delà? Ou bien apparaîtra-t-il comme un être humain normal qui mangera au Paradis, comme tous ses semblables? En résumé, voici des paroles qu’il a prononcées à son sujet : « Je vous ai dit la vérité que j’ai apprise de mon père.» (8/40) S’il avait été un Dieu, il n’aurait pas dissimulé pour nous cette réalité par cette proclamation qui prouve qu’il est un homme. Mais quand les Chrétiens persistent à parler de sa déification, ils rejettent ses propres paroles et celles de ses disciples et annulent, de ce fait, tous les textes qui ne font aucune allusion à un Dieu qui s’est fait chair ni à une nature humaine qui s’est incarnée en Dieu.

Ainsi, les Chrétiens sont tombés dans la conviction que Paul a, longuement, incrustée en eux et qu’il a, ensuite, reniée. Il a mentionné : Les humains connaissent Dieu, mais ils ne l’honorent pas et ne le remercient pas comme il convient de le faire à son égard. Au contraire, leurs pensées sont devenues stupides et leur esprit insensé a été plongé dans l’obscurité. Ils se prétendent sages mais ils sont fous au lieu d’adorer la gloire du Dieu immortel, ils ont adoré des statues représentant des hommes mortels, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. (Les Romains (I)-21/25)

Suivie, si Dieu le veut ...


Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 1:30 am

C) La troisième catégorie :

C’est la série des textes qui montre la stupeur de ses contemporains parmi ses disciples et ses adversaires à propos de sa déification.

Ce concept n’a aucun rapport ni avec Jésus ni avec les croyants en sa religion, il est une création récente, loin de l’époque du Christ et cela seul suffit à le détruire. De nombreux textes le clament.

Sur la route du retour de Jérusalem à Nazareth, sa mère, la Sainte Vierge, accompagnée de Joseph le menuisier, ignorait en lui cette qualité.

En effet, un incident le prouve clairement : Quand la fête fut terminée, ils repartirent mais l’enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas. Ils pensaient que Jésus était avec leurs compagnons de voyage et firent une journée de marche.

Ils se mirent ensuite à le chercher parmi leurs parents et leurs amis, mais sans le trouver. Le troisième jour, ils le découvrirent dans le Temple : il était assis au milieu des maîtres de la Loi, les écoutait et leur posait des questions. (Luc 2-43/48).

Si Marie savait que son fils était Dieu ou le fils de Dieu, sa peur aurait été futile Le jeune Jésus répondit à ses parents : « Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père? (Luc 2/49) La Vierge et son époux ont-ils compris par sa réponse qu’il parlait de sa déification et de sa filiation divine réelle? Non bien sûr, ils n’ont rien compris de sa réponse : Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. (Luc 2/50).

Une autre fois, Marie la Vierge vit le bonheur sur le visage de Siméon de Jérusalem quand celui-ci prit le nourrisson dans ses bras. Il loua Dieu de lui avoir permis de voir le Sauveur mais ses parents n’ont rien deviné de ce que dévoilait le vieil homme. Ils se contentèrent de l’étonnement et des signes de singularité. Le père et la mère étaient tout étonnés de ce que Siméon disait de lui. (Luc 2/33).

Il est rapporté dans l’Evangile de Jean que sa mère, après la crucifixion, est allée pour le pleurer (Voir Jean 19/25). Mais ne savait-elle pas alors que son fils était Dieu ou qu’il était le fils de ce Dernier? Ne savait-elle pas que la mort ne peut le nuire.

Simon Pierre, l’un des disciples les plus proches de Jésus et plein de l’Esprit Saint déclara : Gens d’Israël, écoutez ce que je vais vous dire. Jésus de Nazareth était un homme dont Dieu vous a démontré l’autorité en accomplissant par toutes sortes de miracles et de signes miraculeux au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

Cet homme vous a été livré conformément à la décision que Dieu avait prise et au plan qu’il avait formé d’avance. Vous l’avez tué en le faisant clouer sur une croix par des infidèles. (Les Actes des apôtres 2-22/23) Il n’a fait aucune allusion, dans ce discours important inspiré par l’Esprit Saint, ni à la déification du Christ, ni à sa nature humaine qui s’est modifiée en Dieu, ni au Dieu incarné dans son corps.

Après la crucifixion, Jésus déguisé rencontra deux croyants, il remarqua la tristesse sur leurs visages et leur en demanda la cause. Ils répondirent : Jésus de Nazareth était un prophète puissant ; il l’a montré par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs de nos prêtres et nos dirigeants l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont cloué sur une croix.

Nous avions l’espoir qu’il était celui qui devait délivrer Israël. (Luc 24-19/21) Ces deux compagnons n’ont rien relaté d’une nature humaine qui a goûté la mort ni d’une nature divine qui a échappé au trépas.

Le plus que l’ensemble espérait de lui consistait à sauver Israël, c’est-à-dire le Messie tant attendu, celui dont l’avènement avait été prédit par les prophètes antérieurs. « La croyance des Juifs en Jésus se limitait au fait qu’il était célèbre et distingué par ses vertus et sa fonction. »

Le moine Ibrahîm Sa‘îd reconnaît que ces deux croyants « jusqu’à ce jour-là, ne croyaient pas à sa nature divine mais nous savons qu’ils ne doutaient pas de sa mission en tant que prophète. »

Ses disciples étaient en permanence émerveillés devant les miracles qu’il accomplissait, s’il avait été un Dieu, ils auraient trouvé ces prodiges tout à fait normaux. Un certain soir, Jésus passant à proximité d’un figuier, eut faim, il se dirigea vers l’arbre mais il ne trouva que des feuilles.

Il clama sa menace au figuier et lui assura qu’il ne portera plus de fruits dorénavant. Il devint sec immédiatement et les disciples s’étonnèrent : Il dit alors au figuier : « Tu ne porteras plus jamais de fruits.» aussitôt le figuier devint sec. Les disciples virent et cela et furent remplis d’étonnement. Ils demandèrent à Jésus : « Comment ce figuier est devenu tout sec…? (Matthieu 2119/21).

Leur étonnement décèle qu’ils ignoraient tout des convictions auxquelles les Chrétiens sont attachés de nos jours, car le dessèchement du figuier ordonné par Dieu ne peut être étonnant.

Ses contemporains croyaient profondément que Jésus était le Messie, c’est-à-dire le prophète magnanime tant attendu, les idées de sa déification ou de sa filiation divine n’a jamais effleuré leurs esprits.

Le père Matthieu le pauvre a enregistré à ce propos : « La pensée des disciples s’arrêta sur la conviction qu’il était un prophète mais qu’il réalisait des œuvres supérieures à celles des simples prophètes. Leur considération à son égard l’a élevé plus haut que le prophète… Mais que peut-il être? Les disciples ont rassemblé, à partir de sa biographie, des preuves qui certifient qu’il était le Messie. »

Aucune femme n’a accouché d’un homme comme Jean-Baptiste, (Voir Matthieu 11/11).

Celui-ci après avoir baptisé Jésus, lui délégua des émissaires pour lui demander : Jean-Baptiste, dans sa prison, entendit parler des œuvres du Christ. Il envoya alors deux de ses disciples demander à Jésus : « Es-tu le Messie qui doit venir ou devrons-nous attendre quelqu’un d’autre?» Jésus leur répondit : « Allez raconter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui n’abandonnera pas la foi en moi.» (Matthieu 11-2/6) Jean-Baptiste, malgré sa place privilégiée auprès de Dieu, pensait que le fils de Marie était le Messie que les fils d’Israël attendaient sa venue.

Dans sa réponse, le Christ n’évoque pas sa déification, il a mentionné ses prodiges en tant que prophète puis il a mis en garde contre les excès dans les deux sens : les Chrétiens qui le déifient jusqu’à ce jour et les Juifs qui se sont opposés à lui avec obstination, qui lui ont fait beaucoup de tort et qui ont tenté de le tuer.

Lorsque la femme samaritaine a constaté ses pouvoirs et ses œuvres exceptionnelles elle s’exclama : « Maître, je vois que tu es un prophète.» (Jean 4/9) Il n’ajouta aucune remarque à cette conviction, il ne la blâma pas et ne la corrigea pas. C’était là l’opinion que partageaient les disciples, les élèves et la totalité des gens.

L’aveugle qui a retrouvé la vue s’est rendu compte de la preuve divine et a assuré que cet homme béni est réellement un prophète. Ils lui demandèrent : « Comment donc tes yeux ont été guéris ? » Il répondit : « L’homme appelé Jésus…. (Jean 9-10/11) L’aveugle a affirmé, clairement, que son guérisseur était un homme uniquement alors que les Chrétiens le considèrent comme un Dieu. Quand il entra à Jérusalem en triomphateur, la foule l’accueillit et reconnaissait en lui un homme et un prophète : « C’est le prophète Jésus de Nazareth en Galilée.» répondaient les gens. (Matthieu 21/11).

Une autre fois, discutant avec Juifs à propos du sort des vignerons pervers auxquels Dieu enlèvera prochainement le royaume des cieux, ils furent figés et voulurent le saisir mais les chefs des prêtres et les Pharisiens eurent peur de la foule qui considérait Jésus comme un prophète. (Matthieu 21/45).

Ses ennemis parmi les fils d’Israël ne cessèrent de le harceler et de lui réclamer un miracle ; il les informa qu’il ne leur rappellera que le prodige du prophète Jonas. Alors quelques maîtres de la loi et quelques Pharisiens dirent à Jésus : « Maître, nous voudrions que tu nous fasses voir un signe miraculeux.»

Jésus leur répondit en ces termes ; « Les gens d’aujourd’hui qui sont mauvais et infidèles à Dieu réclament un signe miraculeux, mais aucun signe ne leur sera accordé si ce n’est celui du prophète Jonas.» (Matthieu 12-38/39) Les Juifs, afin de croire en sa mission, lui réclamaient un signe miraculeux qui leur prouverait qu’il était prophète. S’il avait été Dieu, ils ne se seraient pas contentés du miracle du seul envoyé divin Jonas mais ils lui auraient demandé des miracles surnaturels des divers prophètes.

Un Pharisien doutait que Jésus était prophète. Pendant qu’il le surveillait de près, une femme pécheresse entra. Elle pleurait à chaudes larmes, se mit à essuyer les pieds de Jésus avec ses cheveux, les embrassa et répandit le parfum sur eux. Quand le Pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle était : une femme de mauvaise réputation.» (Luc 7/39).

Ce Pharisien désapprouva, dans son for intérieur, la prophétie de Jésus et non sa déification ce qui atteste que le Messie tentait de convaincre ses compatriotes qu’il était un prophète, simplement. Le Père Matthieu le pauvre a enregistré à ce propos : « Le Pharisien dès qu’il a vu Jésus accepter ce que lui faisait la femme, prit la scène qui s’est déroulée devant lui comme témoignage contre le Christ. Ce dernier, d’après ce que les Juifs divulguaient, était un imposteur. »

Lorsque les Juifs s’apprêtaient à le tuer, son seul crime était d’avoir clamé non pas qu’il était Dieu mais prophète. Ils avaient alors dit à Nicomède : « Es-tu, toi aussi de Galilée.

Examine les Ecritures et tu verras qu’aucun prophète n’est jamais venu de Galilée.» (Jean 7/52) Ils rejetèrent sa qualité de prophète car il est natif de la Galilée où aucun prophète n’est issu.

Le diable, lui aussi, n’a vu en Jésus qu’un être humain, il essaya de l’appâter, il l’assiégea durant quarante jours sans nourriture ni boisson. Il le testait et lui promettait monts et merveilles en contrepartie d’une seule prosternation devant lui. Le diable emmena Jésus sur une très haute montagne, lui fit voir tous les royaumes du monde et leur splendeur et lui dit : « Je te donnerai tout cela, si tu te mets à genoux devant moi. Alors Jésus lui dit : « Va-t-en Satan car l’Ecriture déclare : Adore ton Dieu et ne rends de culte qu’à lui seul.»
(Matthieu 4-9/10).

Le diable promet-il le monde éphémère au Dieu Tout Puissant, le Maître de toutes les créatures et de toutes les choses? Tadarîsse Ya‘oûb Maltais rapporte, dans son exégèse de l’Evangile de Matthieu cette remarque de saint Jérôme : « L’objectif de Satan, à travers toutes ses manœuvres consistait à savoir s’il était vraiment fils de Dieu mais le sauveur lui a donné une réponse adéquate et l’a laissé dans le doute.» Le diable ignore toujours la prétendue déification de Jésus.

Si Jésus, le Dieu, avait pris la forme d’un corps humain, comment comprendre et justifier la trahison de Judas Isocrate? Le Dieu peut-il être trahi? Comment interpréter le reniement, trois fois de suite, de Jésus de la part de l’apôtre Pierre? Comment commenter la malédiction de ce même Pierre lancée contre lui par le Messie, la nuit pendant laquelle les Juifs ont voulu l’arrêter?

Tout ce qui a été écrit dans la biographie de Jésus est difficile à comprendre avec sa déification. Ces écrits laissent de nombreuses interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses satisfaisantes.

Ce ne sont point les contemporains du Christ seulement qui ont constaté qu’il était un homme mais les prédictions des prophètes antécédents. Les Chrétiens les croient et témoignent qu’elles se sont concrétisées en lui.

Ces prophéties n’ont pas annoncé la venue sur terre d’un Dieu ou Seigneur, mais d’un prophète et en même temps messager céleste vertueux. Ainsi parle le Seigneur : « A cause des trois et des quatre rébellions d’Israël, je ne révoquerai pas mon arrêt : parce qu’ils ont vendu le Juste pour de l’argent.» (Amos 2/6) Le prophète Amos n’a pas dit « ils m’ont vendu » ou « un dieu qui m’est égal » mais il l’a nommé le Juste, ce qui est un qualificatif qui désigne la plénitude de la piété et de la vénération.

La quatrième catégorie :

Les textes qui garantissent que Jésus était un prophète et l’affirmation qu’il avait reçu une mission céleste annulent l’idée de sa déification. Ses contemporains ont reconnu en lui un prophète et un messager, ce sont là des qualités humaines et non divines. Parmi ces textes, signalons : « Vous m’appelez maître et seigneur et vous avez raison car je le suis. »

(Jean 13/13) Il a validé les convictions des gens qui ont vécu de son temps qui voyaient également en lui un maître et un seigneur. Généralement, ils l’appelaient maître : Le jeune homme lui a dit : « maître j’ai obéi à tous ces commandements… » (Marc 10/20) Est-ce qu’il était à bon escient que ses élèves délaissent le titre de Dieu pour l’interpeller par le nom modeste de : maître.

Sa prédication débuta lorsqu’il atteignit la trentaine environ. Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son œuvre. (Luc 3/23) l’Esprit Saint ne s’empara de Jésus que lorsque ce dernier fut exalté. A ce moment-là, l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.

(Jean 7/39) Le fils de la Vierge Marie atteste l’unicité de Dieu et assure qu’il un de ses envoyés. Toi, le seul véritable Dieu et à connaître Jésus-Christ que tu as envoyé. (Jean 17/3) Il a également déclaré en ce qui le concerne : Et il était pour eux une occasion de chute. Alors Jésus leur dit : « Un prophète est estimé partout, excepté dans sa ville natale et sa famille.» (Matthieu 13/57).

Quand les Pharisiens lui inspirèrent la crainte d’Hérode, il leur répondit : « Mais il faut que je continue ma route aujourd’hui et demain et le jour suivant car il ne convient pas qu’un prophète soit mis à mort ailleurs qu’à Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem toi qui mets à mort les prophètes et tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie.» (Luc 13-33/34) Il eut peur d’être tué dans Jérusalem comme certains des prophètes qui l’ont précédés.

Il a apostrophé la cité par l’expression toi qui mets à mort les prophètes et ne lui a pas dit toi qui mets à mort Dieu ce qui serait plus clair pour affirmer la déification. Il montra à son peuple ses exploits fantastiques pour leur prouver qu’il était un prophète et s’adressa à son Seigneur en ses termes : «Je sais que Tu m’écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens-là qui m’entourent afin qu’ils croient que tu m’as envoyé.» (Jean 11/42).

Quand ils voulurent le mettre à mort il déclara : « Mais maintenant bien que je vous aie dit la vérité que j’ai apprise de Dieu, vous cherchez à me faire mourir.» (Jean 8/40) Ce passage indique clairement qu’il est un homme et qu’il est un messager de Dieu. Il confirme sa mission « En effet, je n’ai pas parlé de ma propre initiative, mais le Père qui m’a envoyé m’a ordonné lui-même ce que je devais dire et enseigner. » (Jean 12/49).

Quand il parle de celui qui l’a envoyé, il est infaillible car il est inspiré par l’Esprit Saint. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous. Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.» (Jean 20/21) Dans un autre passage, il a dit : Ce que vous m’entendez dire ne vient pas de moi mais de mon Père qui m’a envoyé.» (Jean 14/24) et dans le même ordre d’idées, il a confié : « L’enseignement que je donne ne vient pas de moi, mais de Dieu qui m’a envoyé.» (Jean 7/16) et encore : Un envoyé n’est pas plus grand que celui qui l’envoie. (Jean 13/16).

Les textes qui font de lui un messager particulier pour les fils d’Israël détruisent la théorie des Chrétiens qui font de lui Dieu lui-même ou Son Fils, Dieu ne peut être celui d’une nation au détriment des autres : « Je ne suis envoyé qu’aux brebis égarées du peuple d’Israël.» Matthieu 15/24) Une femme cananéenne lui avait demandé de soigner sa fille il refusa d’abord parce qu’elle était étrangère mais il se rétracta ensuite car la dame montra sa foi.

Son Seigneur lui fit une promesse : Le Seigneur Dieu fera de lui un roi, comme son ancêtre David et il régnera pour toujours sur le peuple d’Israël. (Luc 1-32/33) Est-il donc un Dieu particulier pour les fils d’Israël ou un prophète qui leur est réservé? Sil avait été un Dieu, il ne serait pas juste de l’octroyer à un peuple au préjudice des autres. C’est là la fonction des prophètes c’est aussi là, en général, la conviction des gens de son époque et il ne l’a pas rectifiée.

Parti à Naïn et coïncidant avec un cortège mortuaire, il ressuscita le mort qui était le fils unique d’une veuve Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : « Un grand prophète est apparu parmi nous. Et aussi : « Dieu est venu secourir son peuple.» (Luc 7/16) S’étant rendu compte qu’il avait fait manger cinq mille personnes à partir de cinq galettes Les gens qui voyaient le signe miraculeux que Jésus avait fait déclarèrent : « Cet homme est vraiment le prophète qui devait venir dans le monde. (Jean 6/14) Paul a reconnu sa qualité d’homme et de prophète et a écrit : Car il y a un seul Dieu et un seul intermédiaire entre Dieu et l’humanité, l’homme Jésus-Christ. (Timothée I 2/5).

Sir Arthur Vandley avait bien raison, quand dans son livre }l’univers déchiré{, il a enregistré : « Jésus n’est considéré ni comme Dieu ni comme Sauveur mais comme un envoyé de Dieu. Il soulagea, les malades durant sa courte existence, parla de l’Autre Monde et enseigna aux gens vertueux que la vie terrestre n’est que le canal qui aboutit au Royaume des cieux et où ils mèneront une vie meilleure.»

Ainsi, des quatre catégories de preuves que nous venons de voir se dégagent des manifestations limpides de l’adoration de Jésus à l’égard de Dieu. Il est un noble messager de son Seigneur. Cette conviction est celle des Musulmans, elle est favorable à l’esprit du Coran, mieux elle lui est conforme :
? Jésus n’était qu’un serviteur que Nous avions comblé de bienfaits et que Nous avions désigné en exemple aux Enfants d’Israël. . ?

l’annonce progressive de la déification de Jésus

Les Chrétiens ne pouvaient produire des preuves concernant cette déification et avaient remarqué que personne, parmi ses contemporains, ne s’en était aperçu. Par la suite, certaines personnes qui croyaient en la nouvelle religion, avancèrent une autre idée, à savoir que le Christ n’avait pas annoncé à ses élèves sa déification, tout au début de son prêche. Il les préparait graduellement à cela jusqu’au jour de sa résurrection, c’est-à-dire que ce secret ne leur fut dévoilé qu’après sa mort.

Peter Smith, dans son œuvre célèbre }la biographie populaire de Jésus{ figure parmi les partisans de ce point de vue. Il a mentionné au sujet de Marie la Vierge et de son fils : « L’a-t-elle pris pour Dieu, le Fils du Père éternel…? la narration évangélique de cette idée la rend réfutable et la raison la déclare impossible.

Puis comment a-t-elle pu le gronder pour le fait de s’être attardé au Temple et d’être resté assis au milieu des rabbins et des maîtres de la loi? De quelle manière s’était-elle occupée de toutes ses affaires en tant que fils soumis à sa mère?
Non ! La Vierge n’a pas pensé à son fils comme s’il était un Dieu. Elle ne sut rien du profond secret de cette déification, ne s’en est pas aperçu et finit par s’en rendre compte juste avant sa mort.

Cette idée fit le même cheminement chez les disciples et chez les élèves et s’encra en eux après sa résurrection, son ascension au ciel glorieusement et son envoi de l’Esprit Saint. Ils se mirent alors à se remémorer les trois dernières années qu’ils vécurent en sa compagnie et se demandèrent comment leurs yeux furent insensibles à ce qu’ils ont vu et qu’ils connaissent à présent. Sa déification était donc une extrapolation de l’esprit à laquelle les élèves sont arrivés à la suite de sa montée au ciel. Toutes les preuves bibliques qui traitent ce sujet sont insuffisantes pour déboucher sur cette conviction, ils ne peuvent fonder leur religion sur elles.

Ce concept des Chrétiens leur pose plusieurs interrogations : pourquoi le Christ a-t-il caché cette « vérité » à ses disciples ? Pour quel motif ne l’a-t-il pas annoncée dès le premier jour? Sa pseudo dissimulation a permis à un bon nombre de ses contemporains et à ceux qui furent appelés par l’Eglise les Hérétiques, d’affirmer à juste titre, son côté humain, simplement. Lui-même n’a point avoué qu’il était un Dieu et personne d’entre ses élèves ne l’avait vu comme tel lors de la propagation de son Evangile. A-t-il camouflé sa véritable identité par peur des Juifs? Comment est-il descendu sur terre pour être crucifié – comme ils le prétendent - alors qu’il est Dieu?
En réalité, le vérificateur des propos de Jésus du début et à la fin de son prêche ne remarque pas de différence sensible dans son enseignement.

Rien, non plus ne laisse entrevoir que ses élèves ont découvert ce qu’ils ignoraient auparavant. Une fois placé sur la croix, Jésus a dit : « Jésus dit alors ; « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font.» (Luc 23/34) Normalement, il aurait du proclamer qu’il était Dieu et aurait du dire : « Je vous pardonnerai.» Il a ainsi affirmé qu’il était un être humain impuissant, aussi a-t-il prié l’Eternel en vue de pardonner les fautes des pécheurs. Il a également informé le brigand qui allait être crucifié en même temps que lui : Jésus lui dit : « Tu seras avec moi dans le paradis.» (Luc 23/43)

S’il avait été un Dieu, il lui aurait annoncé : « Je te gratifierai d’une place au paradis.» Puis le voilà qui confie aux croyants : « « Je monte vers mon Père qui est aussi votre Père, vers mon Dieu qui est aussi votre Dieu.» (Jean 20/17) Après la crucifixion, ses élèves le considèrent toujours comme un homme uniquement. Il rencontra deux d’entre eux, l’un disait à l’autre : Jésus était un prophète puissant, il l’a montré par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. (Luc 24/19) Pierre répétait la même opinion après la montée de Jésus au ciel plein de l’Esprit Saint : « Jésus de Nazareth était un homme dont Dieu vous a démontré l’autorité en accomplissant par lui toutes sortes de miracles et de signes prodigieux. (Les actes des apôtres 2/22) et dans un autre passage, il a dit : « Vous savez comment Dieu a répandu la puissance du Saint-Esprit sur Jésus de Nazareth. (Les actes des apôtres 10/38)

Le simple fait de parler de l’évolution de l’annonce de cette déification anéantit toutes les preuves que les Chrétiens tirent de la Torah et des Evangiles puisque les élèves eux-mêmes n’en ont jamais entendu parler.

Quand ils l’ont nommé Fils de Dieu ou Seigneur ou Dieu, ils ne visaient pas la réalité. C’était là une image purement symbolique, comme c’est d’ailleurs le cas pour les preuves de cette déification auxquelles s’attachent les Chrétiens.

Les justificatifs de la déification du Fils

Les Chrétiens sont persuadés que Dieu s’est personnifié dans la personne du Christ, en conformité à ce que Jean a affirmé : Celui qui est la parole est devenu un homme et il a vécu parmi nous… (Jean 1/14) Afin de comprendre ce passage, lisons le commentaire des membres de la compagnie de Jésus à propos de la sagesse de la dite incarnation dans les Proverbes (22/8). Ils ont écrit : « Cette idée est un simple style littéraire dans un proverbe.»

Elle a évolué chez les fils d’Israël, à partir de l’époque de l’Exil, quand la religion monothéiste ne n’était plus menacée par d’autres dieux des païens. Dans ces morceaux où la Sagesse ou le Verbe ou l’Ame a pris forme humaine, il nous est difficile de distinguer ce qui est poétique de ce qui est l’expression de notions religieuse anciennes ou sensation d’une nouvelle révélation.»

Ainsi, il est possible que l’incarnation du Verbe soit une simple métaphore artistique et littéraire, elle ne peut pas être plus différente que la Sagesse quand elle sort. La Sagesse, au dehors, va clamant, le long des avenues elle donne de la voix. Dominant le tumulte, elle appelle. (Les proverbes 1- 20/21) Il en est ainsi de l’ignorance incarnée dans la dame folle et niaise. (Les Proverbes 9-13/19) .

Les vérificateurs se sont interrogés, dans ce cadre, au sujet de l’incarnation du seul Fils dans Dieu ou l’Esprit Saint ? Ils se sont posés la question pourquoi l’incarnation ne s’est faite que sous forme humaine ? Quelle est son utilité ? Pour quelles raisons est-il descendu de ses hautes sphères pour entrer dans les entrailles d’une femme pour sortir de son vagin, en fin de compte ? Pourquoi tout cela s’est ainsi passé ? Les prêtres se sont efforcés de trouver des solutions à ces questions.

Mais ils ne trouvèrent dans la Bible aucune réponse, aussi se sont–ils repliés sur leurs raisons. Ils sont alors parvenus à des avis, chacun selon le raisonnement qu’il a suivi. Ils n’ont découvert dans le Nouveau Testament aucune preuve qui certifie les dires de Paul que Dieu s’est incarné en Jésus.

Leurs réponses se résument dans ces quatre opinions :

Premièrement : L’incarnation est un mystère incompréhensif mais il faut y croire.
Deuxièmement : Elle sert à combler le vide entre Dieu et l’humanité et à la faire sortir de son isolement par la vision de Dieu.

Troisièmement : Elle est un moyen de faire retourner les gens à l’adoration de Dieu après leurs vénérations des êtres humains et des dieux fabriqués de toutes pièces. Ayant délaissé le Créateur et abandonné le culte qui devait lui être destiné, l’Omnipotent s’est fait homme dans le but d’être adoré. Saint Ephraïm a enregistré : « Dieu a remarqué que nous adorions les objets produits de nos mains, pour cela il a pris la forme humaine qui lui permettra de nous reconduire vers lui et de l’adorer. »

Quatrièmement : Elle était une nécessité pour faire accorder la Miséricorde et la Justice de Dieu avec la mort qui frappe toute l’humanité puis sa résurrection. Et, Jésus a été le bouc émissaire.

Le pape Athanase, l’un des membres influents du concile de Nicée a dit : « A cause de cela, il était de la fonction du Verbe d’accorder la Bonté à l’homme méchant et en même temps de garantir les revendications du Père juste au même diapason que celles de l’ensemble. Il est le Verbe du Père et est supérieur à la totalité du genre humain. Il était l’unique, de par sa nature, à modifier la création de toutes choses et à supporter les souffrances d’autrui.

Pour cela, la Parole de Dieu, incorporelle, immatérielle, ne connaît pas la méchanceté est descendue dans notre monde… et puisqu’elle n’acceptait pas de voir la mort anéantir la création et réduire à néant l’œuvre du Père, elle a pris un corps semblable au nôtre… Car si le Seigneur n’était pas le Sauveur de tous, le Fils de Dieu est venu à nous, a vécu parmi nous et à délimiter le but de la mort. De cette manière, il a apporté le salut aux hommes.» Puis qu’est-il advenu de l’humanité après le décès de Jésus? Est-ce que la mort a cessé de la dominer?

Le même Athanase revient à la charge et nous répond ; « C’est par l’envie de Satan que le trépas est entré au monde… Lorsque ce phénomène débuta, les gens commencèrent à mourir. La méchanceté s’empara d’eux, à partir de ce moment. La mort fut dotée d’une emprise sur les hommes plus forte que son emprise naturelle car elle a été la conséquence de la menace divine lors de la désobéissance des mortels. » Mais nous ne connaissons pas l’autorité naturelle de la mort, nous ne savons rien au sujet de la mort des gens avant et après Jésus, comme il est de notre devoir de nous interroger sur l’emprise de la mort sur d’autres êtres comme les différents animaux.

Athanase nous cite une autre raison de l’incarnation, la familiarité à laquelle nous avons fait allusion plus haut. Il a écrit : « Lorsque Dieu créa la force qui doit régir le genre humain par Sa Parole, il se rendit compte de leur faiblesse. Dieu sut que Ses créatures ne peuvent connaître leur Créateur ou qu’elles se fassent une idée sur Lui d’une manière absolue…IL eut pitié d’elles à cause du degré de leur altruisme et ne les laissa pas dans l’ignorance de Son Etre afin de ne pas considérer l’inutilité sans bornes de leur existence sur terre. » L’objectif de l’incarnation consistait donc à accoutumer l’humanité à la vision et à la connaissance de son Dieu et à abolir ce large fossé entre le Créateur et le créé. Ce sujet a été traité par Sanoût dans son livre }La véritable Chrétienté{.

Il a écrit : « Il existe uniquement une profonde crevasse … Si Dieu ne s’était pas aperçu de cette réalité, rien n’aurait changé et l’homme serait resté sans espoir, se débattant, involontairement, dans les ténèbres mais Dieu a parlé et a pris l’initiative de s’annoncer. »

A ce stade, le Dr Abdelkrim El-Khatîbe se demande comment étaient alors les relations des prophètes avec leur Seigneur en présence de ce gouffre. Ont–ils conçu de leur Seigneur une connaissance qui leur permettait de l’adorer et de lui obéir ou bien leur foi était-elle superficielle? Quel changement s’était-il opéré après l’Incarnation de Dieu? Les gens ont-ils cru et ont-ils connu Dieu? Est-ce que l’athéisme s’est évaporé de leur esprit? Comment parle-t-on de la familiarité des croyants alors que Dieu a été giflé, frappé et flagellé. Ces actes, normalement, doivent diminuer la valeur de la divinité, à leurs yeux.

Le fond de la personne humaine ambitionne de connaître l’inconnu et ses excitations se tournent alors vers l’occulte. Si elle arrive à découvrir l’ésotérique et à percevoir l’incompréhensible, ses acharnements se calment et ses passions vers les choses qu’elle cherche à connaître se refroidissent.

Puis qu’elle a été l’attitude des générations humaines qui n’ont pas été familiarisées avec l’incarnation. Est-il juste qu’elles en soient privées? Comment peuvent-elles connaître leur Dieu alors qu’elles ne l’ont pas connu!? Pourquoi lui avons-nous été familiarisés lors de son enfance et de son adolescence et non pas pendant son mûrissage et sa vieillesse.

Les Musulmans rejettent ces justificatifs futiles qui nuisent à la Majesté de Dieu, qui font de Lui un Etre Incapable d’accorder l’amnistie et l’absolution des péchés, Désemparé entre Sa Justice et Sa Miséricorde.

Les sages, parmi les hommes et encore moins le Maître Suprême des mondes n’avancent jamais de pareilles idées qui Le rendent impuissant à orienter vers la bonne direction Ses créatures, à l’exception de celles qui demeurent attachées aux diverses formes du polythéisme.

Charles Djnîber partage avec nous cet avis, à savoir la faiblesse de ces justificatifs. Pour celui-ci, c’est Paul qui a introduit dans le Christianisme l’idée de l’incarnation et explique les raisons qui l’ont poussé à cette initiative. Les néophytes, parmi les anciens païens, n’ont pas accepté la crucifixion, a prétexté Paul. C’était, pour eux, un grand scandale, il lui fallait donc apporter un autre commentaire à cette mort atroce.

Naturellement, les adversaires de Jésus ne cessaient d’évoquer cette fin tragique que l’élève Paul se devait motiver d’une manière satisfaisante et lui donner un sens religieux de très haute portée.

Il y réfléchit longuement et …finalement a trouvé une solution très importante. Il a fait fi des principes avec lesquels Jésus de Nazareth a captivé ses douze apôtres, et n’a pas parlé du crucifié en tant que tel, mais il se l’est imaginé une personnalité divine qui a devancé la création des univers.

Il s’est permis de concevoir une sorte de diagnostic et a trouvé les éléments fondamentaux des secrets, sans les avoir réellement cherchés… Mais, alors que Paul était sur le point de terminer sa théorie, un autre obstacle se dressa devant lui. Comment légitimer le décès de Jésus sur la croix? La Torah jette la malédiction sur toute personne qui meurt crucifiée. (Voir le Deutéronome 21/23) et les Juifs et leur livre le diffament.

Pour parer à cette défaillance, Paul a fait du crucifié un modèle idéal et parfait du sacrifié et l’a considéré en tant que Dieu qui est descendu sur terre et qui a pris la forme d’un corps humain pour effacer les péchés de l’Humanité entière. Il est devenu, pour la loi, un homme maudit. Mais Dieu nous a prouvé à quel point il nous aime; le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore des pécheurs. Par son sacrifice nous sommes maintenant rendus justes devant Dieu ; à plus forte raison, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Nous étions les ennemis de Dieu, mais il nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils (Les Romains 5-8/10).

Il devint exécré parce qu’il nous a libérés de la Loi. Les Chrétiens parlent du fractionnement de Dieu et de son incarnation, c’est là une sorte de vanité humaine, une audace vocifératrice et un remplissage étrange à l’égard de Dieu qu’IL soit Loué et Exalté.

Le professeur El-Mouhtadî Mohammed Madjdî Mourdjâne a écrit : « Le statuaire qui sculpte une statue peut la briser. Personne ne dira qu’elle est de la nature de son producteur ou qu’elle est une de ses parties. Mais l’homme, cet être faible, – qui est une créature de Dieu- se loua avec excès par rapport à son Créateur.

Il partagea ce dernier en trois parties que son imagination a créées, instaurant de chacune d’elles un Dieu indépendant, modifiant ainsi le Dieu Unique en trois… Puis il distribua les oeuvres, les responsabilités et les fonctions entre les trois dieux. Pensant agir par compassion et bienveillance, il crut que ceux-ci étaient incapables d’accomplir tous ces travaux à un seul Dieu. Oui ! Vraiment l’homme est mesquin.

En vérité, l’idée de l’incarnation a été l’une des causes de la propagation de l’athéisme dans les sociétés chrétiennes car l’homme de par sa nature et sa raison est enclin à exalter son Créateur, à le glorifier et à l’exempter de tout associé. Or, le Christianisme a considéré Dieu comme un être humain qui a pris forme dans le ventre de sa mère, une Juive, et ensuite sorti par son vagin.

Kîrânisse Irsould a écrit : « Sur le plan scientifique, je ne peux me représenter une image concrète de Dieu, il ne peut être aperçu par la vue comme il ne peut prendre place quelque part… » A ce moment, les gens auront le choix entre les fausses croyances et la nature de l’ordre divin soutenue par la raison.

La plupart d’entre les Chrétiens rejettent le Dieu de l’Eglise qui a été giflé puis crucifié et ainsi le paganisme se répand. Le Messie cessait d’être un modèle parfait pour ses adeptes car les influences négatives, provoquées par l’idée de l’incarnation, aboutissaient sur la langueur des idéaux et des valeurs qu’il diffusait par la parole et matérialisait par les actes. Cette conduite se perd avec l’idée de la déification puisque les êtres humains ne peuvent concevoir l’application d’idéaux que Dieu a exécutés bien avant eux. L’encyclopédie américaine a enregistré une opinion analogue à celle-ci : « S’il avait été un Dieu, les idéaux qu’il nous a montrés tout au long de sa vie vertueuse, perdraient tout atome de leurs valeurs puisque Dieu dispose de forces que nous sommes loin de détenir. Un homme ne peut imiter Dieu.» Thomas Akambasqi a mentionné dans son œuvre }Sur les pas du Christ{ : « Si Jésus étai un Dieu personne ne pourra suivre ses traces ni adopter son programme.»

Suivie, si Dieu le veut ...


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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 1:38 am


Jésus est-il Dieu

Les vérificateurs se sont préoccupés par la discussion de la nature unique de Jésus telle que l’a déterminée l’Eglise Orthodoxe égyptienne. Habîb Djardjus, doyen de la faculté cléricale d’Egypte a, dans un communiqué, éclairci la croyance des Orthodoxes Orientaux, à ce sujet. Il a rédigé : « Notre illustre Sauveur est descendu du ciel de sa gloire et accepté de s’unir avec l’homme en prenant un véritable corps humain et une raison qui exprime ses pensées et fut conçu par la force l’Esprit Saint… Ils s’unirent sans se mêler et sans se malaxer et formèrent un seul individu doté d’une seule nature. Le Christ était nanti d’un seul corps, d’une seule essence, d’une seule nature et d’une seule volonté.»
Cette tendance du Christianisme est, peut-être, la plus mécréante de toutes les autres puisqu’elle a considéré Jésus comme le Dieu, conformément à ce qu’a rapporté le Coran ? Sont assurément des infidèles ceux qui disent ; « Dieu est l’Oint Jésus fils de Marie. ? Les Musulmans s’étonnent de voir les adeptes du Messie adopter de telles croyances. L’Eternel ne peut être créé, il ne connaît pas des faits humains comme le sommeil, l’oubli, le boire, le manger, la vue, l’ouïe. Ainsi, les textes sacrés attestent que l’Oint n’est pas Dieu. Des différences claires distinguent l’Un de l’autre. Jésus est un homme, il a exécuté tous les actes qui touchent les hommes et que les textes de la Torah et de l’Evangiles n’attribuent pas à Dieu. Jésus a été enfanté par une femme et il n’y a pas de comparaison entre une personne et un Dieu. Il est dit dans la Torah : Et comment l’homme serait-il juste contre Dieu, comment jouerait-il au pur celui qui est né de la femme? Si même la lune perd sa brillance et si les étoiles ne sont pas pures à ses yeux, que dire de l’homme, ce ver, du fils d’Adam, cette larve.
(Job 25-4/5).

Jésus est un homme, fils de l’homme : Moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue auprès de Dieu. (Jean 8/40) alors que : Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni un fils d’Adam pour se rétracter. (Les Nombres 23/19) Jésus a dormi dans la barque (Voir Marc 4-35/38) tandis que Dieu : Non ! Il ne somnole ni ne dort, le gardien d’Israël. (Les psaumes 121/4) Jésus avait un corps visible et Dieu est invisible : Aucun être humain ne l’a jamais vu, il ne peut voir celui qui a l’honneur et la puissance éternelle. (Timothée I 6/16).

et cette réalité est confirmée par l’évangéliste : Personne n’a jamais vu Dieu. (Jean 1/18) Le même Jean continue et affirme : Dieu est esprit (Jean 4/24) et voulait dire par là qu’IL est immatériel pendant que le corps de Jésus était palpable. Il le dit lui-même : « Regardez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ! Touchez-moi et voyez, un fantôme n’a ni chair ni os contrairement à moi comme vous pouvez le constater.» Il leur dit ces mots et leur montra ses mains et ses pieds. (Luc 24-37/41).

Les humains ne peuvent voir Dieu, mais s’ils Le voient, ils mourront (Voir l’Exode 10/28), comment peut-on prétendre qu’ils L’ont vu. La voix de Jésus était audible, celle de Dieu ne l’est pas : « Et le Père qui m’a envoyé témoignait aussi en ma faveur.

Seulement vous n’avez jamais entendu sa voix et vous n’avez jamais vu son visage.» (Jean5/37) Les Chrétiens assurent qu’un corps humain l’a gardé dans un ventre de femme jusqu’à sa naissance et ce phénomène est impossible pour le Créateur, comme le dit la Torah catholique : Le Seigneur dit : « Mon esprit ne dirigera pas toujours l’homme étant donné qu’il n’est que chair (La Genèse 6/3) L’Esprit de Dieu ne peut devenir chair ni se transformer en homme car : Et pourtant le Très haut n’habite pas des demeures construites par la main des hommes. (Les actes des apôtres 7/48) Il est impossible qu’un bâtiment terrestre, quelle que soit son immensité, puisse LE contenir. Les cieux et la terre ne peuvent L’intégrer. Est-ce que vraiment Dieu pourrait habiter la terre? Les cieux eux-mêmes et les cieux des cieux ne peuvent te contenir ! Combien moins cette maison que j’ai bâtie.

(Les Rois I 8/27) Jésus a été crucifié et mourut et Dieu atteste en ce qui le concerne : « Je suis vivant pour toujours.» (Le Deutéronome 32/40) Le Tout Miséricordieux a fait dire à un ange : L’ange fit un serment au nom de Dieu qui vit pour toujours (L’Apocalypse 10/6) et puis encore : Lui seul est immortel, il habite une lumière dont personne ne peut s’approcher. Aucun être humain ne l’a jamais vu ni ne peut le voir (Timothée I 6/16)
Il est encore d’autres textes qui soulignent l’incapacité de Jésus et son reniement de la déification, ainsi par exemple, il ne connaissait pas le moment de la fin des temps. Cependant, personne ne sait quand viendra ce jour ou cette heure pas même les anges dans les cieux, ni même le Fils, le Père seul le sait. (Matthieu 24/36) Aussi revient-il à son impuissance : « Je ne peux rien faire par moi-même.» (Jean 5/30) et c’est pour cela qu’il n’a pas voulu promettre aux fils de Zébédée ce que leur mère lui a demandé (Voir Matthieu 20/23). A un notable Juif qui l’a interpellé par le qualificatif vertueux avec le sens de la bonté : Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon si ce n’est Dieu ! » (Luc 18/19) Paul lui reconnaît des personnes qui furent chargées de missions célestes : « C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu te donna l’onction d’une huile d’allégresse et t’a choisi plutôt que tes compagnons.» (Les Hébreux 1/9) Ces compagnons sont-ils également déifiables, comme lui?

D’autres morceaux nous renseignent que Jésus a adoré un Dieu autre que lui-même : En ce temps-là, Jésus monta sur une colline pour prier et y passa toute la nuit à prier Dieu. (Luc 6/12) Les évangélistes ont signalé que le Christ a lancé un grand cri en direction de son Seigneur, lui demanda aide et assistance et lui dit : Mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu. (Jean 20/17) Le Messie adorait son Dieu et accomplissait des prières, par obéissance à Lui. D’ailleurs n’était-il pas en train de prier lorsque les soldats romains s’étaient présentés pour son arrestation? (Voir Matthieu 26/39) S’il était donc Dieu à qui effectuait-il cette prière? Dieu use-il de la prière pour Lui-même? Dieu implore-il Dieu? Et puis, est-ce que Dieu exauce Ses propres Vœux?

Le fils de Marie n’a-t-il pas répondit à Satan lorsqu’il lui demanda de se prosterner devant lui : L’Ecriture déclare : « Adore le Seigneur, ton Dieu et ne rends de culte qu’à lui seul.» (Matthieu 4/10) Parlait-il de sa personne spécialement? Il existe encore de nombreux autres textes qui prouvent que Jésus a été envoyé par Dieu et il est bien évidant que l’Envoyeur est bien différent de l’envoyé. Ce que vous m’entendez dire ne vient pas de moi mais de mon Père qui m’a envoyé. (Jean 14/24) puis encore : Tu m’as envoyé au monde….pour que le monde croie que tu m’as envoyé. (Jean 17-21/24).

enfin dans la première lettre de Jean, il est mentionné : Dieu a envoyé son fils unique dans le monde afin que nous ayons la vie par lui (Jean I 4/9) Le même évangéliste proclame la dissemblance entre le Père et le fils et sur le fait qu’ils ne forment pas l’Unité, il fait dire à Jésus : En effet, je n’ai pas parlé de ma propre initiative mais le Père qui m’a envoyé m’a ordonné lui-même ce que je devais dire et enseigner. (Jean 12/49) Si le fils était égal au Père dans toutes choses ou s’il était le Père Lui-même, pourquoi alors ne parlerait-il pas de sa propre initiative? Il a donc besoin de l’accord du Père qui l’a envoyé, qui lui a dicté et recommandé ce qu’il doit prescrire.

Paul a montré cette discordance : Vous avez cru en la force de Dieu qui l’a ressuscité des morts. (Les Colossiens 2/12) Celui qui a été ressuscité ne peut être celui qui ressuscite et Paul de confier : Nous remercions toujours Dieu le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. (Les Colossiens 1/3) Le Père n’est pas le fils, ce dernier a reconnu : Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés (Jean 15/9) et a insisté : Mais il faut que le monde sache que j’aime mon Père et que j’agis comme le Père me l’a ordonné.

(Jean 14/31) L’amoureux ne peut être l’aimé et le conseilleur ne saurait être le conseillé. Il a énoncé : C’est ce que j’ai entendu de mon Père (Jean 1/15) De la même façon, l’orateur ne peut être l’auditeur. Puis mettant l’accent sur la divergence entre lui et le Père, il a confessé : Or maintenant, ils me haïssent ainsi que mon Père. (Jean 15/24) L’opposition entre les trois membres de la trinité est également palpable dans l’allocution de Pierre : « Vous savez comment Dieu a répandu la puissance du Saint-Esprit sur Jésus de Nazareth. Vous savez aussi comment Jésus a parcouru le pays en faisant le bien (Les actes des apôtres 10/38) Dieu a déversé sur le fils de Marie l’Esprit Saint, ils sont donc trois hypostases distinctes et indépendantes. D’autres textes ont rapporté qu’après avoir été ressuscité : Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. (Marc 16/19) Paul relate une idée analogue : Le Christ siège à la droite de Dieu (Les Colossiens 3/1) Celui qui siège à la droite de Dieu n’est pas le même que celui qui prend place à sa gauche.

Avant de monter au ciel, il dit à Marie de Magdala qui était venue le chercher : Dis à mes frères que je monte vers mon Père qui est votre Père, mon Dieu qui est votre Dieu. (Jean 20/17) Celui qui monte ne peut être celui vers lequel on s’élève. Cette discordance est fonction de l’inégalité entre Dieu et Jésus. Ce dernier a confessé : Car le Père est plus grand que moi (Jean 14/28) et encore : Mon Père qui me les a données est plus grand que tout (Jean 10/29) Il avoue sa faiblesse : Jésus reprit la parole et dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais seulement ce qu’il voit faire au Père (Jean 5/19) Finalement, Paul garantit la soumission de Jésus à son Créateur : Lorsque toutes choses auront été soumises au Christ, alors lui-même, le Fils, se soumettra à Dieu qui lui aura tout soumis, ainsi Dieu régnera, parfaitement sur tout. (Les Corinthiens I 15/28).

Le fils est, sans aucun doute, inférieur au Père, il Lui est obéissant. Ces deux hypostases sont-ils égaux ou disparates? En fin de compte, ni le Christ ni une autre créature ne ressemble à l’Omnipotent, IL est incomparable et n’a de pareil ni dans les cieux ni sur la terre. Salomon a dit : « Seigneur, Dieu d’Israël, il n’y a pas de Dieu comme toi dans le ciel ni sur la terre… » (Les Chroniques II 6/14) et a encore insisté : Qui donc là-haut est égal au Seigneur ? Qui ressemble au Seigneur parmi les dieux ? (Les Psaumes 89/6)


Arguments des Chrétiens extraits du Coran et concernant la déification de Jésus

Les Chrétiens soutiennent face aux Musulmans, que le Coran, renferme et confirme leurs croyances en Jésus, à savoir qu’il est le fils de Dieu. Ils se sont appuyés sur les versets équivoques qu’ils ont interprétés à leur façon et sur les autres dans lesquels il est question de l’éloge du fils de Marie, de sa mère, des apôtres et autres croyants honnêtes en sa mission.

Citons, pour annuler ces fausses interprétations, certains versets qui taxent les Chrétiens de mécréants et qui prouvent leur mauvaise conviction. Il est dit : ? Sont assurément des infidèles ceux qui disent : « Dieu est l’Oint Jésus fils de Marie. ?et aussi ?Sont mécréants ceux qui disent : « Dieu est l’Oint fils de Marie. » Or, l’Oint a dit lui-même : « O fils d’Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre. » En vérité, Dieu interdira le paradis à quiconque associe une autre divinité à Dieu ; son refuge sera le feu et les injustes n’auront pas d’auxiliaires. ?Il est également demandé aux fidèles : ? Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu, ni au Jour Dernier et ne s’interdisent pas ce que Dieu et son envoyé ont prohibé. Combattez également ceux, parmi les gens du Livre, qui ne professent pas la religion de la vérité, à moins qu’ils ne versent la capitation directement et en toute humilité . ?

Le livre sacré révélé à Mohammed a rejeté absolument la filiation divine de Jésus et a tenu, à ce propos, un langage sévère aux Chrétiens parmi les gens du Livre : ? Ils ont dit que le Tout Miséricordieux s’est donné un enfant ! Vous affirmez là une chose abominable ! Peu s’en fallut que les cieux et la terre n’en fussent fendus, la terre entrouverte et les montagnes affaissées. Ils attribuent au Tout Miséricordieux un enfant, alors qu’il ne sied nullement au Tout Miséricordieux d’en avoir ! En vérité, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre viennent vers le Tout Miséricordieux en serviteur . ? puis encore : ? Tel est Jésus, fils de Marie. Parole de vérité dont ils doutent. Il ne sied point que Dieu ait un fils, Gloire à Lui ! Quand il juge qu’une chose doit être faite, il Lui suffit de dire : « Soit» et elle est. ?

Dieu, dans plusieurs versets, a fait état de la dévotion de Jésus à l’égard de l’Eternel. IL a notamment insisté : ? Jésus n’est qu’un serviteur que nous avons comblé de dons et proposé en modèle aux fils d’Israël. ?et lorsque le nourrisson a parlé dans son berceau, il a authentifié cette réalité et a déclaré :? Je suis, dit l’enfant, un serviteur de Dieu. IL m’a donné l’Ecriture et a fait de moi un envoyé . ?Le Tout Puissant nous explique et nous gratifie d’un aperçu clair de l’essentiel de la mission de Jésus : ? Lorsque Jésus, porteur de preuves fut venu, il déclara : « Je vous apporte la sagesse et viens pour vous éclairer sur quelques-unes des questions sur lesquelles vous êtes en désaccord. Craignez Dieu et obéissez-moi ! En vérité, Dieu est mon Seigneur et le vôtre.

Adorez-Le. C’est une voie droite. ? IL certifie dans ce verset qu’il n’est qu’un messager céleste : ? L’Oint, fils de Marie n’est qu’un envoyé que d’autres envoyés ont précédé. Sa mère était une femme véridique. Ils prenaient tous deux de la nourriture.

Regarde comment nous mettons en évidence nos signes pour les Chrétiens. Et regarde comme ils s’en écartent. ?

Parmi les plus importants passages coraniques auxquels les Chrétiens s’attachent, citons : ? Dieu leur proposa aussi un exemple Marie, fille de ‘Imrâne qui vécut dans la chasteté et en laquelle nous insufflâmes une partie de notre Esprit. ?puis encore celui-là : ? O croyants, ne dites de Dieu que la vérité ! L’Oint Jésus, fils de Marie, est seulement un prophète de Dieu, son Verbe qu’Il jeta vers Marie, un esprit émanant de Lui. ?A partir de ces deux versets,en particulier, ils ont compris que Jésus était, réellement, l’Esprit de Dieu qui s’était installé en lui et qu’il avait été Sa Parole , c’est-à-dire sa raison «parlante», le logos.

Cette équivoque a été évoquée devant l’ultime messager, Mohammed, par les Chrétiens de la ville de Najrâne qui le questionnèrent : « Ne dis-tu pas que Jésus a été le Verbe de Dieu et Son Esprit?» A la réponse affirmative du prophète, ils lui rétorquèrent : « Ta réponse est, pour nous, satisfaisante et nous convient donc.» Aussitôt, Dieu a révélé ce verset : ? Les septiques s’attachent à ce qui est équivoque par esprit de contradiction ou en quête d’interprétation tendancieuse. ? Le verset sur lequel ils se contentent de prendre leurs commentaires prouve, radicalement, l’aberration totale de leur justification : ? O vous qui avez reçu l’Ecriture ! N’exagérez pas en votre religion. Ne dites de Dieu que la vérité ! L’Oint Jésus, fils de Marie, est seulement un prophète de Dieu, son Verbe qu’Il jeta vers Marie, un esprit émanant de Lui. Croyez en Dieu, en ses prophètes, ne parlez plus de trinité. Cessez de dire cela dans votre intérêt mieux compris.

Dieu n’est qu’Un ! Gloire à Lui ! IL est trop Haut pour avoir un fils ! A Lui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre et il suffit comme protecteur. Jamais l’Oint n’a dédaigné – pas plus que les anges rapprochés du Seigneur – d’être un serviteur de Dieu. Ceux qui trouvent indigne de L’adorer et s’enflent d’orgueil, Dieu les ramènera en masse vers Lui. ? Ce verset, dont le début et la fin du démentent les Chrétiens dans ce qu’ils prétendent, affirme le culte que Jésus vouait à Celui qui l’a chargé d’une mission auprès des hommes, ses pareils.

Jésus était la Parole de Dieu parce qu’il a été créé par elle, il a été le Verbe créé et non pas le Verbe incréé. Il est la conséquence de l’impératif : « Sois !», comme le précise le Coran en comparant la création de Jésus à l’existence d’Adam : ? Pour Dieu Jésus est comme Adam qu’Il créa de poussière, puis Il lui dit : « Sois ! » et il fut. ?Le mot Verbe employé dans le Coran et qui a été la cause de la création de Jésus, n’implique pas l’idée du logos que lui donnent les Chrétiens, comme ils l’ont compris du verset précédent : ? « O Marie ! Dieu, en vérité, t’annonce comme bonne nouvelle un Verbe émanant de Lui dont le nom sera l’Oint Jésus fils de Marie.?

Pour ce motif, lorsque Dieu annonça au prophète Zacharie la naissance de son fils Jean, IL lui a assuré que l’enfant tant souhaité croira en la Parole de Dieu qui n’est autre que Jésus : ? Les anges l’appelèrent tandis que, debout, il priait dans le sanctuaire et lui dirent : « Dieu t’annonce la naissance de Jean qui confirmera un Verbe émanant de Dieu. Il sera un chef, un homme chaste et un prophète du nombre des saints. ? Dans d’autres versets, l’Omniscient réaffirme que Jésus a été créé par Sa Parole : ? Rappelle- quand les anges dirent: « O Marie ! Dieu, en vérité, t’annonce comme bonne nouvelle, un Verbe émanant de Lui dont le nom sera l’Oint Jésus, fils de Marie ; il sera illustre ici-bas comme dans l’au-delà et comptera parmi les personnes les plus rapprochées de Dieu. Il parlera aux gens, dans son berceau et il figurera parmi les saints.» Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touchée ?» « C’est ainsi !» dit-IL. Dieu crée ce qu’IL veut. Lorsqu’IL décide d’une chose, IL lui dit seulement : « Sois !» et elle est aussitôt. ?Les versets sont clairs : le Verbe provient de Dieu et il est créé. Il ne signifie, en aucun cas, l’intelligence « parlante » du Maître des mondes qu’ils appellent le logos.

Jésus porta ce nom généreux – Verbe émanant de Dieu - parce qu’il était dépourvu de filiation paternelle directe, ce qui n’est pas le cas de l’humanité entière, à l’exception d’Adam et de Jésus. Aussi fut-il apparenté au Créateur Suprême. Il est donc la Parole de Dieu et il a été créé par obéissance à elle.

L’objectif peut avoir le sens que l’on rencontre dans le Nouveau Testament : La parole de Dieu se répandait de plus en plus. Le nombre des disciples augmentait beaucoup … (Les actes des apôtres 6/7) et encore : La foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. (Luc 5/1) Le terme esprit dans l’expression : nous insufflâmes en elle une partie de notre Esprit, désigne l’ange Gabriel – qu’Il soit glorifié- conformément au verset suivant : ? Dis : « L’esprit de sainteté l’a révélé en toute vérité, de la part de ton Seigneur… » ?Le même ange s’est présenté à la Vierge Marie sous la forme d’un homme : ? Nous lui envoyâmes notre esprit. Il lui apparut sous la forme d’un être humain parfait. ? Le Créateur insuffla Son Esprit dans son avant-bras et Jésus se propagea dans les viscères de sa mère, il est donc issu de Lui : ? Nous insufflâmes dans son sexe un souffle de vie … ?

La même idée revient en ce qui se rapporte à Adam :? Dès que je l’aurai harmonieusement formé et lui aurai insufflé mon souffle de vie prosternez-vous devant lui… ? C’est là un supplément de bienveillance et d’honneur ; si ces sentiments concernaient l’humanité, notre premier ancêtre en serait le plus méritoire.

D’autre part, dans l’expression « de Son Esprit » ne veut pas dire qu’il s’agit d’une partie de l’ensemble : ? IL vous a assujetti tout ce qui est dans les cieux et sur la terre…? car tout procède de Lui.
Le vocable Esprit peut être employé pour désigner les anges comme les dires de Moïse : celui-ci s’adressa à Josué qui était son auxiliaire et lui dit : « Serais-tu jaloux pour moi ? Si seulement tout le peuple du Seigneur devenait un peuple de prophètes sur qui le Seigneur aurait mis son esprit !» (Les nombres 11/29) et encore : « Voici ce qui arrivera dans les derniers jours, dit Dieu : je répandrai de mon Esprit sur tout être humain, vos fils et vos filles deviendront prophètes. Je parlerai par des visions à vos jeunes gens et par des rêves à vos vieillards.» (Les actes des apôtres 2/17).

C’est ainsi donc que le Nouveau Testament et le Coran sont d’accord pour certifier que Jésus est le prophète que Dieu a choisi pour les fils d’Israël, il est aussi celui dont les miracles, nombreux et merveilleux, ont prouvé qu’il était un envoyé céleste, que la Bénédiction et le Salut de Dieu soient sur lui.

La déification de l’Esprit Saint

L’Esprit saint, selon les convictions de l’Islam, est un noble nom donné à l’archange Gabriel, à la révélation divine et au cachet que Dieu accorde à Ses prophètes et à Ses serviteurs vertueux pour les soutenir. Dans le verset suivant, le Coran désigne l’archange par l’expression : L’esprit de sainteté :? Dis : « L’esprit de sainteté l’a révélé en toute vérité, de la part de ton Seigneur… » ?Parlant de Jésus, il lui a rappelé qu’IL l’a aidé par le même personnage surnaturel : ? Rappelez-vous, quand Dieu dit : « Souviens-toi, Jésus, fils de Marie, de ma grâce envers toi et envers ta mère ; lorsque je t’ai soutenu de l’Esprit saint…. » ?Dans ce verset, la révélation est nommée un esprit : ? C’est ainsi que nous t’avons révélé un Esprit de notre Ordre…. ?.

Nous retrouvons le même sens ici : ? IL est le Possesseur du Trône. IL envoie par son Ordre l’Esprit sur qui Il veut parmi Ses serviteurs…. ?

Il est important pour nous de signaler que la conception de l’Esprit Saint ????????? ????? ou Esprit de Dieu, d’après La Bible, n’est pas très lointaine de celle du Coran. Mais cette notion coranique ne peut cadrer, en aucun cas, avec celle émise par le concile de Constantinople. Le concept de l’Esprit Saint, dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, a revêtu plusieurs sens :

A) L’esprit que le Tout Miséricordieux a insufflé dans toutes Ses créatures. Il est dit dans l’épître aux Hébreux : Vous vous êtes approchés des êtres justes, parvenus à la perfection… (Les Hébreux 12/23). C’est une idée analogue à celle que l’on rencontre dans cette supplication : Tu leur reprends le souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle, ils sont créés et tu renouvelles la surface du sol. (Les psaumes 104-29/30) L’esprit est également le souffle que Dieu, de par Sa Bienveillance Infinie, stimula dans le squelette d’Adam qui se leva et devint un être humain : Le seigneur Dieu insuffla dans ses narines l’haleine de vie et l’homme devint un être vivant (La Genèse 2/7). Cet Esprit fut attribué à Dieu car il provient de Lui, IL l’a donné et IL le reprendra : Avant que le souffle ne retourne à Dieu qui l’avait donné (Qohéleth 12/7).

B) La révélation transmise par les anges aux prophètes. Ainsi, David, guidé par l’Esprit saint a dit : …. (Marc 12/36). La même notion est signalée concernant : Zacharie, le père du petit enfant, fut rempli du Saint Esprit (Luc 1/67). Pierre, dans cette allocution, confirme ce sens : Frères, il fallait que se réalise ce que le Saint Esprit a annoncé dans l’Ecriture s’exprimant par la bouche de David. (Les actes des apôtres 1/16). Dans ce passage, Dieu blâme les fils d’Israël pour leur opposition obstinée à la religion qu’IL leur a destinée : Vous, hommes rebelles dont le cœur et les oreilles sont fermés aux appels de Dieu, vous résistez toujours au Saint Esprit. (Les actes des apôtres 7/51). Jean a utilisé le mot esprit pour désigner les envoyés divins : Mes amis ne croyez pas tous ceux qui prétendent avoir l’Esprit, mais mettez-les à l’épreuve pour vérifier si l’esprit qu’ils ont vient de Dieu. Car de nombreux faux prophètes se sont répandus dans le monde. (Jean I 4/1).

C) L’Esprit, enfin, se rapporte au pouvoir, à la force, au soutien, à la compréhension et autre sagesse que Dieu octroie à Ses prophètes, aux saints et aux personnes qui en sont dignes. Jésus a certifié : C’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les esprits mauvais… (Matthieu 12/28) c’est-à-dire par la puissance divine.

Avec la même opinion, le pharaon a interrogé ses esclaves :

Trouverons-nous un homme en qui soit comme en celui-ci l’Esprit de Dieu ? (La Genèse41/38) voulant dire par cette question un homme intelligent pareil à Salomon à qui Dieu a donné la Sagesse.

Le prophète Aggée a enregistré : « Puisque mon esprit se tient auprès de vous, ne craignez rien.» (Aggée 2/5) l’esprit ici signifie la force divine. Le sens de l’élocution Esprit Saint peut indiquer les bienfaits et les faveurs que l’Omnipotent confie à Ses créatures.

Matthieu fait dire à Jésus ce verset : Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, donc votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les Lui demandent.

(Matthieu7/11). Luc reprend la même idée en remplaçant, dans la bouche de Jésus de bonnes choses par le saint esprit : Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, le Père qui est au ciel donnera-t-il le saint esprit à ceux qui le Lui demandent (Luc 11/13 Le saint esprit dans ce contexte veut dire les privilèges que Dieu cède à tous ceux qui les Lui demandent, humblement.

Luc revient avec une pensée analogue : Il y avait alors à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon. Cet homme était droit et attendait celui qui devait sauver Israël. Le saint esprit était avec lui. (Luc 2/25) et là il s’agit de prédilections. De la même façon, ces pouvoirs ont épaulé les apôtres le jour de la Pentecôte : Ils furent tous remplis du Saint Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait d’exprimer. (Les actes des apôtres 2/4). Le célèbre saint, Jean Chrysostome, a expliqué ce passage dans son soixante-douzième article de l’Evangile de Jean et a mentionné : « L’Esprit Saint émane du Père et l’esprit que Jésus a placé dans les apôtres le jour de la Pentecôte n’était point l’essence de l’Esprit ni une hypostase de la trinité, mais c’étaient ses propres dons. » Le même Jean, nommé la bouche d’or distingue – comme tous les Chrétiens - entre la déification de l’hypostase de l’Esprit Saint et celle du Père et du fils, cependant il donne aux deux mots l’expression saint esprit avec le sens d’offrandes, comme déjà employé par Paul dans les actes des apôtres 2/4.

D) Les vents violents tels que la Torah les a décrits : L’herbe sèche, la fleur se fane quand le souffle du Seigneur vient sur elles en rafales. (Esaïe 40/7) ce qui concorde avec l’introduction de la Genèse : Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux (La Genèse1/2). Dans sa traduction, il existe une ambiguïté qui a entraîné un quiproquo. Le texte, comme le souligne le grand commentateur Spinoza fait allusion à un vent déchaîné provenant de Dieu et qui, selon les exégètes juifs, a dissipé les voiles de l’obscurantisme. L’attribution de l’Esprit Saint à Dieu, dans ces deux versets, est un signe d’ennoblissement et d’apothéose comme il est dit : « Les montagnes de Dieu.» (Les psaumes 36/6). Toutes les significations de l’Esprit Saint que nous venons d’exposer ne sont pas valables aux yeux des partisans de cette déification. Ils ne veulent pas admettre que cet Esprit est une simple puissance ou une influence divines ou un ange. L’Esprit Saint, d’après les convictions chrétiennes, est un Dieu. IL la troisième hypostase de la trop Sainte Trinité. Qui est donc l’Esprit Saint, selon leur conception? Quelles preuves évoquent-ils pour sa déification? A quelle date cette croyance a fait son apparition?
En l’an 381, sur convocation de l’empereur Théodose (347-395), le concile de Constantinople s’est réuni pour discuter de l’opinion de l’archevêque Macdonius. Il était arien, niait la déification de l’Esprit Saint et répétait les saines idées que renfermaient aussi bien les livres de l’Ancien Testament que celles du Nouveau.

L’archevêque disait : « L’Esprit Saint est l’œuvre de Dieu qu’IL a propagé à travers l’univers. Il n’est pas distinct du Père ni du Fils..» Il assurait aussi à son sujet qu’il est pareil à toutes les créatures et voyait en lui un serviteur du Fils comme l’un des anges. Cent cinquante archevêques (150) participèrent à ce concile. Ils destituèrent l’archevêque de toutes ses fonctions ecclésiastiques et adoptèrent l’une de décisions les plus graves et les plus importantes : la déification de l’Esprit Saint qu’ils considérèrent comme complémentaire de la Trinité. Ils affirmaient : « L’Esprit Saint, chez nous, n’a pas le sens autre que L’Esprit de Dieu. Dieu n’est rien d’autre que Sa vie. Si nous assurons que l’Esprit Saint a été créé, nous certifions par là que Dieu est créé. »
L’évêque Yassî Mansoûr a dit : «L’Esprit Saint est le Dieu Eternel.

IL existe avant la création. IL est le Créateur de toutes choses, Celui qui peut tout faire, qui est présent partout et qui est Infini.» Dans un autre passage, il répond à Macdonius : « L’Esprit Saint est la troisième hypostase dans la théologie, il n’est pas une simple influence ou attribut ou puissance, IL est une Essence réelle, un Etre Vivant, une hypostase singulière. Cependant, IL n’est pas séparé et IL constitue une unité hypostatique qui n’est pas celle du Père ni celle du Fils. Il leur égal dans le pouvoir et la valeur et leur est associé dans une même essence et une même nature divine. » Les Chrétiens se cramponnent à ce qu’a dit Jean dans son Evangile : Dieu est Esprit. (Jean 4/24). Ils le voient également comme existant avant le début de la création : Lorsque Dieu commença la création des cieux et de la terre… Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux (La Genèse1-1/2). Ainsi, il y a plusieurs autres textes qui traitent de l’Esprit ou l’Esprit de Dieu ou l’Esprit Saint.

Suivie, si Dieu le veut ...


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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 1:55 am

Réfutation des preuves des Chrétiens à propos de la déification de l’Esprit Saint
Il était possible de nous contenter des divers sens de l’Esprit Saint, extraits de la Bible et que nous avons cités pour rejeter cette étrange conviction.

L’idée qu’ils se font de l’Esprit Saint ne se trouve pas dans leur Livre et l’on peut nous en rassurer de leur excentricité en méditant les nombreux morceaux qui ont, amplement, développé ce sujet.

Il est un être concret qui a pris différentes formes et est descendu sur terre : L’Esprit Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle comme une colombe…Luc 3/22).

Cette colombe était-elle un Dieu digne d’être adoré? Peut-on lui donner les attributs de la Gloire et de la Majesté que l’on adresse au Tout Puissant ? Une autre fois, plus exactement le jour de la Pentecôte, l’Esprit Saint se présenta aux apôtres sous formes de langues de feu : Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient tous réunis ensemble.

Tout à coup il eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent : la maison où ils se tenaient en fut toute remplie, alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux.

Ils furent tous remplis d’Esprit Saint. (Les actes des apôtres 2-1/4). Et pourquoi l’archange Gabriel ne serait-il pas l’Esprit Saint, comme il est mentionné dans leur Livre? Gabriel a contacté Corneille et Pierre : L’Esprit lui dit : « Voici trois hommes qui te cherchent.

Debout, descends et pars avec eux sans hésiter car c’est moi qui les ai envoyés » Pierre descendit rejoindre ces hommes et leur dit « Me voici, je suis celui que vous cherchez.

Quelle est la raison de votre visite ?» Ils répondirent : « Un ange saint a révélé à Corneille… qu’il devait te faire venir dans sa maison pour écouter ce que tu as à lui dire.» (Les actes des apôtres 10-20/22).

C’est le même archange qui a parlé à Pierre et à Corneille, demandant à ce dernier d’inviter chez lui, par l’intermédiaire de ses émissaires, le chef des apôtres et futur premier pape.

Gabriel est, parmi tous les anges, l’ennemi des enfants d’Israël. Il est Celui qui les sauva plusieurs fois mais lorsqu’ils persistèrent dans leur mécréance et leur obstination, il s’irrita contre eux, se transforma en adversaire et les foudroya de ses châtiments. Le prophète Elie a enregistré : Il avait dit : « Vraiment, ils sont mon peuple, des fils qui ne trompent pas et il fut pour eux un Sauveur dans toutes leurs détresses.

Ce n’est pas un délégué ni un messager, c’est lui, en personne, qui les sauva dans son amour et dans sa compassion, c’est lui-même qui les racheta. Il les souleva, il les porta, tous les jours d’autrefois. Mais ils se cabrèrent et accablèrent son Saint Esprit.

Alors il se retourna contre eux en ennemi, lui-même se mit en guerre contre eux. (Esaïe 63-8/10), Ils ont affligé l’archange et son amour pour eux s’est changé en calamité. L’Esprit Saint les a accompagnés lors de leur sortie d’Egypte. Son peuple alors se rappela les jours du temps de Moïse : « Où est Celui qui fit remonter de la mer le pasteur de son troupeau?

Où est Celui qui mit en lui le Saint Esprit… Celui qui fendit les eaux pour se faire un nom éternel ? » (Esaïe 63/11). Cet archange appartient à Dieu, il n’est pas l’un de ses hypostases. Il est mentionné dans le livre de l’Exode : « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé. » (L’Exode 20/23).

L’Esprit Saint était justement l’archange qui les avait accompagnés. L’Esprit de Dieu n’est pas particulier à Gabriel mais tous les autres anges sont ainsi nommés : « Et je vis un agneau au milieu du trône, entouré par les quatre êtres vivants et les anciens. Il semblait avoir été égorgé.

Il avait sept cornes ainsi que sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.» (L’Apocalypse 5/6). Les âmes que l’évangéliste Jean a vues n’étaient pas des dieux, autrement la trinité chrétienne se serait modifiée en une dizaine d’hypostases. Le sujet sur les sept esprits de Dieu a été répété deux autres fois.

Il a écrit : « Du trône sortaient des éclairs, des voix, des tonnerres. Sept lampes ardentes brûlaient devant le trône, ce sont les sept esprits de Dieu.» (L’Apocalypse 4/5), et encore : A l’ange de l’Eglise qui est à Sardes, écris : « Ainsi, parle celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles (L’Apocalypse 3/1).

Mais quelque soit l’Esprit Saint, il n’est pas un dieu, la preuve qu’il ne l’est pas c’est qu’il ignore, comme toutes les créatures divines, la fin des Temps, car seul le Père le sait.

Mais ce jour ou cette heure, nul ne les connaît, ni les anges du ciel, ni le Fils, personne sinon le Père. (Marc 13/32). Il ne l’est pas, non plus, parce qu’il est un don accordé par Dieu aux hommes vertueux, comme Jésus lui-même l’a dit : Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, le Père qui est au ciel donnera-t-il le saint esprit à ceux qui le Lui demandent (Luc 11/13).

Dieu le Sublime représentant la troisième hypostase ne peut être un cadeau que des personnes peuvent posséder. Si l’Esprit Saint était un Dieu, nous aurions été obligés de déifier les individus qui l’ont reçu. Citons, parmi ces derniers, le prophète et roi David (Les Rois I 6/13).

Et aussi sur Siméon : L’Esprit Saint était sur Siméon. (Luc 2/25). L’Esprit Saint s’installa dans Marie : L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de Son Ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera Saint et sera appelé Fils de Dieu (Luc 1/35).

Elle se trouva enceinte de Jésus : Marie, mère de Jésus, se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint (Matthieu 1/18). La même expérience se répéta avec les élèves : Vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous, vous serez alors mes témoins… (Les actes des apôtres 1/8).

Ils se mirent alors à parler aisément grâce à l’assistance de l’Esprit Saint devant leurs juges : Et, lorsqu’on vous arrêtera pour vous conduire devant le tribunal, ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire, mais dites les paroles qui vous seront données à ce moment-là, car elles ne viendront pas de vous mais du Saint-Esprit (Marc 13/11).

Finalement, l’Esprit Saint s’établit dans les Corinthiens qui ont cru en Paul. Aussi ce dernier, s’adressant à eux, leur écrit : Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous… ? (Les Corinthiens I 6/19). Toutes ces personnalités mériteraient d’être vénérées si Dieu était étalé dans leur for intérieur et les avait remplies.

L’Esprit Saint, encore une fois, n’est pas Dieu, car la Bible considère comme croyants certaines gens qui n’ont pas entendu parler de lui ; elle leur confère même le titre de disciples, en dépit de leur ignorance de ce prétendu dieu : Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversa la région montagneuse d’Asie mineure et arriva à Ephèse.

Il y trouva quelques disciples et leur demanda : « Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : « Nous n’avons jamais entendu parler d’un Esprit Saint (Les actes des apôtres 19-1/2).

Mais ce à quoi s’attachent les Chrétiens à propos de cette déification c’est cette affirmation de Jean Dieu est Esprit (Jean 4/24), et c’est là une fausse preuve car le texte ne décrit pas l’Etre ni Sa Nature mais il parle de l’un de Ses Attributs, uniquement, comme il le fait dans ces deux expressions : Dieu est Amour (Jean I 4/16) et Dieu est Lumière (Jean I 1/5) Jean voulait dire que Dieu n’est point visible parce qu’il n’a pas de corps matériel formé de chair et d’os. Luc confirme cette idée : un esprit n’a ni chair ni os. (Luc 34/39).

A la question : « Pourquoi dit-on que Dieu – qu’IL soit Glorifié – est Esprit?» les co-auteurs du livre }Explication des fondements de la foi{ ont répliqué: « Pour attester qu’IL est indemne d’être aperçu et qu’il ne risque jamais d’être corrompu. !» ‘Awad Sam‘âne partage le même avis. Il a écrit : « Dieu est Esprit, mais cela n’implique pas qu’IL ressemble aux esprits créés, mais cette affirmation signifie qu’IL n’est pas matériel ou composé ou limité. »

Ainsi donc les vérificateurs pensent que l’Esprit Saint, lui non plus, n’est pas un dieu. La trinité est la conséquence des passions humaines, créée par les papes et les patriarches lors des divers conciles, sans aucun soutien solide, qui certifie cette conviction. Les prophètes n’en ont jamais entendu parler, Jésus ne l’a pas prescrite et ses apôtres ne l’ont jamais connue.

L’encyclopédie catholique moderne a bien raison quand elle a consigné ; « La division du Dieu Unique n’a pas été instaurée dans la vie courante des Chrétiens et dans leurs croyances avant le quatrième siècle. »

La croyance en la Trinité

Les diverses tendances chrétiennes croient en un Dieu Unique quant à Son Essence mais Il est triple quant à ses hypostases. Chacune de celles-ci a sa propre fonction et sa singularité.

Le Père a créé le monde, le Fils sauve l’humanité et absout ses péchés et l’Esprit Saint se charge d’affermir l’homme sur l’équité et de le conduire vers la nouvelle re-naissance spirituelle.

Tertullien (vers 155-225) fut le premier homme à introduire l’idée de la Trinité, comme le précise le dictionnaire de la Bible. Les croyants chrétiens qui se sont fortement opposés à cette notion ont été nommés par l’Eglise les hérétiques. La Trinité était la cause de violentes querelles entre les deux antagonistes et provoqua la convocation de nombreux conciles qui promulguèrent plusieurs excommunications ecclésiastiques.

Beaucoup de pères de l’Eglise furent accusés d’hérésie et « La plupart de ceux qui furent taxés d’hérétiques figuraient parmi les maîtres les plus vertueux et les meilleurs. »

Ces hommes intègres que certains de nos contemporains considèrent comme hérétiques ont refusé d’admettre certaines idées et certaines philosophies qui commençaient à ronger l’Eglise. Ils restèrent sur leurs positions et ils ne s’écartaient point des Livres Sacrés, bien naturellement. En effet, ces livres ne renferment pas de convictions concernant la déification de l’Esprit Saint mais c’est bien le contraire que l’on y trouve. En vérité, c’est ce motif qui a poussé les premiers Chrétiens à rejeter des idées comme l’Incarnation, l’éternité du Fils et l’égalité des hypostases.

Cette hostilité faiblit, se dissipa et finit par succomber sous l’effet des excommunications de l’Eglise d’une part, et le marteau et l’enclume de l’empire romain, d’autre part. Ce dernier a facilité l’organisation puis la convocation des conciles qui ont adopté des questions graves comme la déification du Messie et le concept de la Trinité. C’est au cours du concile de Nicée que la déification du Christ fut votée et celui de Constantinople a déifié l’Esprit Saint.

Le concile de Nicée :

Le concile de Nicée s’est tenu en 325 sur ordre de l’empereur païen, Constantin , qui avait instauré, quelques années auparavant, la loi de la tolérance religieuse à travers tout l’empire. Il avait constaté que les tendances entre les diverses Eglises chrétiennes ont brisé l’unité du peuple et éreinté l’entité de l’Etat. Il décida, alors, de convoquer un concile général auquel les différentes sections du Christianisme furent invitées à participer.

Il le supervisa en personne et présida à son ouverture et à son déroulement. Trois cent dix huit (318) évêques des églises orientales, contradictoires pour certaines, répondirent à l’invitation. Par contre, seuls huit évêques des églises du monde occidental étaient présents. Les débats se déroulèrent durant trois mois sans aboutir à un accord satisfaisant pour l’ensemble des délégués conciliaires.

Les participants étaient répartis en trois catégories :

I) Des monothéistes qui niaient la déification de Jésus, leur porte parole s’appelait Arius (vers 236 à 336) et était soutenu par un millier d’évêques environ, en dehors des assistants.

II) Les partisans qui disent que Jésus jouit d’une existence éternelle avec le Père, qu’il est Lui consubstantiel et qu’il représente, dans leurs croyances, une hypostase indépendante. Si le Messie ne possédait pas ces attributs, il n’aurait jamais eu l’exclusivité de procurer aux hommes le salut éternel. Citons, parmi les tenants de cette doctrine, le pape de Rome (Saint Sylvestre ) (Alexandre ?) et le jeune polythéiste converti au Christianisme, Athanase.

Le livre de l’éducation religieuse chrétienne le décrit ainsi : « Chacun de nous connaît la place privilégiée qu’occupe Saint Athanase dans la Sainte Eglise, à travers les siècles…Il fut présent au concile de Nicée aux côtés du pape. Il était le combattant honnête pour faire triompher le Messie, comme il a eu l’honneur de rédiger la loi de la foi… Vers la fin de l’an 339, il fut nommé patriarche puis succéda au pape après sa mort.

III) Les partisans du « centre » qui tentaient de rapprocher les deux positions. Ils étaient conduits par Eusèbe, évêque d’Ephèse qui avançait que Jésus n’était pas né du néant mais qu’il est issu du Père depuis les temps immémoriaux. Il possède donc des éléments comparables à celles du Père.

L’attitude d’Eusèbe (vers 265 à 341) est, sans doute, pareille à celle d’Athanase (vers 295 à 373). L’empereur la fit sienne en accord avec les trois cent dix huit (318) évêques qui l’ont adoptée. Ils se positionnèrent contre le reste des participants, affiliés à l’arianisme, contre d’autres groupuscules qui déifiaient Marie et d’autres encore qui affirmaient que les dieux sont au nombre de trois : le Bon, le Mauvais, le Juste et bien d’autres choses.

Les trois cent dix huit évêques ont pris plusieurs décisions dont l’une des plus importantes fut la déification de Jésus. Ils décidèrent également de brûler et de détruire tous les documents et tous les Evangiles qui vont à l’encontre de leurs volontés. Arius et ses fidèles furent excommuniés, toutes les statues furent cassées et seuls les enfants des Chrétiens peuvent prétendre à des fonctions étatiques . Arius connut un sort prédit par Jésus en personne.

Il avait dit : « On vous exclura des synagogues. Et même le moment viendra où ceux qui vous tueront s’imagineront servir Dieu de cette façon. Ils agiront ainsi parce qu’ils n’ont pas connu le Père ni moi.» (Jean 16-2/3) S’ils avaient parfaitement connu Dieu et s’ils l’avaient considéré à Sa juste Valeur, ils ne Lui auraient pas attribué de fils et n’auraient pas déifié celui qui a été giflé et enfanté par une femme.

Le concile a négligé la discussion à propos de l’Esprit Saint et n’a point parlé de sa déification. La querelle à son sujet s’éternisa entre partisans et opposants, sans résultat. C’est le concile de Constantinople qui a pris la décision finale, le concernant, il le déifia et il en fit la troisième hypostase.

Le concile de Constantinople :

Le concile fut réuni pour débattre de la croyance de l’évêque Macdonius de Constantinople. Adhérent de l’arianisme, il refusait la déification de l’Esprit Saint et répétait : « L’Esprit Saint est une création divine, répandue à travers le monde, il ne peut être une hypostase différente du Père et du Fils.» C’est l’empereur Théodose qui convoqua les cent cinquante (150) évêques qui le composèrent.

Ils décrétèrent :

A) La condamnation de la doctrine d’Arius.

B) Que l’Esprit Saint est l’Esprit de Dieu et Sa Vie. Les tenants de ce point de vue ajoutèrent à la loi de la foi une prescription concernant cette prise de position. Ainsi la Trinité devint la religion officielle des Chrétiens.

Ils ressassaient, pendant la durée du concile « Pour nous, l’Esprit Saint n’est pas autre chose que l’Esprit de Dieu et Dieu n’est rien sans Sa Vie. Si nous disons que l’Esprit Saint est créé, nous dirons que Dieu est créé.»

C) d’anathématiser l’arianisme et de punir sévèrement ses affiliés.

D) d’instaurer certaines lois se rapportant au règlement de l’Eglise et de sa politique .

Avis de quelques pères de l’Eglise au sujet des hypostases

Les vérificateurs se sont interrogés sur la cause de l’appellation des hypostases par ces noms. Les mots - le fils, l’accouchement- laissent admettre l’évènement, la création dans l’esprit des auditeurs que préoccupent cette question : Le Père est-il incréé et éternel ou bien est-il devenu Père après avoir eu un enfant? La Bible ne cite aucun motif pour élucider cette énigme, comme elle n’expose aucune raison de donner au Père et au fils ces noms .

Tertullien pensait, à travers ces noms, que la naissance du Fils s’est déroulée lors des temps les plus reculés, mais pas durant l’Eternité. Il rejetait donc l’éternité du Fils.

A ses yeux, le Père est : « un dieu éternel et abstrait, mais il ne peut pas être Père avant la venue au monde du Fils et ne peut pas être Juge avant la faute originelle. C’est cette dernière qui a fait de Lui le Magistrat Suprême le jour de la Résurrection et c’est l’existence du fils qui a fait de lui le Père. »

L’évêque Sabellius n’a point été bloqué par cette question car il a mis ces noms divins en rapport avec des époques. « Dieu, pour lui, est apparu dans l’Ancien Testament comme étant le Père, dans le Nouveau Testament comme étant le Fils et finalement il fut l’Esprit Saint à la naissance de l’Eglise.»

L’Eglise a refusé toutes ces tentatives d’explications et a préféré recourir au monde des mystères. L’évêque Tawfîq Djaïd nous résume la position ecclésiastique officielle : « L’appellation de la Trinité par le nom du Père, du Fils et du Saint Esprit est une des profondeurs divines. Ce sont des secrets célestes, il ne nous est pas permis d’en tirer une philosophie pour les séparer ou les dissoudre, tout comme il ne nous est pas autorisé d’y apporter des idées qui nous sont personnelles.»

Mais le gros du problème était loin de prendre fin avec une telle facilité. Les philosophes chrétiens se sont longuement embarrassés de définir le mot hypostase qu’ils ont créé et auquel ils ne parvinrent à lui donner une définition que vers la moitié du quatrième (IV°) siècle .

Ce mot ne se rencontre pas dans la Bible. La Trinité, sa philosophie et tous les termes qui s’y rapportent sont de pures inventions de l’Eglise, ils sont le produit d’une longue rivalité spirituelle entre les Pères, tout le long des trois siècles après J-C. Si le cher lecteur tient à ce que je lui donne des preuves de ce que je lui avance, il me suffira alors de lui étaler les termes employés dans la loi de la foi : hypostases- la Trinité- les deux natures – la nature humaine – la nature divine – l’essence……Tous ces vocables n’étaient connus ni de Jésus ni des auteurs anonymes des livres de la Bible.

Le Messie, les prophètes et les apôtres les ignoraient. Le plus étrange et le plus stupéfiant c’est notre certitude que les noms des trois hypostases : le Père, le Fils et le Saint Esprit ne se trouvent pas dans l’Ancien Testament. Ce livre révélé aux prophètes des fils d’Israël, mille cinq cent (1.500) années environ avant Jésus, constitue l’ensemble de la mission divine auprès des Israéliens. Si nous nous efforçons de rechercher dans le Livre Sacré les vocables que l’Eglise a imaginés – Dieu le Fils, Dieu l’Esprit Saint, Dieu le Verbe – nous ne le leur y trouvons aucune trace.

L’égalité des hypostases :

Depuis l’ascension de Jésus au ciel, l’Eglise a égaré le Livre qui lui a été révélé pour indiquer aux croyants la bonne direction. Ses philosophes, cependant ont préféré s’abreuver dans la culture des païens.

A partir de cette réalité, des courants d’idées qui n’ont aucune relation avec le contenu de la Bible circulèrent dans leur rang. Parmi les plus importantes pensées, celle des hypostases qui ont la même nature mais ils ne crurent jamais qu’elles étaient identiques.

Si nous voulons donner des exemples de certains Pères, nous nous contenterons de citer le Père Justin, tombé en martyr à Rome en l’an 165. Dans son livre où il ouvre un débat avec le Juif Triphone, il a enregistré : « Le logos est devenu le fils divin mais est soumis au Père. » Ce père avance l’idée de la filiation et estime que le Christ est devenu Dieu.

D’autres savants l’ont rattaché au Père après son baptême et, en particulier, après que Dieu lui eût parlé. Un ange se fit entendre : « Tu es mon fils bien-aimé, je mets en toi toute ma joie.» (Luc 3/22).

Ce qui nous intéresse dans l’assertion du martyr, c’est l’expression {il est soumis au Père}. Il fonde sa preuve sur les paroles de Paul qui a dit : « Et quand toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à Celui qui lui a tout soumis, pour que Dieu soit tout en tous. (Les Corinthiens I 15/28).


Ainsi donc, le père Justin croit que le fils est inférieur au Père et que l’Esprit Saint est subordonné au fils. Il a écrit : « Le Père - le logos - est un dieu et un maître mais il est adjoint au Créateur de l’univers.» Lorsque Justin parle de la Trinité, il place Dieu le Père en première position, met Jésus au second rang et classe l’Esprit Saint en dernier. » Il a également mentionné : « Nous considérons l’oint Jésus qui a été crucifié du temps de Ponce Pilate comme Fils de Dieu et nous l’établissons en deuxième lieu et la place suivante est donnée à l’Esprit Saint.»

Puis, il réplique à la moquerie des négateurs qui agencent le crucifié humilié après le Père Absolu et qui estiment que c’est là une sorte de folie. Il a encore repris : « Vous ne pouvez comprendre ce secret, nous allons vous l’expliquer, suivez-nous dans notre raisonnement. » Tertullien suivit Justin dans sa démarche et a été le « fabricateur », dans le Christianisme, du mot la Trinité.

Ce maître africain a classé les trois hypostases dans leur ordre déjà connu tout en insistant sur l’essence commune aux trois. Il compara la trinité à un fleuve qui a trois petits affluents. Le plus petit de ces derniers ne peut être égal au plus grand, alors que l’eau qui y coule est la même.

ne année après son décès, le corps du maître romain Hippolyte (mort en 235) fut, sur ordre du pape Saint Fabien 236 à 250, ramené à Rome Il croyait en l’idée de la subordination et était convaincu que : « le logos n’est pas seulement une hypostase distincte du Père mais il lui est inférieur car il n’est que la Voix de Celui-ci. Le logos est la réfraction de la Lumière céleste et en dépit de l’inexistence de division dans la nature divine, il demeure différent du Père. » Le père Novatien (vers 200 à 258), concitoyen du précédent, avait opté pour la même doctrine qui apparaît nettement à travers son livre {La Trinité}.

Pour lui, la provenance était la preuve de ce qu’il a étalé. Il a enregistré : « Le Fils tient son origine et son existence du Père…et ce Fils ou le Verbe est inférieur au Père. Il occupe la deuxième place dans la Trinité. Le père existe par Son Etre et de Son Etre alors que le Fils provient du Père. C’est de Lui qu’il tient donc son origine et sa source.»

Le père Novatien a étalé une autre preuve à propos de l’inégalité des trois hypostases : c’est la délégation de la mission. L’Envoyeur n’est pas pareil à l’envoyé car « le paraclet – le Saint Esprit – a reçu l’Ecriture de Jésus. Puisque telle est la réalité, Jésus lui est supérieur, s’il ne l’était pas, le Saint Esprit n’aurait pas accepté de répandre sa religion.

Le Saint Esprit est subordonné au Fils et occupe une place qui est en dessous de la sienne, il est mandaté par le Christ et reçoit des ordres de ce dernier. »

Origène, (vers 186 à 254), a été qualifié par El-Khoudhrî, de grand maître ; il a rédigé un millier de livres, d’après Jérôme. Epiphanius, évêque de Chypre a précisé : « Le nombre de ses livres dépasse les six mille mais seuls huit (08) de ces ouvrages nous sont parvenus. ».

Pour fonder ses convictions, il présenta des preuves sur les distances qui séparent les hypostases dans leurs pouvoirs. Il s’appuya sur des textes qui affirment que le Père est plus grand que Jésus et dans sa réponse à Claus, il a écrit : « Nous sommes ceux qui disent que le monde visible est sous la volonté de Celui qui a créé toutes choses et nous déclarons, ouvertement, que le Fils est plus faible que le Père.» Et, pour justifier son attitude, il brandit la phrase de Jean : « le Père est plus grand que moi. » (Jean 14/28).

Puis continuant son discours, il rappelle : « Nous sommes ceux qui croient au Sauveur quand il a certifié que le Père qui l’a envoyé est plus grand que lui, ce même Sauveur qui a refusé d’être qualifié de bon, la Bonté étant un des Attributs de Dieu. C’est à cela que se rétribuent ceux qui glorifient Dieu avec excès, nous sommes ceux qui croient que le Sauveur et le Saint Esprit dépassent toutes les choses créées, dans la grandeur et la sublimité, sans admettre aucune comparaison. De la même manière, le Père déborde en Etendue et en transcendance, toutes les autres créatures .

Il a également insisté pour démontrer dans son exégèse de l’Evangile de Jean sur les passages où il est prétendu que le Fils est le Créateur de toutes choses (Voir les Ephésiens 3/9). « Si cela était la vérité, c’est donc le Fils qui a créé le Saint Esprit.» Il était convaincu que « le Père a créé le Fils et que le Fils a créé le Saint Esprit.» Ibn El-Mouqaffâ‘ d’ajouter : « Il n’a point dit que le Père, le Fils et le Saint Esprit constituent un Dieu Unique. »

Le père et évêque de Laodicée Apollinaire (mort en 390) figurait parmi ceux qui clamaient l’inégalité entre les trois hypostases. Il était un ami intime du pape Athanase.

Il manifestait fortement la différence des hypostases dans leurs puissances et leurs attributs et défendit avec véhémence l’idée de la déification de Jésus. Il condamna l’arianisme et enseignait : « que les trois hypostases incarnées en Dieu ont des importances différentes : l’Esprit Saint est grand, le Fils est le très grand et le Père est le Grand Absolu… Car le Père n’est point limité dans Sa Puissance et son Essence, le Fils, lui, est faible dans sa puissance et non pas dans son Essence et l’Esprit Saint insuffisant dans sa force et sa nature. »

Cependant, l’Eglise supervisant les conciles et protégée par l’empereur, dispose des excommunications et des indulgences avec lesquelles elle frappait les hérétiques. Mais, par la suite elle s’est trouvée obligée de se débarrasser de ces actes négatifs qui constituaient un danger pour la déification de Jésus et de l’Esprit Saint. Finalement le pape Athanase et ses adeptes, les partisans de l’égalité des trois hypostases se sont imposés.

Concernant celles-ci, leur chef de file enseignait qu’«il n’y avait pas de plus grand ou de plus petit, ni de premier ou de dernier, mais elles sont égales dans l’Etre Divin quant à la force et la majesté.»

Les rédacteurs du dictionnaire biblique ont laissé ce point de vue : « La Bible nous présente trois personnalités qu’elle considère comme l’Etre Suprême… Elles sont distinctes les unes des autres… La Trinité dans la nature de Dieu n’est pas provisoire ou apparente mais éternelle et véridique… La Trinité ne veut pas dire trois dieux mais ces trois personnalités ont une seule essence…Les trois personnalités sont semblables L’Anbâ Grégorius et évêque copte nous résume la conviction des Orthodoxes se rapportant à la Trinité et à ses hypostases : « Les Chrétiens croient en un Dieu unique, Unique dans Son Etre, triple dans ses hypostases et ses particularités.

Leur monothéisme se voit dans la vénération de l’Eternel et leur croyance en la Trinité concerne les hypostases. Ces dernières possèdent des singularités et des attributs qui forment l’Etre Absolu. Dieu l’Unique est à l’origine de toute la création, à cause de cela il est le Père – le mot père est sémitique et signifie origine – Dieu l’Unique est la Raison infinie – Il s’est incarné dans Jésus, pour ce motif le Christ était le Verbe et le Verbe est l’incarnation de la raison. Celle-ci n’est pas visible mais elle apparaît dans le Verbe. Jésus est également le Fils – mais pas dans le sens que donnent les hommes à l’accouchement – mais qu’il est l’image de Dieu l’Invisible. Dieu est l’Esprit Saint et Père de tous les Esprits car Dieu est Saint. »

Nous avons passé en revue les dires des Anciens touchant les hypostases et les termes qui ont circulé entre eux, nous voudrions maintenant trouver réponse à cette question : « Que dit la Bible au sujet de la Trinité? Que nous apprend-t-elle à propos des hypostases qui ont une essence unique?»

Preuves des Chrétiens pour affermir leur conviction de la Trinité

La Trinité compte parmi les convictions chrétiennes les plus importantes. Il est donc tout à fait naturel et tout à fait possible puisque que nous les traitons dans ce chapitre de chercher des textes qui les confirment. Nous les trouvons, en effet, dans plusieurs dizaines de textes énoncés par les divers prophètes puis par Jésus, ensuite par ses apôtres, après son ascension. Mais l’examen minutieux des deux parties du Livre Sacré, l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, ne nous permet pas de découvrir la preuve claire et nette de ce que nous recherchons. Ne nous pressons pas, cependant de prononcer des jugements et réfléchissons ensemble sur ce qui fortifie la présence de ces preuves.

1°) Les textes de la Torah et la Trinité :

Nous ne trouvons aucun texte dans l’Ancien Testament qui parle de la Trinité qui constitue une seule nature. Dans le dit Livre, les mots du Fils et de l’Esprit Saint sont totalement absents, ainsi d’ailleurs que la Trinité proclamée par l’Eglise chrétienne.

Comment est-il possible d’admettre dans la foi une croyance que les prophètes, durant mille cinq cent (1.500) années de révélation, n’ont jamais connue?

Cette réalité ahurissante n’empêche pas le noyé de s’attacher à un brin de paille. Les Chrétiens s’appuient sur certains textes de la Torah et soutiennent qu’ils sont des allusions et des symboles divins se rapportant à la Trinité. Dans les cinq livres de Moïse, l’on trouve dans des morceaux l’emploi du pluriel en langue hébraïque (Iloûhîm) quand il s’agit de Dieu, comme au début de la Genèse Dieu commença la création du ciel et de la terre (La Genèse 1/1) Dans les passages en hébreu, le vocable Iloûhîm c’est-à-dire les dieux, est utilisé au pluriel quand il est question d’actions attribuées au Créateur.

Ce Dernier a décidé : Allons descendons et brouillons ici leur langue (La Genèse 11/7) Les anges, comme les Chrétiens l’ont compris, ont laissé sous-entendre l’avènement prochain de la Trinité : Saint, saint, saint le Seigneur Tout Puissant (Esaïe 6/3). Le mot saint a été répété trois fois par des animaux sur le témoignage de Jean : Saint, saint, saint le Seigneur, le Dieu Tout Puissant (Jean 8/4). Ils ont allégué que les êtres surnaturels ont affirmé la Sainteté du Père, du Fils et de l’Esprit.

Critique de ces preuves :

En premier lieu, les Chrétiens reconnaissent que l’on ne peut considérer ces textes comme preuves incontestables concernant la Trinité, cette notion étant en flagrante contradiction avec les passages clairement monothéistes de leur Livre. La plupart des lecteurs de l’Ancien Testament en général et les premiers prophètes des fils d’Israël depuis les temps les plus reculés, en particulier, n’ont jamais rien compris de ce que les Chrétiens pensent que c’étaient des insinuations à la Trinité.

L’évêque Boûtre affirme : « Après que Dieu eût créé le monde, il couronna sa Création par celle de l’être humain. Le monothéisme était alors la grande religion répandue à travers le monde, comme cela ressort de l’Ancien Testament.» Le vérificateur qui lit entre les lignes se rend compte de l’allusion, en arrière-plan, du monothéisme, nous y trouvons des expressions telles que {La parole de Dieu} ou {La Sagesse de Dieu} ou {Esprit de Dieu}. C’est grâce à l’Evangile que nous avons su à qui la Torah a été révélée… Toutes les informations évasives de la Torah furent confirmées par le Nouveau Testament. »

Le Dr Waïne Jordhome a écrit : «La nature trinitaire» ne fut pas clairement énoncée dans l’Ancien Testament, il n’est donc pas étrange que nous ne trouvions pas de preuves que la prière ne soit pas adressée directement à Dieu au Fils ou à l’Esprit Saint avant Jésus. » Awad Sam’âne justifie ainsi l’absence sans ambiguïté de l’idée du triple : « Le paganisme était largement ancré dans les sociétés antiques, la possibilité que les Juifs ne pouvaient assimiler alors cette notion et leur tolérance pour adopter une base pour une croyance sincère en une multitude de dieux que vénéraient les polythéistes, il était donc évident que Dieu, dans ces conditions, ne pouvait déclarer qu’il était composé de trois hypostases en même temps. » A ce stade de notre essai le lecteur peut se demander : « Est-ce que cette cause était suffisante pour pousser Dieu à donner une définition vague de lui-même et l’a posée comme devinette à Noé, Moïse et aux fils d’Israël?» La raison de leur égarement et leur éloignement de la trinité résident dans leurs lectures des textes monothéistes qui les avaient enveloppés. Ces lectures ont fait d’eux des ennemis actifs - combattants - contre la Trinité qu’ils rejetèrent. Leurs fautes seront-elles pardonnées du fait qu’ils n’ont pas été guidés et qu’ils n’ont pas soupçonné la réalité voulue par ces énigmes.

Les vérificateurs ont bien examiné ce que les Chrétiens appellent les insinuations de la Torah et ont conclu qu’elles étaient de simples ruses que le bon sens ne peut accepter et que la signification des mots et le contexte ne peuvent admettre. Le contenu de tous ces passages c’est la multitude des dieux mais sans donner de nombre : trois, quatre ou autre. Si l’emploi du pluriel dans (Iloûhîm –Allons-y –Descendons Brouillons-) exprime la quantité, il aurait formulé la possibilité des nombres quatre ou cinq mais pas trois nécessairement.

L’utilisation de ces vocables au pluriel est une marque de considération et de respect et non point une idée de nombre. Lorsqu’un dirigeant s’adresse à ses concitoyens, il emploiera les termes Nous –Nous pensons – Nous ordonnons – et ce responsable sait qu’il parle de lui-même. Aucun auditeur ne comprend qu’il parle de sa personne et de ses autres hypostases.

Le pluriel de considération et non pas celui qui implique la quantité est connu des Juifs et ils l’appellent (Rîboûaïe Hakâboûd). Ce genre de pluriel est réservé dans leur langue aux noms de la Majesté divine. Le professeur et rabbin Ménahîm Akrahmîne de l’université de Bar Iolâoune a écrit dans son livre dont le titre signifie {Les grandes lectures} : « Le rabbin Ibrahîm ben ‘Azrah (1089-1166) a expliqué la cause de l’usage du pluriel dans le langage divin, dans plusieurs passages de la Torah, le terme Iloûhîme, employé au pluriel est le symbole de la majesté. Il est courant dans le langage des rois et des grands de ce monde. C’est la raison pour laquelle Dieu, quand il parle de Lui utilise ce mot. De nombreux rabbins ont accepté son raisonnement et ont suivi son avis.»

Le rabbin Toufya Singer dans son site (Outreach Judaïsm) a écrit : « Il est de la plus grande erreur que les exégètes donnent au mot Iloûhîme une idée de l’hétérogénéité dans l’Etre Suprême ; autrement comment expliqueront-ils ce même mot employé dans le Livre de l’Exode : Je t’établis comme dieu – Iloûhîme - pour le pharaon (L’Exode 7/1). Le Dr Jarhârdoûs Faous a mentionné : « Quant au pluriel Iloûhîme, il désigne la Majesté, la Magnificence, la Richesse, l’Elévation et la Perfection. »

Le métropolitain Karlis Sâlîm, chef des évêques de Ba‘labaq a écrit : « Le peuple juif, dans l’Ancien Testament, a employé deux mots pour désigner Dieu : Iloûhîme qui est un pluriel extrait du mot singulier El avec lequel la plupart des peuples sémitiques appelaient leurs dieux.» Nous concluons avec l’avis du père Matthieu le pauvre qui a enregistré : « Iloûhîme est au pluriel de par sa composition mais il ressort à travers tout le livre qu’il exprime l’unité pour parler de Dieu, le Véritable et l’Arbitre, qui réunit en Lui la Gloire, la Majesté et la Grandeur. Il ne peut, en aucun cas, s’agir de nombreux de dieux. »

Ce pluriel est d’emploi courant dans la Bible, on en rencontre plusieurs cas, comme l’histoire de la femme divinatrice qui a vu l’esprit de Samuel après sa mort. Elle a employé le pluriel pour parler de lui : La femme vit Samuel et poussa un grand cri... La femme dit à Saül : « J’ai vu des dieux –Iloûhîme - qui montaient de la terre.» Il lui dit : quelle apparence avait-il? » Elle dit : « C’est un vieillard qui monte. Il est enveloppé d’un manteau.» Saül sut alors que c’était Samuel. (Samuel I 28-12/14). Elle a parlé de Samuel et l’a vu sous les traits d’un vieillard. Elle a utilisé le pluriel Iloûhîme qui n’exprime pas automatiquement le grand nombre mais la magnanimité. Lorsque les fils d’Israël ont adoré le veau qui était le seul à avoir été façonné, la Torah en l’évoquant a employé le pluriel dans trois passages : Ayant pris l’or de leurs mains, Aaron le façonna au burin pour en faire une statue de veau. Ils dirent alors : « Voici tes dieux, Israël, ceux qui t’ont fait monter du pays d’Egypte… ils se sont fait une statue de veau, ils se sont prosternés devant elle, il lui ont sacrifié et ils ont dit : «Voici tes dieux, Israël, ceux qui t’ont fait monter du pays d’Egypte.

(L’Exode 32- 4/8). Le livre continue pour affirmer une seconde fois l’emploi du pluriel qui concerne le singulier : Moïse revint vers le Seigneur et dit : « Hélas, ce peuple a commis un grand péché ; ils se sont fait des dieux d’or. (L’Exode 32/31) Cet emploi est également connu en langue arabe ?En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le Coran et c’est Nous qui en sommes gardien. ) ?.

Il s’agit, ici, de Dieu, l’Unique et le Grand. La répétition trois fois dans le langage des anges ou dans celui des animaux vus par Jean dans son Apocalypse et autres exemples analogues ne peuvent servir de preuves pour attester l’authenticité du sujet que nous traitons. Si une preuve pareille peut être valable pour cette démonstration, nous verrons alors des dieux au nombre de quatre, de cinq ou encore plus, et si le terme saint a été répété trois dans deux morceaux de la Bible, nous remarquerons qu’il est utilisé une seule fois dans quarante passages. Le but de cette répétition est simplement de certifier les idées avancées, comme on le voit dans de nombreux morceaux de la Torah et des Evangiles . S’adressant à Ponce Pilate : mais les Juifs eux vociféraient : « Crucifie, crucifie-le ! » (Luc 23/21). Nous observons que le Christ a répété sa question à Simon Pierre trois fois : Après le repas Jésus dit à Simon Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répondit : « Oui Seigneur tu sais que je t’aime… Une seconde fois, Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, m’aimes ? »… Une troisième fois, il lui dit : « Simon, fils de Jean, m’aimes ? » Pierre fut attristé de ce que Jésus lui avait dit une troisième fois : « M’aimes-tu ? » (Jean 21-15/17). Ainsi, il est établi au cher lecteur qui est à la recherche de la vérité que la croyance en la Trinité en se fondant sur des preuves extraites de la Torah est annulée.

Suivie, si Dieu le veut ...


Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 2:13 am

2°) Les textes des Evangiles et la croyance en la Trinité

Les Chrétiens sont convaincus que la Trinité est un devoir céleste, annoncé par l’Ancien Testament d’une façon assez floue mais que le Nouveau Testament a éclairé . Ils pensent que la seconde partie de la Bible renferme des preuves plus directes et plus claires que celles contenues sous forme d’énigmes dans l’Ancien Testament et concernant la dite Trinité. Voici une preuve de la deuxième catégorie : Dès qu’il fut baptisé, Jésus sortit de l’eau. Voici que les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue du ciel disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, je mets en lui toute ma joie. » (Matthieu 3-16/17). Ce passage parle, en même temps, du Père, du Fils chéri et de l’Esprit descendu du ciel sous la forme d’une colombe. Paul a usé de la même manière : « La grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous. » (Les Corinthiens II 13/14)

La Torah et les Evangiles ont enraciné dans l’esprit des hommes le rejet du polythéisme et sa réfutation. Ces Livres révélés et saints l’ont considéré parmi les péchés les plus impardonnables. L’unité qui forme la Trinité est-elle différente du paganisme que condamne le Livre dans des passages innombrables? Lorsque les croyants écoutent, à l’intérieur de l’église les noms du Père, du Fils et du Saint Esprit, trois images mentales, différente l’une de l’autre, s’incrusteront dans leurs consciences. On ne peut démentir nos yeux quand nous voyons les images chrétiennes, celles du Christ nous montre un jeune homme très beau, au cheveu long et doux au toucher. Le Père, lui, nous est présenté sous forme d’un vieillard à la barbe et aux cheveux blancs, quant à l’Esprit Saint il nous est exhibé sous l’aspect d’une colombe blanche. Chacun d’entre les croyants est convaincu que les hypostases sont des personnalités distinctes l’une des deux autres. Le lecteur attentif du récit du baptême du fils de Marie cité plus haut, permet d’apercevoir trois Etres différents de par leurs noms, leurs œuvres et leurs endroits : est-ce que chacun de ces Etres jouit d’une existence personnelle qui diffère de celle des deux autres? L’un d’eux est le jeune homme sorti de l’eau après son baptême, le second celui qui est descendu du ciel sous l’apparence d’une colombe et enfin le troisième qui est au ciel et qui rappelle : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé.. »

Comment peut-on donc avancer que ces trois hypostases forment une même unité. La notion de la Trinité n’est citée, dans la Bible, que dans deux endroits seulement : le texte des trois témoins dans la première épître de Jean et la conclusion de l’Evangile de Matthieu. Que risque-t-on de trouver dans ces deux passages?

Les preuves tirées du témoignage des trois témoins sur la trinité

Le texte des trois témoins, rapporté dans la première épître de Jean, compte, aux yeux des Chrétiens, parmi les preuves les plus transparentes et les plus importantes : Il a trois témoins : l’Esprit, l’eau et le sang et ces trois convergent dans l’unique témoignage. (Jean I-5/7). Ce passage est en effet, très lucide dans le fait de faire des trois hypostases un seul Dieu, cependant il n’existait dans aucun des manuscrits anciens de la Bible. Mieux encore, la première édition imprimée ne l’a pas mentionné, plus tard il y fut ajouté. Il suffit à toute personne qui exige des preuves confirmant que ce verset a été annexé, il lui suffit de le retirer de son contexte, de lire ce qui précède et ce qui suit, elle ne trouvera alors aucun non-sens ou contre-sens. Ce passage a été remanié volontairement. On lit dans la même lettre de Jean ce qui suit : C’est lui qui est venu par l’eau et par le sang de sa mort. Jésus Christ baptise non avec l’eau seulement mais avec l’eau et le sang. Et l’Esprit Saint témoigne que cela est vrai. Et c’est l’Esprit Saint qui rend témoignage [phrase insérée] parc que l’Esprit Saint est la vérité. … L’Esprit, l’eau et le sang ces trois convergent dans l’unique témoignage. (Jean I -6/8).La prétendue affirmation des témoins célestes a été méprisée d’une façon abjecte au milieu d’un texte qui décrit le dit témoignage.

De nombreux savants chrétiens et de vérificateurs de la Bible comme Horn, Adam Clark, Vandar, les unificateurs de l’exégète de Henry Wasatch et autres, reconnaissent que ce passage a été intercalé. Les écrits de Saint Augustin (354 à 430), ne le comportaient pas, en dépit de ses débats avec les partisans d’Irénée (vers 130 à 202) adversaires de la conception de la Trinité. Le même personnage –Augustin – a rédigé dix lettres pour expliquer la première lettre de Jean et n’a point cité ce morceau.
La version concise et conforme à la règle (R.S.V) de la Bible a enlevé cette phrase de la version anglaise, tout comme un bon nombre de traductions en langues universelles. Par contre, d’autres traductions l’ont conservée, sauf la version de la compagnie de Jésus et la traduction arabe commune. La phrase originale était ainsi libellée : Et l’Esprit Saint témoigne que cela est vrai, car l’Esprit Saint est la Vérité… l’Esprit Saint, l’eau et le sang tous les trois sont d’accord. (Jean I 5-6 et 8). Cette version (R.S.V), dans son introduction, a cité la cause de l’annulation de cette phrase ; il y est écrit : « Elle n’existait pas dans les manuscrits avant le quinzième siècle ni dans les traductions anciennes ni dans les meilleurs originaux latins. Il est fort possible que cette phrase n’est qu’un commentaire écrit sur la marge puis elle fut intégrée au corps du texte lors de son arrivée en Occident.» Benjamin Wilson, le traducteur des manuscrits grecs, a enregistré : « Ce passage qui témoigne de la déification n’existe dans aucun manuscrit grec écrit avant le quinzième siècle. Aucun auteur grec ni aucun parmi les premiers pères latins, chaque fois que ce sujet était discuté, ne citaient ce verset. On peut conclure qu’il a été créé de toutes pièces. » De son côté, le Dr Waïne Jordhome a déclaré: « Le problème qui se rapporte à cette traduction réside dans le fait qu’elle s’est appuyée sur un nombre infime de manuscrits grecs inauthentiques et dont les plus anciens datent du quatrième siècle. Aucune traduction anglaise récente ne l’a soulignée ainsi que toutes les autres traductions des temps modernes comme les extraits des pères de l’Eglise tels Irénée mort en 202, Clément décédé en 212, Tertullien éteint en 225 et Athanase le très grand défenseur de la Trinité, passé de vie à trépas en 373. »

Critique de la démonstration par la conclusion de Matthieu de la Trinité

Le deuxième texte constitue la conclusion de l’Evangile de Matthieu. Ce dernier fait dire à Jésus : Il leur dit : « Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d’eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit et enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et, sachez que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.» (Matthieu 28-18/20). La première des critiques à adresser à ce paragraphe, malgré son importance, est qu’il est inexistant dans les trois autres Evangiles, qui ont décrit, d’un commun accord, l’entrée à Jérusalem du Christ monté sur un ânon. L’entrée du Messie dans la Ville Sainte sur un ânon est-elle était plus éminente que la Trinité, consignée par le seul Matthieu? Mieux encore, la conclusion de Marc a rapporté la même recommandation adressée aux apôtres sans faire aucune référence à la Trinité. Il a écrit : Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle à tous les êtres humains. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.» (Marc 16/15). Cela prouve que le passage de la Trinité a été ajouté et qu’il n’est pas original.

Les savants occidentaux la rejettent. Wils a dit : « Il n’est pas certain que les élèves du Christ aient cru en la Trinité.» Dans son livre {Histoire des croyances}, Adolphe Harnack a écrit : « Il est étonnant d’entendre Jésus parler de la Trinité au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Jamais, elle ne s’est manifestée du temps des prophètes, elle n’a vu le jour que lors des ultimes retouches aux commandements chrétiens. Le fils de Marie, après sa résurrection d’entre les morts, ne l’a point soulignée dans ses prêches et ses sermons. Paul ne connaissait rien de cette parodie. » Cet auteur ne produit aucune preuve du Christ invitant les gens à embrasser le Christianisme. De leurs côtés, les exégètes de la Bible et les historiens de la Chrétienté nient l’authenticité de ce passage. Le métropolitain, chef des évêques orthodoxes de la région de Ba‘labak, Klaris Salîm Pasters a enregistré : « Les exégètes de la Bible sont portés à croire que ce commandement que l’Evangile a placé dans la bouche de Jésus n’émane pas de lui.

Elle est le résumé des prêches que les prédicateurs préparaient pour les croyants au baptême. Cette opération- le baptême- tout au début du Christianisme et dans les milieux grecs s’effectuait au nom de Jésus ou au nom du Dieu Jésus… A partir de là, les historiens supposent que le mode du baptême trinitaire résulte des prêches organisés De cette manière, l’imploration de Jésus s’amplifia pour arriver à la paternité de Dieu pour le fils de Marie et au don de l’Esprit Saint . Lorsque Eusèbe de Césarée a copié ce passage de l’Evangile de Matthieu, il s’est bien gardé d’inscrire les noms du Père et du Saint Esprit, il a justifié son attitude par le fait que « les disciples sont partis prêcher l’Evangile en s’appuyant sur le pouvoir de Jésus qui leur avait dit : « Partez et faites-moi des élèves parmi les nations du monde.» La découverte récente de manuscrits hébreux de l’Evangile de Matthieu et rédigés dans cette langue ne comportent pas ce morceau. Le Dr George Reikart, professeur à la faculté de la mission de théologie dans la cité de Kaufman de l’Etat du Texas a vu dans cette réalité une preuve incontestable que ce passage a été ajouté à l’Evangile de Matthieu. Il a écrit : « L’Eglise catholique avec la complexité des Orthodoxes orientaux ont menti au monde en ce qui concerne ce paragraphe de Matthieu car toute personne qui s’est faite baptiser selon cette méthode a été baptisée mensongèrement elle est morte sans obtenir le salut. »

Le Dr Reikart nous cite de nombreux textes évangéliques qui parlent du baptême au nom de Jésus seulement, comme l’a précisé Pierre dans son fameux discours : Pierre leur dit : « Que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour que vos péchés vous soient pardonnés. Vous recevrez alors le don de Dieu, le Saint Esprit. » (Les actes des apôtres 2/38). Les habitants de Samarie se faisaient baptiser au nom de Jean le baptiste, mais dès qu’ils entendirent Pierre, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus. (Les actes des apôtres 19/5). Pierre n’exigea pas d’eux de se faire baptiser au nom du Père et au nom du Saint Esprit et se contenta du baptême au nom du Christ. L’histoire certifie que les élèves de Jésus n’avaient aucune connaissance de ce texte puisqu’ils ne sont pas sortis pour baptiser ceux qui le désiraient, selon ces prétendues paroles du Messie, mais il leur avait fortement demandé de s’éloigner de ce que disaient les non Juifs. Jésus envoya ces douze hommes en mission, avec les instructions suivantes : « Evitez les régions où habitent les non Juifs et n’entrez dans aucune ville de Samarie.

Allez plutôt vers les brebis perdues du peuple d’Israël.» (Matthieu 10-5/6). Cette attitude est conforme à un témoignage historique qui remonte au deuxième siècle et qui rejette le baptême au nom de la trinité. Apollinaire de Laodicée (310 à 390), l’historien de l’Eglise a laissé cette remarque : « Les Anciens m’ont confié que Jésus avant son ascension au ciel avait recommandé à ses apôtres de ne pas s’éloigner de Jérusalem lors des douze premières années à venir. » Les disciples, en effet, respectèrent l’ordre de Jésus et ne quittèrent la Palestine que lorsque les circonstances les ont obligés à sortir. La persécution qui survint au moment où Etienne fut tué obligea les croyants à se disperser. Certains d’entre eux allèrent jusqu’en Phénicie, à Chypre et à Antioche, mais ils ne prêchaient la parole qu’aux Juifs. (Matthieu 10-5/6).

S’il leur avait demandé d’adresser des prêches aux nations aux noms du Père, du Fils et du Saint Esprit, ils les auraient accomplis par obéissance au maître et de bonne foi. Pierre fut convoqué par le païen Corneille afin de l’informer des bases fondamentales du Christianisme, et ayant été satisfait intérieurement, le polythéiste se convertit. Après cette bonne «acquisition» les apôtres blâmèrent le futur premier pape. Celui-ci leur répondit : Il leur dit « Vous savez qu’un Juif n’est pas autorisé par sa religion à fréquenter un étranger ou à entrer dans sa maison. Mais Dieu m’a montré que je ne devais considérer personne comme impur ou indigne d’être fréquenté.» (Les actes des apôtres 10/19).

Pierre n’a pas attesté que Jésus ne lui a pas donné cette directive mais il lui a dit : « Nous avons mangé et bu avec lui après que Dieu l’a relevé d’entre les morts. Il nous a commandé de prêcher au peuple… » (Les actes des apôtres 10-42/43), et par le peuple il entendait les Juifs. Dès son retour à Jérusalem, Pierre fut encore exposé à des réprimandes plus dures : les croyants d’origine juive le critiquèrent en disant : « Tu es entré chez des gens non circoncis et tu as mangé avec eux. » (Les actes des apôtres 11-2/3). Il leur raconta alors une vision qu’il a eu alors qu’il priait et qui lui permettait de manger avec les non circonscris. Puis il leur relata comment l’Esprit Saint est venu le voir et la façon de lui avoir demandé de suivre les trois hommes qui étaient venus de Césarée. L’Esprit Saint me dit de partir avec eux sans hésiter. (Les actes des apôtres 11/12).

Après cet exposé, long et irréfutable, ils furent rassérénés par son départ chez les non Juifs. Après avoir entendu ces paroles, tous se calmèrent et louèrent Dieu en disant : « C’est donc vrai, Dieu a donné aussi à ceux qui ne sont pas Juifs la possibilité de changer de comportement et de recevoir la vraie vie.» (Les actes des apôtres 11/18).

Tout ce monde, Pierre y compris, ne savait rien du texte de Matthieu qui ordonnait d’accomplir le baptême aux noms du Père, du Fils et du Saint Esprit. Pourquoi? Parce que Jésus ne l’a pas dit et que ses fidèles n’ont pas entendu le Christ l’énoncer. Si Jésus avait donné ce commandement, il n’aurait pas été sujet de controverses et de reproches. D’autre part, les élèves tombèrent d’accord avec Paul, celui-ci doit porter la Bonne Nouvelle aux non circonscris et ceux-là doivent opérer la même mission auprès des Juifs. Ces personnes virent que Dieu m’avait chargé d’annoncer la Bonne Nouvelle aux non Juifs tout comme il avait chargé Pierre de l’annoncer aux Juifs. Jacques, Pierre et Jean considérés comme les colonnes de l’Eglise, reconnurent que Dieu m’a confié cette tâche, ils nous serrèrent alors la main, à Barnabas et à moi.

(L’épître aux Galates 2-7/9). Si donc le texte de Matthieu était authentique, comment auraient-ils pu désobéir à l’ordre du Messie de prêcher l’Evangile aux nations et de confier la même mission à Paul et Barnabas seulement auprès des non circonscris
Tous ces témoignages démentent le texte de Matthieu et assurent qu’il est créé et attribué au Christ. Même, en fermant les yeux sur tout cela, il n’y a rien dans le passage qui prouve qu’il est question d’une Trinité Sacrée et réunie dans une même entité. Il s’agit clairement de trois Etres différents, reliés entre eux par la conjonction de coordination et qui désignent la distinction.

La vraie idée de la conclusion de Matthieu serait : Partez au nom de Dieu, du prophète Jésus et de la révélation descendue sur lui en vue de répandre les prescriptions divines. Il existe dans la forme du style à laquelle a recouru Matthieu, un exemple qui ne pousse pas les Chrétiens à conclure qu’il s’agit de la Trinité. Dans une lettre à Timothée, Paul a écrit : « Je te le demande solennellement devant Dieu, devant Jésus-Christ et devant les saints anges. » (Timothée I 5/21). Personne ne peut comprendre à partir de ce texte que les anges sont déifiés ou qu’ils forment la troisième hypostase de la Trinité. Ce qui est dit dans le passage de Matthieu est répété par Paul. Il est renouvelé dans le livre de l’Exode où il est conseillé aux fils d’Israël de croire en Dieu et en Moïse. Nul ne songe à mettre sur le même pied d’égalité le Souverain Absolu et son prophète : Israël avait vu avec quelle main puissante, le Seigneur avait agi contre l’Egypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et en Moïse son serviteur. (L’Exode 14/31) Ce genre de style est habituel dans les langues et les livres sacrés. Il est enregistré dans le Coran : ?O vous qui avez la foi ! Croyez en Dieu, en son Messager au livre qu’Il a progressivement révélé à son Messager, au Livre qu’il a révélé antérieurement?. Des versets semblables sont nombreux.

Le monothéisme dans la Bible

Si nous n’avons trouvé dans la Bible aucune preuve tangible qui sert à certifier l’idée de la Trinité, nous pourrions y détecter une autre qui confirme l’appel au monothéisme. Le lecteur attentif du Livre Sacré se rend compte, clairement, de l’étrangeté de l’invitation à la Trinité alors qu’en face de lui rayonne la noblesse du monothéisme chrétien et sa magnificence. Des dizaines de textes limpides le décrivent avec une transparence manifeste, ils nous formulent ainsi la foi de Jésus et des prophètes qui lui étaient antérieurs à savoir, la croyance en un Dieu Unique, qu’il soit Glorifié et Exalté.

I) Des textes monothéistes dans l’Ancien Testament

L’invitation au monothéisme chatoie dans l’Ancien Testament, les prophètes ont exhorté leurs contemporains à l’adopter. Les conseils de ceux-ci qui s’y rapportent étaient fort nombreux et leurs textes bien agencés. Ces textes assurent la solidité de cette croyance. Citons celui extrait du Deutéronome se rapportant au conseil rédigé par Dieu, sur les deux pierres, à l’intention de Moïse. Le Maître Suprême a obligé les enfants d’Israël de les apprendre, Jésus dès qu’il fut chargé de la mission céleste les reprit à son compte et garantit leur véracité. Ecoute, Israël ! Le Seigneur notre dieu est le Seigneur UN. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton cœur, de toute ta force. Les paroles des commandements que je te donne aujourd’hui seront présentes à ton cœur ; tu les répèteras à tes fils ; tu les leur diras quand tu resteras chez toi et quand tu marcheras sur la route, quand tu seras couché et quand tu seras debout ; tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée entre tes yeux ; tu les inscriras sur le montants de la porte de ta maison et à l’entrée de la ville. (Le Deutéronome 6-4/10) Puis C’est moi le Seigneur, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de la servitude, tu n’auras pas d’autres dieux face à moi. (Le Deutéronome 5/6).

Parmi ces textes, lisons avec attention celui du conseil divin à Moïse et à son peuple : C’est moi le Seigneur, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de la servitude, tu n’auras pas d’autres dieux face à moi. Tu ne te feras pas d’idole, ni rien de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici bas ou dans les eaux sous la terre. (L’Exode 20-2/4) et celui tiré du Livre des Rois : Que tous les peuples de la terre sachent que c’est le Seigneur qui est Dieu, qu’il n’y en a pas d’autres. (Les Rois I 8/60). Il est enregistré dans les psaumes de David : Toutes les nations que tu as faites, viendront se prosterner devant toi, Seigneur et glorifier ton nom.

Car tu es grand, tu fais des miracles, tu es Dieu, toi seul. (Les Psaumes 86-9/10). Il est le Dieu Unique, rien ni personne ne peut lui être associé dans ses beaux noms ni dans sa déification, Jésus y compris. Il est dit dans le livre d’Esaïe : Avant moi, ne fut formé aucun dieu et après moi, il n’en existera pas. C’est moi, c’est moi qui suis le Seigneur, en dehors de moi, pas de sauveur. C’est moi qui ai annoncé et donné le salut. (Esaïe 43-10/12), puis : Mais toi, Seigneur notre Dieu, sauve-nous de ses mains et tous les royaumes de la terre sauront que toi seul, tu es le Seigneur. (Esaïe 37/20).

et puis encore : C’est moi le Seigneur qui fais tout ; j’ai tendu les cieux, moi tout seul, j’ai étalé la terre, qui m’assistait ? (Esaïe 24/44). Où sommes-nous de ceux qui ont fait trois de l’Unique? Ceux justement qui ont concédé la création à autrui? C’est moi qui suis le Seigneur, il n’y en a pas d’autre. (Esaïe 45/5).Il est mentionné dans la prophétie d’Esaïe : Ainsi parle le Seigneur, le roi d’Israël, celui qui le rachète, le Seigneur tout puissant : c’est moi le premier, c’est moi le dernier, en dehors de moi pas de dieu. Qui est comme moi ? Qu’il prenne la parole qu’il annonce ce qu’il est et me le développe…Y a t-il un dieu en dehors de moi ? Assurément, il n’existe aucun Rocher dont je n’aurais pas connaissance. (Esaïe 44-6/9) Des exemples analogues sont fort nombreux dans l’Ancien Testament. (Voir Malachie10/2) (Les Rois (I) 27/8)
II) Des textes monothéistes dans le Nouveau Testament :
Les livres du Nouveau Testament renferment des textes qui affirment la déification et la vénération révérencielle de Dieu. Jésus en particulier, ses apôtres en général les ont proclamées.

Le Messie a assuré : N’appelez personne sur la terre votre père, car vous n’avez qu’un seul Père celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas appeler chef, car vous n’avez qu’un seul Chef, Le Messie. (Matthieu 23-9/10). Le même évangéliste répète la même pensée: Un homme s’approcha de Jésus et lui demanda : « Maître que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu au sujet de ce qui est bon ? Un seul est bon, c’est le Seigneur. (Matthieu 19/17). Ainsi a parlé Jean : Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Manifeste la gloire de ton fils afin que le fils manifeste aussi ta gloire. Tu lui as donné le pouvoir sur tous les êtres humains, pour qu’il donne la vie éternelle à ceux que tu lui as confiés. La vie éternelle consiste à te connaître, toi le seul Dieu et à connaître Jésus Christ que tu as envoyé. (Jean 17-1/3).

En réalité, il n’y a de Dieu que le Dieu Unique. C’est le Père que Jésus invoquait au début du paragraphe par l’expression « Père… ». Quant aux autres hypostases, le Christ lui-même a rejeté leur déification lorsqu’il a reconnu que le Père est le Seul Dieu. Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, qui a créé toutes choses et pour qui nous vivons. (Les Corinthiens I -8/6). La déification du Fils et du Saint Esprit est également nulle et non avenue du fait de la séduction de Satan quand il a dit à Jésus : « Je te donnerai tous ces royaumes si tu te prosternes pour m’adorer.» Alors Jésus lui dit : « Va t-en Satan ! Car l’Ecriture déclare : Adore le Seigneur ton Dieu et ne rends de culte qu’à lui.» (Matthieu 4/10). Luc a rapporté la même scène dans son passage (4/8). Le fils de Marie a conseillé les Juifs avec une pointe de menace : «Vous, vous faites les mêmes actions que votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes. Nous avons un seul Père, Dieu. » Jésus leur dit : «Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez car je suis venu de Dieu et je suis ici de sa part. (Jean 8-41/42).

Le monothéisme fut la conviction inébranlable des apôtres, des disciples, contemporains du Messie et celui de la génération suivante. Le Nouveau Testament confirme cette vérité. Le disciple Jacques a laissé cette croyance : tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Très bien. Les démons le croient aussi et ils tremblent de peur (Jacques 2/19) Il n’est donc pas conforme au bon sens de parler de la déification en dehors de Dieu C’est Dieu seul qui donne la Loi et qui peut juger, lui seul qui peut à la fois sauver et faire périr. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ? (Jacques 4/12).Jude a conclu : Louange à Dieu l’Unique, notre Sauveur. (Jude 25). Même chez Paul, nous trouvons des morceaux où il reconnaît la valeur du monothéisme : Car il y a un seul Dieu et un seul intermédiaire entre Dieu et l’humanité, l’homme Jésus Christ. (Timothée I-2/5).

Il avoue dans ce passage l’existence d’un Dieu unique, d’un seul envoyé par l’intermédiaire duquel le Créateur transmet Sa Révélation où Il décrit Son Unicité et ses autres Attributs de Magnificence et de Perfection : Dieu, le Souverain unique, la Source du bonheur, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Lui seul est Immortel, il habite une lumière dont personne ne peut s’approcher. Aucun être humain ne l’a jamais vu ni ne peut le voir. A lui soient l’honneur et la puissance éternelle. (Timothée I-6-15/16). Il finit par dire : Dieu est Unique. (Les Galates 3/20)
Ces textes et plusieurs autres ne parlent que d’un Dieu Unique. Dans aucun autre texte nous ne rencontrons la description d’un Dieu aux trois hypostases qui ont la même essence et auquel croient les Chrétiens.

La trinité est un mystère irrationnel

Devant toutes les contradictions entre les décisions des conciles et entre les versets monothéistes, les Chrétiens se trouvaient acculés à faire appel à la raison pour essayer d’expliquer cet impossible qui est inimaginable et faire saisir aux ouailles les cas des trois qui font un et le un qui fait trois. L’impuissance de la raison humaine, devant cette croyance «qui ne tient pas debout», n’a pas pu trancher et ne peut le faire. Les Chrétiens n’ayant pas réussi à solutionner ce problème se sont restreints à clamer que la Trinité est un mystère parmi d’autres et dont l’entité reste inexplicable pour la logique des hommes. Mieux encore, certains d’entre eux reconnaissent l’opposition entre le Christianisme et la raison. Saint Augustin a dit : « Je suis croyant car cela ne concorde pas avec l’intelligence.» Kir Carde a avoué : « Toute tentative de faire du Christianisme une religion rationnelle ne peut aboutir qu’à sa ruine.» Il est mentionné dans le livre {L’enseignement chrétien} : « La Sainte Trinité est une énigme au vrai sens du mot. La raison ne peut concevoir un Dieu triple, mais c’est ce que la Révélation nous a appris.» De son côté, Zakî Chnoudah a écrit : « C’est là un mystère vague parmi tant d’autres concernant la nature divine, son entité ne peut être expliquée par le biais de l’entendement.» Le Père Jeams Ted a écrit : « Les convictions chrétiennes sont au-dessus de la compréhension humaine.» Le père Anîs Charoûch a laissé pour la postérité cet avis : « Un dans trois et trois dans un, c’est là un secret impénétrable, n’essayez pas de le comprendre mais il faut l’accepter tel qu’il est.» Le moine Tewfîq Jîd a confessé que la compréhension de la Trinité relève de l’impossible, il a conclu que cette pénétration n’a aucune importance et a écrit dans son livre }Le secret de l’éternité{ : « Celui qui tente de percer le secret de la Trinité dans son ensemble ressemble à celui qui essaie de mettre toutes les eaux des océans dans sa main .» Derrière tous ces voiles se dissimule la réalité, à savoir que la Trinité est une conviction qu’il n’est pas possible à l’intelligence humaine de comprendre, non parce que cette dernière est faible mais parce que la conception de la Trinité est en contradiction formelle avec les choses les plus naturelles et les connaissances humaines les plus simples.

Le monothéisme dans l’histoire de la Chrétienté

Nous avons vu dans l’Ancien et le Nouveau Testaments que le monothéisme était la religion divine. La mission de tous les prophètes consistait à inviter leurs contemporains et leurs descendants à le pratiquer. Nous avons également remarqué que Jésus était un serviteur de Dieu et Son envoyé et c’est là, à l’origine, la religion que devait répandre le Christ. Depuis quand l’adoration du Dieu unique a-t-elle disparu du Christianisme? Est-il possible que ces preuves monothéistes n’ont pas laissé de traces dans la vie des Chrétiens à travers les siècles? Pour répondre à ces questions, les vérificateurs ont examiné, avec application, les livres de l’histoire ancienne et moderne. Ils ont constaté la lutte entre le monothéisme et le polythéisme de Paul depuis vingt siècles. A quelle conclusion sont-ils arrivés?

I) le monothéisme avant le concile de Nicée :

La première génération des Chrétiens était monothéiste, elle était persuadée que le fils de Marie était un serviteur de Dieu et qu’il figurait parmi ses plus illustres messagers. Nous avons vu aussi que les évangélistes et les saints, Paul y compris, ont laissé des morceaux sur la dite doctrine. Parlant de Pierre et de Marc, Pierre Qarmâj dans son livre }Les prairies des nouvelles concernant les autobiographies des hommes vertueux{ : « Ils niaient la déification de Jésus.» c’est là les convictions des apôtres du Messie les plus proches.

L’encyclopédie américaine a enregistré : « Le monothéisme est exhibé comme un mouvement théologique au cours de l’histoire d’une façon très précoce, il a devancé de plusieurs dizaines d’années la Trinité.» Le monothéisme a été révélé dès que les prophètes furent chargés de divulguer la mission divine, il brilla d’un vif éclat et scintilla fortement avec l’avènement de Jésus et la propagation de ses prescriptions monothéistes.»

L’encyclopédie française Larousse a mentionné : « La croyance en la Trinité, même si elle n’existait pas dans le Nouveau Testament ni dans les travaux des pères missionnaires ni chez leurs élèves les plus rapprochés, fut imposée par l’Eglise catholique et par les Protestants. Ils prétendirent que la Trinité était admise par tous les Chrétiens de tout temps. Le côté humain de Jésus était accepté depuis la formation de la première Eglise par les Juifs convertis. Les Nazaréens et toutes les autres tendances composées par les fils d’Israël étaient convaincus que le Messie était un homme soutenu par l’Esprit Saint. Personne ne les avait alors accusés d’hérétiques ou d’athéisme. Au cours du deuxième siècle, il y avait des hérétiques et des athées mais il y avait aussi des croyants qui croyaient du fond du cœur que Jésus était le Messie tant attendu et qu’il était tout simplement un homme. Puis à mesure que les païens se mettaient à embrasser le Christianisme, quelques croyances de ceux-ci, inexistantes auparavant, s’infiltrèrent dans la nouvelle religion.

‘Awd Sam‘âne certifie ainsi l’éloignement des contemporains de Jésus de la mécréance et du paganisme : « Si nous retournons à l’histoire des rapports des apôtres avec le fils de Marie – qu’il soit béni – ils n’osèrent pas, dès le début de sa mission, reconnaître qu’il était le Dieu… car, en tant que Juifs ils n’imaginaient pas que l’Omnipotent puisse paraître sous forme humaine. Certes, ils attendaient le Messie, mais celui-ci d’après la conception héritée de leurs ancêtres, n’était qu’un excellent homme envoyé par le Créateur. Il ne pouvait être Dieu lui-même. » L’encyclopédie américaine assure que le cheminement entre le premier concile de Jérusalem, tenu par les disciples du Christ et entre le concile de Nicée n’était pas clair. Le cardinal Daniélou parle de la propagation du monothéisme même dans les régions où Paul a fait ses prêches, dans Antakya et chez les Galates et où une il rencontra une forte opposition.

Récemment, un ancien document chrétien fut découvert et publié dans le quotidien américain Th Team’s en date 15 Juillet 1966, il y est enregistré : « Les premiers historiens de l’Eglise sont unanimes à déclarer que la majorité des croyants durant les premières années de sa disparition ont vu en lui le dernier prophète envoyé aux enfants d’Israël.» Bertrand Russel, le philosophe anglais a dit : « Vous me demandez pourquoi Bertrand Russel n’est-il pas chrétien? Ma réponse à cette question réside dans ma conviction profonde que le premier et dernier Chrétien est mort depuis dix-neuf siècles et avec son décès, le véritable Christianisme répandu par cet illustre prophète, a disparu à jamais. »

Cependant, le profond enracinement du monothéisme et sa force durant la première génération n’ont point empêché l’extension des idées païennes de Paul dans les milieux des nouveaux convertis issus du paganisme. Ces néophytes trouvèrent, dans les principes que Paul leur inculquait, des préceptes qui leur étaient familiers, en plus de certains proverbes et genres littéraires inconnus chez les Grecs et chez les Romains polythéistes. Les adeptes de Jésus, c’est-à-dire les véritables monothéistes affrontèrent le déviationnisme de Paul. L’Eglise officielle prit parti pour Paul et aussitôt apparut, dans l’histoire ecclésiastique, le mouvement des gens qu’elle appela les hérétiques. Ce sont, si le terme est valable, les hors-la-loi par rapport à l’Eglise. Plusieurs de ces tendances niaient la déité de Jésus. Citons, entre autres, les Ebionites. Cette doctrine tire son nom d’un moine nommé Abouyoune et l’on dit qu’ils sont les pauvres envers Dieu, ils furent ainsi connus par leur pauvreté et leur dénuement. Elle fut fondée par un Juif lors du premier siècle et son activité s’accéléra après l’an 70. Les premiers historiens ont cité leurs convictions lors de leurs critiques de l’Arianisme plus récent. Le patriarche d’Alexandrie, mort 326, a écrit au sujet d’Arius et ses adeptes : « Cette prescription rebelle à l’Eglise est celle qui a été dictée précisément par Abouyoune et Artémis et c’est la même que celle de Paul.

Cyrille de Jérusalem, (vers 315 à 388), a défini les hérétiques : « Cratinos a fait un désastre dans le milieu ecclésiastique ainsi que Minandore, Carbeau et les hérétiques parmi les Ebionites. Irénée, mort en 188 dans son livre {Contre les hérétiques} a remarqué : « Les Ebionites pensent que c’est Dieu qui a créé le monde mais ils partagent les convictions de Cratinos et de Carbeau à propos du Seigneur Suprême…Ils ne lisent que l’Evangile de Matthieu et rejettent toutes les épîtres de Paul qu’ils taxent d’imposteur et de renégat par rapport à la Loi. Ils pratiquent la circoncision et respectent toutes les habitudes inscrites dans le livre sacré.»

Eusèbe de Césarée a enregistré dans son Histoire : « Les Anciens avaient raison puisqu’ils ont dit que les Ebionites avaient des croyances limitées à propos du Christ. Ils l’ont considéré comme un homme, simple et ordinaire qui a émergé par sa vertu, profonde et sincère. » Les Ebionites disaient que Paul était un apostat et répétaient qu’il était un falsificateur des Ecritures. Les documents de l’époque rapportent qu’ils suivaient l’Evangile de Matthieu ou l’Evangile des Hébreux – peut-être que les deux noms désignent un seul livre et qu’il s’agit de l’original de Matthieu en langue grecque – et ne donnaient aucune importance aux autres écrits existants. Certains historiens expliquent que Jean fut poussé à rédiger son évangile pour contrecarrer les théories ébionites et pour y souligner la nature divine de Jésus. Ce mouvement prit de l’ampleur et le nombre de ses partisans ne cessait de croître, selon le témoignage de leurs adversaires, sa prépondérance couvrit la Palestine, la Syrie, l’Asie mineure et est arrivé jusqu’à Rome. Saint Jérôme (vers 347 à 420) précise que les Ebionites furent persécutés et ils faiblirent après leur refus des ordres de Constantin et les décisions du concile de Nicée. Certains vérificateurs musulmans pensent que ce clan est cité par Dieu dans le Coran : ? Nous aidâmes donc les croyants contre leurs ennemis et ils triomphèrent ? et Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent car Dieu les consolera. Heureux ceux qui sont doux car ils auront la terre que Dieu a promis. Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande car Dieu exaucera leur désir. » (Matthieu 9-3/5).

Lors de la fondation de cette faction en l’an 73 apparut le propagandiste, déjà cité, Cronthus qu’Eusèbe désignait comme le leader des hérétiques. Il croyait que Jésus était un homme, illustre par ses miracles et rejetait les évangiles à l’exception de l’original de Matthieu écrit en langue grecque.

Au deuxième siècle apparut Montanus qui déclara que le Messie était un homme hors du commun, bien-aimé de Dieu et qui connaissait très bien les activités de l’Omniscient. Il reprochait aux disciples du fils de Marie d’avoir déformé le sens de sa mission. Carbeau Hérate invitait les gens à la même doctrine. Ses partisans furent connus sous les appellations : les maîtres ou les éclairés. Ils ont affirmé, avec excès, le côté humain de Jésus. Ils considérèrent celui-ci comme un sage et prétendirent que tout un chacun pouvait l’imiter dans ses actes et dans sa conduite. Leur réaction vis-à-vis des tenants de la déité de Jésus fut médiocre car ils ont diminué de sa valeur lors de leur négation de sa déification .

Au milieu du troisième siècle, une nouvelle église vit le jour : les Bolonyah leur concepteur, Paul de Samosate (200-273), occupa le poste d’évêque d’Antioche en 260 et tint plusieurs hautes responsabilités dans le royaume de Palmyre. L’évêque Kîrd, mort en 1324, résume les convictions de cette doctrine dans son livre }la lampe éclairante l’obscurité pour faire briller le service{ : «Cette tendance, créée par Paul de Samoaste, évêque d’Antioche, porte le nom d’El-Bolayâniyoûne. Ses disciples croient que Dieu est Un, Son Essence est Une, Son Hypostase est Une. Ils ne l’appellent pas par trois noms – la trinité-. Pour eux le Verbe n’émane pas du Père et ne procure pas le salut. Ils sont convaincus que l’Esprit Saint ne peut ressusciter les morts. Ils disent que Jésus est un homme issu de l’Essence divine comme Adam et que le Fils commença par Marie. Ils ont lu avec application tous les livres saints et ceux qui s’y rapportent, ont effacé toute notion de l’éternité du Fils, de sa nature divine, de la Trinité et les ont remplacés par leurs propres prescriptions. Mais ils ne modifièrent pas les titres des livres et ne changèrent pas les noms des prophètes et leurs paroles.» L’Eglise a tenu trois conciles pendant cinq années pour tenter de l’amener à désavouer ses croyances. Le dernier de ces conciles fut réuni à Antioche en 268. Paul était présent pour défendre sa thèse, mais rien n’y fait, aussi fut-il chassé et licencié de toutes ses fonctions.

Ses partisans perpétuèrent sa doctrine jusqu’au septième siècle
Puis au début du quatrième siècle un savant théologien apparut. Il s’appelait Lucien, il disait que Jésus est un être divin, créé par Dieu à partir du néant. IL introduisit en lui l’Intelligence divine dans son aspect personnel. Son âme n’était pas humaine mais il n’était pas le Dieu Absolu . Cette chapelle comporte une influence des croyances désuètes mais qui étaient alors bien enracinées. Leur avis, concernant Jésus, n’est point excessif.

Suivie, si Dieu le veut ...


Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 2:25 am

II) Le monothéisme après le concile de Nicée :

A) L’Arianisme :

En l’an 325, l’empereur païen Constantin promulgua le décret de la déité de Jésus. Arius (256 à 336), prêtre de l’Eglise, fut déclaré hérétique. Il disait, comme le précisa Jean Mounsî dans son livre } Histoire de l’Eglise copte { : « Le Fils n’est pas éternel comme le Père, il n’est pas, non plus, de l’essence divine. Le Père est incréé et inengendré, il est Unique.

De par Sa Volonté Il créa le Fils à partir du néant. Personne ni même le Fils ne peut Le voir ou L’imaginer. Celui qui a un début ne peut être éternel. Le Fils est un Dieu second puisqu’il a acquis une nature divine.» Après la mort d‘Arius, ses partisans pérennisèrent sa doctrine. Elle devint, comme le remarque le Professeur Hosnî El-Atîr dans son excellent livre }Les croyances des écoles monothéistes du Christianisme { : « Tout le monde était sur le point d’adopter la doctrine d’Arius, selon ses adversaires, si les patriarches ne se sont pas acharnés à anéantir cette conviction et à la déraciner des esprits des gens.»

Assad Roustoum, de son côté, dans son livre } La grande Eglise de la cité de Dieu{ a écrit : « Arius, semble-t-il, était un savant ascète qui excellait dans l’art des prêches et des sermons. De nombreux croyants l’ont suivi et plusieurs membres du clergé adhérèrent à ses convictions.» Le fils du patriarche certifie que le nombre des ariens était élevé et affirme que la majorité des Egyptiens suivaient l’arianisme.

Mais le moine Jeams Anis a dit : « L’histoire nous montre comment l’Eglise idéale attendue et ses dirigeants sont tombés dans l’erreur et se sont égarés du droit chemin. L’adoption de la plupart des évêques de l’hérésie d’Arius compte parmi ces aliénations »

Le nombre élevé de conciles que l’Eglise a convoqués pour étudier l’Arianisme prouve que cette doctrine et son fondateur de son vivant et après sa disparition étaient puissants. Les ariens ont organisé les conciles de Césarée en 334 et de Sidon en 335. Les conciliaires, lors ce dernier concile, ont excommunié le pape Athanase et l’ont exilé en France. Car lors de sa présidence du concile de Nicée il prôna la déification de Jésus. Puis ils se retrouvèrent lors du concile d’Antakya en 341. Quatre-vingt dix sept évêques ariens étaient présents. Ils décrétèrent des lois qui concordent avec leurs principes et leurs convictions.

Le pape Athanase qui invitait les gens à croire en la déité de Jésus semblait seul. On a dit : « Tout le monde est contre toi ô Athanase.» Il fut connu en Occident sous cette appellation Athanasius contra mundum qui signifie en langue française : « O Athanase, le monde est contre toi.» L’anbâ Grégorius a écrit : « La foi en la double nature de Jésus allait disparaître si Dieu n’avait fait un don en la personne de Saint Athanase à l’Eglise.

Il était nanti de stabilité, de détermination et de patience pour la défense de la justice et de la vérité. Ces qualités lui permirent en fin de compte de remporter une éclatante victoire sur la plus grande des hérésies qui allait balayer et raser à jamais l’Eglise chrétienne de la surface de la terre… Les historiens avaient raison quand ils l’ont appelé: «Le deuxième fondateur du Christianisme.»

L’empereur romain a replacé l’évêque Athanase au siège pontifical. Les ariens ont fortement protesté et se sont réunis, en 353, dans la ville d’Arles, en France et l’ont destitué de ses fonctions, à l’unanimité sauf une voix. Ils re-confirmèrent cette révocation au concile de Milan en 355. L’évêque arien, Djaourisius, occupa alors le siège d’Alexandrie. En l’an 359, l’empereur convoqua deux conciles : l’un à Rémini, pour les Occidentaux et l’autre à Séleucie pour les orientaux.

Tous les deux assurèrent la véracité de la doctrine d’Arius. Ainsi, l’Occident à son tour pratiqua l’arianisme. L’historien Nasîlif a rapporté que l’empereur Constantin lui-même, suite à son installation dans sa nouvelle capitale, Constantinople, s’était converti à la doctrine d’Arius. L’anbâ Chnoûdah suivit l’empereur et justifia sa «conversion» par le nombre très élevé des ariens.

Durant le concile d’Antakya en 361 ils ajoutèrent un autre décret à leur nouveau règlement où il est précisé que « Le Fils est étranger au Père et différent de Lui dans Sa Nature et Sa Volonté. »

Pendant la même année, un autre concile fut convoqué dans Constantinople et il adopta dix sept (17) lois contraires à celles qui ont été décrétées à Nicée. Toujours en 361, Julien l’Apostat fut intronisé comme empereur, il replaça Athanase et l’ensemble de ses évêques dans leurs anciennes fonctions, clama, haut et fort, le retour au culte des images et donna les églises aux païens récemment convertis.

Après sa mort en 363, Jovien I° termina l’œuvre du précédent. Il prit parti contre les ariens et imposa le Christianisme païen. Lors de l’un de ses discours à ses collaborateurs les plus proches et à son peuple, il a dit : « Si vous voulez de moi comme empereur soyez chrétiens comme moi.»

Ensuite, il condamna l’arianisme, adopta les toutes récentes décisions du concile de Nicée et enfin il demanda à Athanase de rédiger pour lui un opuscule sur l’authenticité de la religion qu’il répandait et que lui, Jovien ignorait . Justinien donna le coup de grâce, par la force des baïonnettes à cette tendance puisque durant son règne : « L’Afrique a perdu cinq millions de ses habitants suite aux persécutions de l’arianisme dans ces contrées .»

B) Le Nestorianisme :

Au cours du cinquième siècle et comme un prolongement de l’arianisme, le nestorianisme apparut sous l’impulsion de Nestor (360 à 431), évêque de Constantinople. Un assez grand nombre d’évêques et de philosophes adhérèrent à sa doctrine.

Il croyait que Jésus avait un côté divin qui ne faisait pas partie de son côté humain. Le premier aspect ne peut être issu de la Vierge Marie et celle-ci ne peut être dite la mère de Dieu.

Nestor croyait que l’union de la nature divine dans l’homme Jésus n’était pas réelle. Cette union a aidé le Messie. L’évêque de Constantinople a expliqué l’incarnation d’une façon allégorique, à savoir l’incarnation de la bonne moralité, du soutien et du triomphe. Il a dit dans l’un de ses discours : « Est-il possible de me prosterner devant un bébé de trois mois?» Il a encore explicité sa position : « Dieu peut-Il avoir une mère? Ce qui est enfanté par un corps ne peut être qu’un corps et ce qui est issu de l’Esprit ne peut être qu’Esprit. La créature ne peut accoucher du Créateur, mais elle a donné naissance à un homme : c’est le Dieu à la nature divine.»

En l’an 431, un concile fut convoqué à Ephèse, il décida de le démettre de ses fonctions et de le bannir en Libye où il mourut. L’historien Saïrius ibn El-Moqafa‘ dans son livre }L’histoire des patriarches} a enregistré : « Nestor niait avec force la déification de Jésus. Il affirmait que ce dernier était tout simplement un homme prophète, sans plus.» Plus loin le même historien nous apprend qu’après son exil, les évêques lui envoyèrent des émissaires, ils devaient lui assurer qu’ils lui pardonneraient son blasphème s’il reconnaissait que le crucifié était un Dieu à l’aspect humain.

Ibn El-Moqafa‘ conclut : « Son coeur durcit comme celui du pharaon et il ne leur adressa aucune réponse.» Le nestorianisme, après le décès de son fondateur, rejoignit les tendances chrétiennes qui renfonçaient l’idée de la Trinité. Ses partisans disaient que Jésus avait deux natures, l’une humaine et l’autre divine. Elles faisaient donc de lui un homme vrai et un Dieu véritable. Sa personne n’a point groupé les deux natures, mais son être a réuni les deux personnalités

C) Les groupes chrétiens monothéistes après le bouleversement de la réforme religieuse :

Durant de très longs siècles qui se succédèrent sous l’autorité de l’Eglise, le mouvement monothéiste quoique persécuté par l’Inquisition et par la puissance ecclésiastique persista.

Mais lorsque cette force faiblit et que la croyance en la Trinité flancha, les monothéistes reprirent du poil de la bête. Luther a dit : « La Trinité est une expression qui manque de force, on ne la trouve dans aucun des livres de la Bible.» Dans son livre }L’histoire des monothéistes{ Falbert a mentionné : « Calvin a assuré que la loi de la foi décidée lors du concile de Nicée lui convient comme une chanson et non pas comme un manifeste de la croyance.»

Le même Calvin, (1509 à 1564), dans son œuvre } Institution de la religion chrétienne{ a rarement cité la Trinité. Progressivement, la courant des monothéistes commença à s’épanouir en Europe puisque le roi de Hongrie Hugenot Sigismond, mort en 1571 fit partie de cette église.

En Transylvanie, le monothéisme se développa comme le cite l’encyclopédie américaine. L’un des plus célèbres tenants du culte du Dieu Unique, Francis David, emprisonné après la mort du roi John et l’intronisation de Stéphane Bathory, s’éteignit en 1579. Le nouveau roi défendit aux monothéistes de ne vendre leurs livres qu’après avoir obtenu son autorisation .


En Pologne apparut un prédicateur, il s’appelait Sounissius et ses adeptes étaient nommés les Sounissiuéens. Ils nièrent la Trinité et invitaient les gens au monothéisme.

Certains d’entre eux, après la mort de leur chef en 1604 s’enfuirent en Suisse. En Espagne Servitus exhortait les gens au monothéisme et pour cette raison, il fut brûlait vivant.

Dans son livre }Les erreurs de la Trinité{, il a écrit : « Des idées comme la Trinité, l’essence et autres ne sont que des chimères philosophiques, les livres de la Bible n’en connaissent rien .» En Allemagne, apparut la secte monothéiste des El-Anâbâstes que l’Eglise est arrivée à faire taire. Puis des chapelles qui luttèrent contre l’idée de la Trinité, virent le jour. Citons–en . Il fut suivi au milieu du seizième siècle, au nord de l’Italie par .

Son président fut le légendaire médecin Géorgio Bendarathâ qui regagna l’autre monde en 1558. Le concile de Pise fut réuni en 1562, le gros des évêques s’entretenait de la Trinité alors que l’ensemble des assistants ne partageait pas leurs convictions .

Au cours du XVII°, certaines églises monothéistes, en dépit du nombre peu élevé de leurs fidèles, publièrent un fascicule important, en 1605. Elles inscrivirent en lettres d’or : « Dieu est Un dans Son Etre et Jésus n’est qu’un véritable homme, mais pas n’importe quel homme. L’Esprit Saint n’est pas une hypostase, il est la Puissance de Dieu.»

Un décret diffusé en 1658, autorisait la chasse hors d’Italie de groupe de monothéistes. L’une des grandes personnalités qui doutèrent de la Trinité, alors fut John Beydel, mort en 1662. Il fut connu pour cette cause le père du monothéisme anglais.

Ses études l’ont conduit à douter de la trinité. Il proclama ce doute à haute voix ce qui lui valut d’être emprisonné deux fois. A la fin de sa vie, il fut exilé en Sicile. Enfin un arrêté royal, en 1689 éjecta les monothéistes de la loi de la tolérance ce qui prouve certainement qu’ils étaient nombreux et que leur influence dans leurs milieux était considérables. C’est, en tous les cas, l’affirmation avancée par Brodonovski dans son oeuvre {L’ascendance de l’homme}, il avait noté : « Les savants au XVII° siècle adressèrent beaucoup de critiques à l’encontre de la Trinité. ».

Ces monothéistes furent alors appelés ariens. Citons parmi eux Charles Chawansî, pasteur de l’église de Boston, et qui, avant sa mort en 1787, correspondait avec les partisans d’Arius, installés en Angleterre. Le Dr Younathan Mîhayou batailla contre la Trinité avec courage et fermeté et à la même époque le Dr Samuel édita son livre {La conviction de la Trinité à partir des livres de la Bible}.

Ce dernier arriva à cette conclusion « Le Père Seul est le Dieu Transcendant et le Christ Lui est inférieur.» Le Dr Samuel niait son appartenance à l’arianisme et il est difficile de distinguer la différence entre ses pensées et les grands principes de cette tendance.

De la même façon, le savant naturaliste, John Beberstley, décédé en 1768, a publié sa thèse {La supplique aux maîtres du Christianisme sincères et respectables}, il en a distribué trente mille (30.000) exemplaires, mais il fut obligé de quitter son pays et émigra en Transylvanie. Théophile Lindsây, mort en 1818, s’arrêta de servir l’Eglise mais il ne tarda pas à rejoindre les monothéistes. Ensuite, il désigna son collègue, Thomas Belchem, sur un poste de haute responsabilité, dans la faculté de théologie de Hakney et ensemble, ils créèrent
Puis après la l’approbation du droit civil, les monothéistes fondèrent une union qu’ils appelèrent Lors du XIX° siècle, plusieurs églises furent créées dans diverse régions du pays, elles attirèrent des personnalités importantes telles le pasteur William Tchange, mort en 1842. Celui-ci affirmait que les trois hypostases réclament trois natures et par conséquent trois Dieux.

Il disait aussi : « L’Ordre de l’univers, pour l’expliquer et le commenter, exige une seule cause et non trois. Aussi la conviction en la Trinité ne possède aucune valeur religieuse ou scientifique.» L’église des monothéistes dans la ville de Laïtimoor, dirigée par le pasteur Gerd Sibarsk a repris à peu près la même position. Il fut ensuite directeur de l’université de Harvard. En 1825, l’association des monothéistes américaine vit le jour et vers le milieu de ce siècle, la ville Leyde et son université, en Hollande, devinrent un centre important du monothéisme. Le nombre de ses pratiquants augmenta, ils sont appelés les Luthériens ou les Réformés. Au début du vingtième siècle, ils ne cessèrent de croître et leurs activités s’amplifièrent.

Il en résulta la construction de quatre cent (400) temples en Grande-Bretagne et dans ses colonies. Un nombre analogue de ces édifices fut élevé aux Etats-Unis d’Amérique. En outre, quatre facultés pour l’enseignement de la théologie furent bâties, deux à Manchester et Oxford en Grande-Bretagne et les deux autres aux Etats-Unis d’Amérique, l’une à Chicago et l’autre à Berkeley en Californie. Sur le sol de la Hongrie cent soixante temples environ furent élevés, il en fut de même dans les autres Etats de la Chrétienté .

En 1921, un congrès fut réuni à Oxford, plusieurs autorités ecclésiastiques étaient présentes. Il était présidait par l’évêque de Carlyle et Dr Rashdyl qui, au cours de son discours inaugural, a avoué que sa lecture de la Bible ne lui inspire pas que Jésus est un Dieu. Quant à ce qu’a rapporté Jean dans son évangile et qui n’a pas été cité dans les trois autres évangiles, il ne faut le considérer que comme un regard sur l’histoire. Il pense que ce qu’il a été relaté à propos de la naissance de Jésus par une Vierge, de sa guérison des malades, que son âme a devancé les corps, tout cela ne peut faire de lui un Dieu.

De nombreux congressistes partagèrent ses convictions. Emile Lord Feej confirma ces dires : « Jésus ne pensait pas qu’il était supérieur à un prophète, il lui arrivait parfois de se considérer moins qu’un prophète. Le fils de Marie n’a jamais effectué des actes qui puissent laisser croire à l’auditeur qu’il avait des pensées et des espérances au-dessus de celles des hommes…Jésus a trouvé un terme nouveau et valable pour exprimer sa modestie quand il se disait fils de l’homme. Auparavant, tous les prophètes ont voulu attirer le regard de leurs contemporains sur le vaste fossé qui les sépare de Dieu. Ils se réclamaient les enfants de l’homme.»

En 1977, sept savants en théologie ont participé, en commun, à la rédaction d’un livre qu’ils ont libellé {La légende du Dieu au corps humain}.

Cet ensemble d’auteurs ont écrit : « Il est admis que les livres de la Bible ont été rédigés par un groupe d’écrivains lors de périodes différentes ; il n’est donc pas possible d’obtenir le consentement de tous, que les mots de ces livres font partie de la révélation divine.» Les collaborateurs à ce livre sont persuadés « qu’une autre doctrine théologique est en train de poindre vers la fin du vingtième siècle.» Huit autres théologiens britanniques ont publié une œuvre à laquelle ils donnèrent le titre {Le Christ n’est pas le fils de Dieu}, ils certifièrent ce qu’il a été dit dans le livre précédent. Ils y ont inscrit : « La possibilité à l’homme de se transformer en Dieu n’est plus logique et incroyable ces temps-ci. » Lors d’un débat télévisé qui s’est déroulé en Avril 1984, en fin de semaine, dans la station de Londres, l’évêque David Jhonkiz – classé quatrième (4°) sur trente neuf (39) évêques qui constituent la hiérarchie de l’église anglicane – a déclaré que la déité de Jésus n’est pas une réalité acceptée par tous. Il a affirmé qu’il ne croyait pas à l’accouchement virginal et la résurrection de Jésus d’entre les morts. Ses paroles ont provoqué un grand remous dans les milieux protestants. Aussitôt, le journal ‘Daïly New’s’ a effectué un sondage auprès des trente et un (31) évêques – parmi les trente neuf qui avaient assisté au congrès – au sujet de la déclaration de l’évêque David puis elle en publia les résultats dans son numéro du 25/06/184. Onze (11) évêques seulement ont recommandé aux Chrétiens de considérer que Jésus comme Dieu et homme, en même temps.

Dix neuf (19) parmi eux ont attesté qu’il suffisait de voir en Jésus le plus grand délégué divin. Neuf (9) d’entre eux ont douté de sa résurrection parmi les morts, ils ont ajouté que c’est une série d’impressions qui ont convaincu ses apôtres qu’il était vivant au milieu d’eux. Enfin, quinze (15) évêques ont assuré que : « Les prodiges cités dans le Nouveau Testament furent attribués à Jésus tardivement», en plus clair, ces dits prodiges ne peuvent servir à prouver sa déité .

Ainsi, l’Eglise représentée par ses propres évêques, doute de la déité du Christ et la refuse. Elle reconnaît que c’est une croyance étrangère au Christianisme et qui y a été introduite par la suite. Ni le Messie ni ses élèves ne l’ont connue. Elle est l’une des hérésies de Paul qui a fasciné les auteurs des évangiles et ceux des diverses épîtres.

La grande partie des conciles qui se sont tenus fut ensorcelée par ses idées. A partir de ce que nous venons d’expliquer, il ressort que le monothéisme est une croyance réelle dans la société chrétienne. Il se renouvelle chaque fois que les Chrétiens honnêtes lisent avec application leur Livre Sacré. La nature se débarrasse de ce qui l’a dissimulé et la vérité scintille et proclame qu’il n’y a qu’un Seul Dieu

Les sources écrites qui parlent de la déité de Jésus

?Souvenez-vous lorsque Dieu demanda à Jésus, fils de Marie : «Est-ce toi qui as dit aux hommes de vous prendre, toi et ta mère, pour deux divinités au-dessus de Dieu ? « Gloire à toi, dit Jésus, il ne m’appartient pas de déclarer ce que je n’ai pas le droit de dire. Si je avais dit cela, tu l’aurais su. Tu sais ce qui est en moi alors que j’ignore ce qui est en toi.

C’est toi, en vérité, qui connais, au suprême degré. Je ne leur ai dit que ce que tu m’as ordonné de leur apprendre, à savoir : « Adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre. Je fus témoin contre eux tant que je demeurais parmi eux.

Lorsque tu m’eus rappelé vers toi, tu étais à même de les observer, car tu es témoin de tout. ?Si donc Jésus n’a pas informé qu’il était Dieu et si ses contemporains ne lui ont pas reconnu cette qualité, d’où est donc venue cette conviction qui s’est emparée du Christianisme? Nous répondrons qu’elle vient de Paul, l’ennemi du Christianisme, le Juif qui a prétendu avoir eut une vision de Jésus après son ascension au ciel.

Il a plagié et singé les divers paganismes qui adoraient des personnes humaines et les considéraient comme des fils de Dieu. ?Les Chrétiens disent : « L’Oint est fils de Dieu.» Voilà ce qu’ils disent de leur propre bouche. Ils ressassent les assertions des impies qui les ont précédés. Dieu les confonde ! Comme ils se trompent?.

L’importance de Paul dans la pensée chrétienne.

Paul est le plus célèbre des auteurs du Nouveau Testament et, certainement le plus important des évangélistes. Il a rédigé quatorze (14) épîtres qui constituent presque la moitié de la seconde partie de la Bible.

On y trouve les nombreuses convictions chrétiennes : il est le fondateur du Christianisme et c’est lui qui les a procurées à la religion naissante. Il est le seul, parmi les autres évangélistes, à avoir prétendu être prophète. Ses lettres constituent le pilier principal du christianisme falsifié.

Ces lettres étaient, plus ou moins, conformes à l’Evangile de Jean. L’Eglise primitive, instaurée par le Christ, ses apôtres et les vrais croyants après eux, rejeta en bloc les idées pauliennes qui leur étaient diamétralement opposées. Ce crédit de l’ancien Juif ne peut passer sous silence comme il ne peut être négligeable.

Cette réalité a poussé l’auteur Maikel Hertz dans son livre }Les cent hommes les plus célèbres du monde{ à voir en Paul un des hommes qui ont changé le cours de l’histoire.

Aussi l’a-t-il classé dans la sixième position alors que Jésus occupe, selon lui, la troisième place. Cet auteur a mis le Messager Mohammed (B.S.D.L) en première position, il devance le Messie dont les adeptes forment la plus grande partie des habitants de la terre. Il a consigné : « Le Christianisme n’a pas été créé par une seule personne mais par deux : Jésus - qu’il soit béni – et saint Paul. Les deux doivent se partager l’honneur de sa fondation.

Le premier a ancré dans l’esprit des croyants les principes moraux de la Chrétienté ainsi que ses conceptions de l’âme et tout ce qui se rapporte à la conduite des hommes durant leur vie d’ici-bas. La théologie fut, pour ainsi dire, la chasse gardée de Paul. Herts a enregistré : « Jésus n’a rien annoncé de ce qu’a dit Paul.

Ce dernier est le premier responsable de la déité du Messie.» Hertz fait remarquer que Paul a rarement employé l’expression ‘fils de l’homme’ tandis que le fils de Marie l’utilisait pour lui-même.

Dans son livre }L’univers déchiré{, Sir Arthur Vandley a laissé pour la postérité : « Paul est le fondateur des bases de la religion dite chrétienne.» La liste de Maïkel Hertz ne contient aucun nom des apôtres de Jésus qui furent vaincus par Paul, le vrai créateur et partant le falsificateur de la religion révélée à leur maître. L’empereur Constantin, président du concile de Nicée et décédé en 325 fut classé dans le livre de Hertz dans la vingt-huitième place. Les vérificateurs ont relevé un grand nombre d’hérésies que Paul a introduites dans la législation et les croyances chrétiennes et en même temps ils ont dégagé l’innocence de Jésus dans ces hérésies.

Paul et la déification de Jésus

A l’exception de l’évangile de Jean, les trois autres évangiles n’insistent pas sur la déité de Jésus pendant que les épîtres de Paul en parlent avec excès. Certains de leurs passages considèrent le Christ comme une entité unique parmi les humains. Que dit donc Paul à propos de Jésus ? Le considère-t-il comme un prophète ou comme un Dieu au corps… Au cours d’une lecture attentive de ses lettres nous rencontrons des réponses contradictoires. Nous y trouvons, en effet, des passages où Jésus apparaît comme un homme et d’autres où il est un Dieu. Ces variantes sont-elles fonction des gens auxquelles elles sont adressées ou bien expriment–elles l’évolution de la croyance paulienne en Jésus? Ou encore sont-elles l’effet des fraudes et des altérations que ces épîtres ont subies? Tout cela demeure possible mais sans pencher d’un avis vers un autre.

Parmi les textes qui considèrent le Christ comme un homme mais qui surpasse l’humanité entière par l’amour que lui témoigne Dieu et par le fait d’avoir été l’objet du choix divin. Il a écrit : Car il y a un seul Dieu et un seul intermédiaire entre Dieu et l’humanité, l’homme Jésus-Christ (Timothée I 2/5). Dans ce passage il reconnaît l’existence du Dieu Unique, le Seigneur des seigneurs : Obéis au commandement reçu, garde-le de façon pure et irréprochable jusqu’au jour où notre Seigneur Jésus-Christ apparaîtra.

Cette apparition interviendra au moment fixé par Dieu, le Souverain unique, la source du bonheur, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Lui Seul est immortel. (Timothée I 6-14/16). L’homme Jésus occupe une place privilégiée auprès du Créateur, il est donc un seigneur, mais Dieu est le Seigneur des seigneurs : Dieu l’a déclaré grand prêtre dans la tradition de Malkisadec. (Les Hébreux 5/19).

Il ne cessa jamais d’implorer l’Omnipotent: Durant sa vie terrestre Jésus adressa des prières et des supplications, accompagnées de grands cris et de larmes à Dieu qui pouvait le sauver de la mort. Et Dieu l’exauça à cause de sa soumission. (Les Hébreux 5/7). Et voilà Paul qui le compare à d’autres créatures, nous le voyons alors tantôt pencher vers celles-ci et tantôt fixer le regard vers le fils de Marie : Mais nous constatons ceci : Jésus a été rendu pour un peu de temps inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu, il meure en faveur de tous les humains et nous le voyons maintenant, couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte. (Les Hébreux 2/9). Dans un autre endroit, il établit une comparaison entre lui et entre Moïse : Regardez Jésus, l’envoyé de Dieu et le grand prêtre de la foi que nous proclamons… et il Lui a été fidèle tout comme Moïse. Moïse, pour sa part, a été fidèle dans toute la maison de Dieu, en tant que serviteur…mais le Christ est fidèle en tant que Fils placé à la tête de la maison de Dieu. Et nous sommes sa maison si nous gardons notre assurance et l’espérance dont nous sommes fiers. (Les Hébreux 3-1/6).

Dans tous ces passages et dans bien d’autres, Paul affirme que le Messie est un homme qui jouit de l’amour divin et que Dieu a sélectionné pour transmettre son message aux hommes.

Mais Paul a laissé d’autres écrits où il décrit le Christ d’une façon excessive et flagrante au point de faire de lui un fils réel de Dieu. On peut comprendre que cette filiation est totalement différente de tout ce qui est rapporté dans la Bible.

Dans d’autres morceaux, il voit en lui une image de Dieu ou encore le corps où Dieu s’est incarné. Il a écrit : Dieu envoya son propre Fils vivre dans une condition semblable à celle de l’homme pécheur. (Les Romains 8/3). Il assure encore : Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas tout avec son Fils ? (Les Romains 8/32), et encore : Dieu a envoyé son Fils, il est né d’une femme (Les Galates 4/4).

Paul juge que cette filiation est véritable et, dans ces conditions, tous les croyants sont les fils de Dieu, allégoriquement, puisque tous sont nés de femmes. Il clame de nouveau : Autrefois Dieu a parlé à nos ancêtres à maintes reprises et de maintes manières par les prophètes mais maintenant, à la fin des temps, il nous a parlé par son Fils. (Les Hébreux1-1/4). Jésus, aux yeux de Paul, est complètement différent des prophètes qui l’ont devancés, en dépit du fait qu’ils sont tous fils de Dieu, aux sens biblique et allégorique de l’expression. Il a consigné : Le Christ est l’image visible du Dieu invisible. Il est le Fils premier-né… (Colossiens 1/15).

Il ressasse: Jésus-Christ possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer l’égal de Dieu. Au contraire, il a renoncé de lui-même à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. (Les Philippiens 2-6/7). Il rabâche : Au moment fixé, il l’a révélée par sa parole, dans le message qui m’a été confié et que je proclame par ordre de Dieu, notre Sauveur. (Tite 1/3).

Les vérificateurs ont parlé du milieu où Paul a vécu et qui l’a conduit à proclamer la déification du Messie, ils ont lu les sources dans lesquelles il a acquis cette conviction. Ce milieu était plein de légendes qui circulaient entre des gens aux niveaux culturel et intellectuel très bas. Ces gens constituaient la majorité de la société païenne de l’époque et croyaient en plusieurs dieux, en leur incarnation et en leur mort. Au cours d’un séjour Lystre, Paul et Barnabas ont effectué des actes qui ont paru extraordinaires aux habitants. L’assistance a ainsi réagi : Quand la foule vit ce que Paul a fait, elle s’écria dans la langue du pays : « Les dieux ont pris une forme humaine et sont descendus vers nous.» Ils appelaient Bernabas ‘Zeus’ et Paul ‘Hermès’.
(Les actes des Apôtres14-11/12).

Zeus et Hermès, comme le précisent les auteurs du dictionnaire de la Bible, sont deux noms de dieux romains ; le premier est le père des dieux et le second est celui de l’éloquence. Ces gens, naïfs et polythéistes, ont pris Paul et Barnabas pour des dieux, pour le simple fait de les avoir vus accomplir des miracles, à leurs yeux. Le livre des actes des apôtres relate que les prêtres païens amenèrent des sacrifices qu’ils voulaient immoler en l’honneur de Barnabas et de son compagnon, mais ces derniers refusèrent ce sacrifice.

Que pouvaient dire et penser ceux qui ont vu celui qui ressuscitait les morts, qui est revenu à la vie et qui a effectué tant de prodiges et de miracles? Les païens croyaient à l’idée de l’incarnation des dieux, ils avaient précisé, dans leur calendrier, les dates des fêtes de la naissance de ces dieux incarnés, celle de leur disparition puis enfin celle de leur retour au monde des humains.

C’est pour cette raison que Paul a voulu faire descendre Dieu sur terre pour de le montrer aux Romains et afin qu’il soit près d’eux. Le professeur Hosnî El-Atîr dans son excellent ouvrage }Croyances des Chrétiens monothéistes entre l’Islam et le Christianisme{ pense que c’est l’empereur romain Tibère qui a poussé Paul, en l’an 37 après J-C, à propager cette idée. El-Atîr a puisé cette information chez Eusèbe de Césarée. Selon ce dernier, une fois les nouvelles de Jésus parvenues aux oreilles du premier magistrat romain, il décida de mettre le Christ parmi les autres dieux mais il fallait l’assentiment du Sénat qui le lui a été refusé. Devant cette position du Sénat, Tibère persista dans son attitude. Eusèbe nous rapporte une information qu’il a découverte chez Tertullien. Celui-ci assure : « S’il était possible à Tibère d’être empereur et chrétien en même temps, il se serait converti au Christianisme.» El-Atîr pense que Paul fut, peut-être, l’homme sur lequel comptait Tibère pour imposer sa nouvelle idée du Christ comme un dieu. Le problème resta ainsi jusqu’à l’accession de Néron (54 à 68) au trône impérial. Il fut, comme l’a signalé Eusèbe, « le premier empereur à déclarer son adversité à la religion céleste. »

Charles Jénîber pense que l’emploi de l’expression ‘’Fils de Dieu’’ par Paul ne signifie pas qu’elle était suffisante pour juger qu’il était un dieu comme Son Père. « La représentation de Paul lui a semblé pleine de troubles et d’hésitations. La crainte des croyants se dirigea avec force et sans imaginer les conséquences vers la vivification de la foi en l’unité entre le maître et Dieu.»

Charles Jénîber a expliqué cela par le fait que le terme filiation est bien connu dans la pensée juive et un nombre important parmi les Juifs furent nommés fils de Dieu. Puis une autre signification du vocable filiation réelle apparut dans les milieux hellénistiques et en particulier à Tarse qui était un centre de rayonnement des différentes civilisations et c’est dans cette cité que Paul a pris beaucoup de prescriptions qu’il a, ensuite, introduites au Christianisme . Les Chrétiens essaient, d’une part d’enraciner l’idée de la déification de Jésus comme provenant du maître lui-même et de ses élèves et d’autre part de dégager l’innocence de Paul dans cette affaire. Ils fondent leur point de vue sur ce que Matthieu a enregistré. (Voir 16/16) Matthieu a écrit que Pierre a été le premier à avancer cette idée.

Le Messie l’a entendu prononcer et n’a pas réagi et a rectifié : « Et vous, leur demanda Jésus, qui dites-vous que je suis. Simon Pierre répondit : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Jésus lui dit alors : « Tu es heureux Simon fils de Jean….(Matthieu 16-15/16). El-Atîr pense que ce qu’a consigné Matthieu a été modifié car les autres évangélistes ont relaté la même scène d’une manière différente : Pierre lui répondit : « Tu es le Messie.» (Marc 8/29). Marc n’a pas cité la filiation et dans Luc nous lisons : Pierre répondit : « Tu es le Messie de Dieu. » (Luc 9/20)

Ainsi Matthieu a modifié ce que Marc a narré malgré que le premier s’est inspiré du deuxième, comme il n’est pas possible d’accepter les dires de Matthieu parce que l’original hébreux est, jusqu’à ce jour, introuvable. Enfin, il nous est difficile de discerner dans tous ses détails le respect que le traducteur a donné à l’expression en question . En général, même en supposant que telle a été la réponse de Pierre à savoir « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, il n’y a dans cette réplique aucune idée de déité.

Mieux encore, on peut dire que cela est conforme à ce qu’a consigné le prophète Osée à propos des fils d’Israël : Le nombre des fils d’Israël sera comme le sable de la mer qu’on ne peut ni mesurer ni compter, et il arrivera qu’à l’endroit où on leur dira : « Vous n’êtes pas mon peuple. (Osée 2/1). Tout comme le peuple d’Israël fut nommé, dans la Torah, enfants de Dieu, Pierre s’est permis d’appeler son maître fils de Dieu.

Suivie, si Dieu le veut ...


Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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مُساهمةموضوع: رد: Dieu est-IL Un ou trois?   Dieu est-IL Un ou trois? Emptyالأحد 17 مارس 2013, 2:39 am

Paul et la Trinité

La plupart des écrivains accusent Paul d’être le concepteur de la Trinité dans le Christianisme sans produire des preuves émanant des paroles de l’homme lui-même. Ils se suffisent seulement de connaître son rôle dans la formulation de toutes les convictions chrétiennes. Cette accusation, pour moi, n’est point justifiable puisque ses lettres ne renferment aucune allusion à la déité de l’Esprit Saint, ni aux trois membres de la Trinité, à l’exception d’une seule fois : Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. (Les Corinthiens II -13/13).

Même le simple d’esprit ne peut comprendre qu’il s’agit de la Trinité. Il n’y a dans ce passage rien qui exprime la déification de l’Esprit Saint ni que les trois qui ont été cités forment Un. Mieux ce qui certifie l’inattention de Paul dans la Trinité c’est qu’il n’a pas classé ses trois membres dans l’ordre connu.

Il a placé le Christ au-dessus du Père et c’est là une hérésie que toutes les tendances considèrent comme telle. Ensuite il a appelé la première hypostase Dieu alors qu’il est nommé dans le cadre de la Trinité, le Père. De même il a désigné la seconde hypostase Jésus alors qu’il est dit dans la Trinité le Verbe ou la parole. Ce qui est juste, c’est que Paul n’a aucun rapport avec la Trinité, celle-ci est apparue bien plus tard. Tertullien, fut le premier à l’avoir prononcée. Elle fut une conviction chrétienne officielle en 381 pendant le concile de Constantinople et elle ne fut pas citée lors du concile de Nicée en 325.

La déité de Jésus et la Trinité sont une photocopie des anciens paganismes

Les convictions des Chrétiens furent fixées avec la déité de Jésus et de l’Esprit Saint et après la stabilisation définitive de la Bible au cours du quatrième siècle. Et c’est ainsi que le nouveau Christianisme fut créé de toutes pièces par Paul et ceux qui vinrent après lui.

D’où Paul et les conciles tardifs ont-ils puisé ces croyances récentes? Pour répondre à cette interrogation, nous nous reportons à Charles Jénîber qui a écrit dans son livre }Le Christianisme : naissance et développement{ : « L’étude détaillée des principales lettres de Paul soulève le voile sur un mélange d’idées très étranges, un brassage de croyances juives et de principes polythéistes grecs. Pour plus de clarté, nous exposerons certaines influences des religions apparues avant l’avènement du Christianisme afin de constater la grande similitude entre ces paganismes antiques et le paganisme chrétien. Cet accord repose sur des bases et sur des ramifications. Mais commençons d’abord par connaître les bases et les sources d’où les Chrétiens ont extrait leurs convictions et leurs législations.

I) L’incarnation des dieux dans les paganismes anciens

L’évocation du dieu incarné représente la seconde hypostase du Dieu. Il s’est incarné pour absoudre les péchés de tout le monde et c’est là une attitude ancienne et largement connue dans les paganismes révolus.

Concernant l’Inde, l’historien Allen a rapporté dans son livre }L’Inde{ « Quant à Krishna, il est le plus grand des dieux qui se sont incarnés dans des corps humains, il se distinguait alors des autres dieux car ils ne possédaient qu’une petite parcelle de divinité. Il apparut en Vishnu dotée de la nature humaine.» Il est consigné dans le livre indien }Bhâgavata Purana{ que Krishna a déclaré : « Je m’incarnerai dans Metwâr Beït Yâdoû, je serai enfanté par Divâkî.

Je vis et je mourrai. Il est temps que je montre ma force. Je dois sauver la terre de son poids.» De la même manière les hindouistes ont considéré Awtâr comme une incarnation divine digne d’être adorée.

Parlant de Bouddha dans son livre }Les légendes de la Torah, de l’Evangile et celles qui leur sont analogues dans les autres religions{ l’historien Dwâne a enregistré : « Le dieu Bouddha est né de la vierge Maya.

Les habitants de l’Inde et autres l’adorent et le vénèrent. Ils disent à son sujet qu’il a abandonné le Paradis, qu’il est descendu sur terre, qu’il apparut sous une forme et une nature humaines par miséricorde pour les hommes. Il tient à les sauver et à les orienter vers le droit chemin.» Le même historien rappelle que les européens furent surpris quand ils sont partis au cap Komorine, au sud de l’Inde et qu’ils ont remarqué que les autochtones adoraient un dieu sauveur appelé Silfâhânâ, né lui aussi d’une vierge. Citons encore parmi les dieux qui se sont incarnés dans des hommes, le dieu Foû hî en Chine, Sitîne-Noûnk, Houwânktî et autres.

Prométhée, dit-on, était un homme véritable et un dieu véritable .

Ainsi on peut affirmer que l’idée de l’incarnation de Dieu dans un être humain était répandue dans la foi des polythéistes antérieurs au Christianisme. Ceux-ci furent la source où Paul et les divers conciles puisèrent leurs croyances en Jésus.

II) L’incarnation en vue de l’absolution des péchés

L’objectif et le but de l’incarnation chez les païens sont pareils à ceux des Chrétiens qui ont dit et qui disent encore que le Christ est mort pour faire absoudre les péchés de l’humanité. Le savant Hoûk a signalé à propos de l’incarnation des dieux indous : « Les Indous croient que l’incarnation de l’un de leurs dieux et son immolation servent à la rédemption des fautes des humains.»

L’historien Maurice Wlîms dans son œuvre }La religion des Indous{ répète à peu près la même remarque au sujet de Bouddha, il a noté : « Bouddha, de par sa miséricorde, a délaissé le paradis et a rejoint la terre pour obtenir le pardon des hommes et pour adoucir leurs misères. Il effacera leurs péchés et leur évitera la punition qu’ils méritaient.»

L’historien Dwâne dans son livre }Les légendes de la Torah, de l’Evangile et celles qui leur sont analogues dans les autres religions{ a indiqué que les hindous appellent Bocchus le sauveur des nations. C’est ce qui a été dit à propos de Héraclès, de Metra Vâdaï dans la Perse ancienne, de Bâcoûb le dieu mexicain crucifié et autres êtres humains qui, à l’origine, étaient des dieux, selon leurs partisans, et qui se sont incarnés dans d’autres personnes dans le but de gagner le pardon des fautes commises .

III) Le Dieu incarné et la création

Les Chrétiens croient que le Fils Jésus est le Créateur de l’univers et de ceux qui le peuplent. Bien avant son avènement les polythéistes, de par le monde, professaient le même culte. Dans les livres de l’Inde, il est dit que « Krishna, Fils de Dieu et de la vierge Dîvâkî, est la deuxième hypostase de la Trinité Sacrée. Il a créé les cieux et la terre.

Il est chez eux le Premier et le Dernier.» Dans leur livre sacré }Bhagavad Gita{, il est mentionné que Krishna a dit son élève Arjun : « Je suis le Créateur de toutes les créatures et leur formateur, j’ai créé l’homme et…il m’a connu. Je l’ai créé et façonné» Les Chinois, aussi, sont persuadés que le Père n’a rien créé et que le Fils Lâ Toû Thoû, issu d’une vierge a tout créé. Les Perses, au cours de leurs prières, formulaient : « A Adermouz je dédie ma prière, il est le Créature des hommes et de toutes choses, il connaît le présent et l’avenir jusqu’à la fin des temps.

Il est le Sage, le Puissant. Il a créé le ciel, le soleil, la lune, les étoiles et autres… ». Les Assyriens avaient des convictions analogues concernant, Nordouk, le Fils aîné de leur dieu ainsi que les adorateurs de Adonîs et Lâoukyoune et autres. Dans l’ancienne Egypte le dieu Athoune a été à l’origine de toutes choses vivantes par le biais du Verbe qui, à son tour, a donné naissance à toutes les forces vives de la nature et à ce que l’homme mange, aime ou déteste.

IV) L’éternité et l’intemporalité des dieux incarnés

Jean, dans son Apocalypse, a décrit le Christ comme étant le Premier et le Dernier, l’Alpha et l’Oméga. Cette description ressemble, exactement, à celle que dressent les païens à propos de leurs dieux incarnés. Ils sont convaincus de leur éternité et de leur préexistence. Dans le livre indou {Kîtâ} il est assuré que Krishna a garanti : « Je suis présent en tout temps et j’ai créé toutes choses. Je suis le Durable et l’Eternel, je suis le Formateur qui préexiste avant toutes choses. Je suis le gouverneur puissant de l’univers.

Je suis le début, le milieu et la fin de toutes choses.» Parmi les implorations d’Arjun à Krishna, citons celle-là : « Tu es l’Eternel et l’Immense. Te connaître est un devoir. Toutes les créatures sont à ta merci…Tu es le dieu qui a existé avant tous les autres.» Dans le livre {Vishnu Bourânî} il est dit qu’il est sans début sans milieu et sans fin.

Dans les écrits des Indous il est formulé à propos de Bouddha : « Il est l’alpha et l’oméga, son existence n’a ni commencement ni fin. Il est le Seigneur, le Souverain, l’Omnipotent, l’Eternel. Lâoukîne, Latz, Warmadz et bien d’autres furent ainsi qualifiés. Zeus, lui aussi, a été appelé l’Alpha et l’Oméga .

V) L’histoire de la naissance des dieux, des cultes et des dogmes :

Les convictions des Chrétiens sont semblables à celles des païens, il en va de même de leurs cultes et de leurs histoires puisque les polythéistes affirment que l’ensemble de leurs dieux incarnés sont nés le 25 Décembre. Le dieu perse Mitra et autres figurent parmi eux. C’est justement ce qu’attestent les Chrétiens Orthodoxes dans leur histoire. Cette date fut choisie, en 530, par le moine Dionysius Oxigeoune. Ils ont tenté de lui faire comprendre de ne pas faire coïncider leurs fêtes avec celles des païens, mais il arriva à passer outre et les occupa par une célébration chrétienne.

Cette habitude se renouvela pour d’autres solennités polythéistes et pour les dogmes d’où les Chrétiens ont puisé leurs enseignements et les dates de leurs processions. Dans son livre {L’histoire de l’Eglise anglicane} le moine Teed rapporte le discours prononcé, en 601, par le pape Grégoire I° et dans lequel il recommandait aux Chrétiens d’appliquer le conseil de son proche collaborateur, Melitius de ne pas détruire les temples des païens mais de les transformer en lieux de culte pour l’adoration du vrai Dieu au lieu de celle de Satan. Il tentait, par ce canal, de laver les cœurs des néophytes de leurs péchés et de leur faciliter graduellement d’éviter de ne plus vénérer leurs anciennes divinités . Ainsi, le nouveau chrétien ne trouvait pas une grande différence dans le lieu et le contenu, entre le Christianisme et entre ses anciennes convictions. Ce fut là une des causes de la propagation de cette religion.

VI) La Trinité dans les paganismes antiques

Les Chrétiens ont pris les idées de la déité de Jésus, de son incarnation et de la trinité de chez les païens. Feuilletons les pages de l’histoire des nations polythéistes avant J-C.

Ils étaient les premiers novateurs de ces trois domaines. Les Chrétiens y ont ajouté quelques rares et simples modifications, comme le changement des noms des trois hypostases.

Le concept du dieu incarné remonte à plus de quatre mille (4.000) ans avant J-C. Les Babyloniens les ont appliquées lorsqu’ils partagèrent les dieux en trois catégories, le dieu du ciel, celui de la terre et celui de la mer. La trinité donna des appellations à ses trois membres chez les indiens, Brahmâ, Vishnu et Siva, ces trois dieux font Un. Dans son imploration, Atanis le pieux: « O vous, les trois dieux, sachez que je ne reconnais que l’existence d’un seul dieu. Dites-moi quel est le véritable dieu parmi vous pour lui adresser mes prières et mes voeux !» Aussitôt les trois dieux lui apparurent et lui déclarèrent : « Sache, ô homme dévot qu’il n’y a pas de différence réelle entre nous.

Ce que tu vois n’est qu’un aspect supposé. L’entité unique qui apparaît à travers les trois hypostases, c’est l’Etre Absolu.» Une statue trouvée dans les vestiges des Indiens était constituée d’un corps comportant trois têtes. Elle symbolisait la trinité. Cette conviction se répandit dans les autres paganismes, on la trouve en Egypte avec Osiris, Isis et Horus, dans la Perse antique avec Ourmadz, Mitras et Aharmâne, en Scandinavie avec Ouwine, Tourâ et Farî, au Mexique avec Tizktolbyoukâ, Ihôtilîbôshtkî et Talâkôkâ. Les Chrétiens se sont inspirés de la trinité des philosophes grecs qui se composait de l’existence, de la science et de la vie. Il y a encore de nombreux types de trinité qu’il est inutile de citer pour ne pas allonger notre essai .

Même la recommandation qui a clôturé le concile de Nicée a copié celles des polythéistes. L’historien Malfîr a rapporté sur le vu de livres indiens où il est écrit : « Nous croyons en Safistarî (le soleil), dieu, maître de tout, créateur des cieux et de la terre, en son fils unique Anî (le feu) qui est une lumière inengendrée, pareil à son père dans leur essence et qui s’est incarné en Fâyoû (l’esprit) dans le ventre de Maya la vierge. Nous croyons en Fâyoû qui est issu du père. Fâyoû se prosterne devant lui et le glorifie L’encyclopédie britannique va jusqu’à dire : «Le modèle intellectuel de la conviction de la Trinité est d’origine grecque. Des prescriptions israélites y furent ajoutées.

Elle est, sur le plan de la forme, chrétienne car ses conceptions sont extraites de la Bible mais elle est un mélange de philosophies étrangères. Les termes, le Père, le Fils et l’Esprit Saint, proviennent du Judaïsme, l’expression de ‘’l’Esprit saint’’ n’a été que rarement prononcée par Jésus.» Léon Gauthier a dit : « Le Christianisme s’est largement imbu de pensées et d’idées de la philosophie hellénistique.

La nature divine chrétienne est prise à partir du néo-platonisme et c’est pour ce motif que nous trouvons de grandes affinités entre les deux.» La philosophie des Grecs s’est expatriée de son pays d’origine vers Alexandrie. Alexandre d’Alexandrie y a vu le jour, il parlait de la Trinité qui, selon lui, se compose de Dieu, de la Raison et de l’Esprit. Aussi les évêques de cette illustre cité furent les premiers tenants de la Trinité et figuraient parmi ses défenseurs

On dit également que le polythéisme se faufila par le canal de Rome. Wel Diourânt a enregistré : « Dès que le Christianisme a envahi Rome, les païens se convertirent à la religion naissante, le grand rabbin - le pape - fut alors appelé l’adorateur de la grande Mère.

Le professeur Robertson confirma ce point de vue dans son livre {Le paganisme du Christianisme.} Pour lui, ces croyances sont arrivées de la Perse à Rome vers l’an 70 avant J-C. D’autres pensent que ces convictions émanèrent de la pensée pharaonique et s’incorporèrent au Christianisme à cause du voisinage des deux pays : la Palestine et l’Egypte. Quelques autres vérificateurs croient que leur introduction passa par la ville de Tarse alors considérée comme un grand centre de rayonnement de la littérature grecque. Paul est né dans cette cité et y a grandi ; il en garda une empreinte indélébile toute sa vie . Et comme l’infiltration du paganisme dans le Christianisme est une réalité qui scintille pareille à la lumière du soleil, il était du devoir de quelques auteurs, courageux et équitables, de reconnaître cette vérité. Citons parmi eux Mériem Djamilah, convertie à l’Islam qui a dit : « J’ai étudié les bases du Christianisme et j’ai observé qu’elles concordaient fortement avec les religions païennes surannées au point qu’il n’y a pas de différence entre les deux, à l’exception des noms ou des formes.»

Le professeur de l’archéologie Jarslâf Krînî, dans son livre {La religion des anciens Egyptiens} a enregistré : « La Trinité est étrangère au véritable Christianisme, elle est importée du polythéisme pharaonique.» Le savant Robertson dans son livre {Le paganisme du Christianisme} étale à profusion les preuves qui attestent cette vérité. Il a écrit : « Je suis bien heureux de clamer à tous les Chrétiens qui ont commenté et critiqué mon livre-ci, que nul d’entre eux n’a trouvé de failles dans les réalités que j’ai exhibées. Ceci m’a conduit à la conclusion suivante à savoir que la majeure partie des prescriptions chrétiennes actuelles sont un plagiat du paganisme.»

Les auteurs du livre {La légende de l’incarnation de Dieu} ont repris la même idée. Ils ont écrit : « La croyance que Jésus est Dieu ou le fils de Dieu ou que Dieu s’est incarné en lui, ne sont que des mythes de polythéistes et leurs fables anciennes. ». On ne peut que conclure que la Trinité résulte de ces paganismes anciens. L’ensemble s’est égaré de la route, vraie et naturelle et s’est éloigné de la bonne direction prêchée par les prophètes.

Ceux-ci n’ont adoré que l’Omnipotent. Dieu, dans le Coran, nous informe sur la l’origine de la mécréance dans laquelle les Chrétiens sont tombés : ?Les Juifs disent : « Ouzaïr est fils de Dieu !» et les Chrétiens disent : « L’Oint est fils de Dieu !» Voilà ce qu’ils disent de leurs propres bouches. Ils ressassent les assertions des impies qui les ont précédés. Dieu les confonde ! Comme ils se trompent .?

Les idolâtries dans le Catholicisme

L’adoration de Jésus n’est pas le seul point de l’associationnisme chez les Chrétiens. En plus de lui, ils ont vénéré l’Esprit Saint, la croix, la Vierge Marie et toutes les images dessinées dans leurs églises.

A) l’adoration de Marie

La vierge Marie – qu’elle soit bénie – est considérée par les Catholiques comme une vraie déesse digne d’être révérée quoiqu’elle ne fait pas partie des trois hypostases de la Trinité. Ils se fondent, pour ce faire, sur le passage suivant de Luc : L’ange entra chez Marie et lui dit : « Réjouis-toi le Seigneur t’a accordé une grande faveur, il est avec toi (Luc 1/28). Des prières nombreuses lui sont consacrées, signalons parmi celles-ci, la litanie à la mère de Jésus.

Au cours de ces implorations ils prononcent les formules suivantes, entre autres : « O toi qui a été choisie pour être interpellée et sollicitée par Dieu, tu es digne de l’honneur de tous…Tu es la porte du ciel…O reine des cieux, tous les anges se prosternent devant toi, toutes choses te glorifient et te rendent grâce… Ecoute-nous, ô mère de Dieu, ô toi qui a été adjurée par Dieu. O notre Maîtresse accorde-nous ta miséricorde et donne-nous la paix éternelle.

C’est devant toi que nous nous mettons à genoux et c’est toi que nous invoquons.» Le théologien Thomas a écrit : « Il est du devoir de la Vierge Marie, la pure et la glorieuse, d’octroyer le salut à l’humanité entière.» Le saint Louis Mârîdî a dit : « Notre révérence à son égard consiste à lui offrir entièrement nos corps, comme des prisonniers de Marie et du Christ ; Nous devons accomplir tous nos actes avec Marie, par son intermédiaire, dans sa personne et à cause d’elle.»

Le père Jacques le maltais, dans son exégète du père Théodose, évêque d’Ankara, rapporte cette réflexion au sujet de la vierge : « Les bienfaits divins la couvrirent comme des habits, son âme fut pleine de la sagesse divine. Elle se sentait, de par le cœur, l’épouse de Dieu et elle porta Dieu dans ses entrailles.» Lors du concile d’Ephèse, 431, Marie fut nommée « La mère de Dieu.» Au cours du concile de Nicée un paragraphe fut annexé à ces recommandations. Il était inscrit : « Nous te louons, ô mère de la véritable lumière, nous te glorifions, ô sainte Vierge, mère du Dieu… » Pendant ce siècle une secte païenne qui adorait Vénus s’était convertie au Christianisme.

Elle croyait que Marie était reine ou déesse du ciel et leur Trinité était ainsi composée de : Dieu, Marie et Jésus. L’Eglise, bien entendu, lutta contre cette hérésie et lui asséna le coup de grâce au septième siècle.

L’orthodoxe El-Anbâ Grégorius a écrit la concernant : « Nous ne l’avons pas élevée au rang de la divinité, comme les Catholiques l’ont fait. Ces derniers étaient dans l’erreur lorsqu’ils l’ont déclarée infaillible. De la même façon, les Protestants se sont jetés dans un égarement sans pareil quand ils l’ont conspuée et ignorée ou ont fait semblant d’ignorer les bienfaits munificences qu’il y a sur elle et dans elle. Les Orthodoxes connaissent Marie la Vierge à sa juste valeur, ils ne la honnissent pas et ne la vénèrent pas.» Les Chrétiens ont rejeté le Coran qui a affirmé que les croyants en Jésus ont considéré la vierge comme une déesse. Dieu a raison quand il nous a appris : ?Rappelle-leur le moment où Dieu dira : « O Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui a dit aux gens : «Prenez-moi et ma mère, pour deux divinités, en dehors d’Allah?» Il dira : « Gloire et pureté à Toi ! Il ne m’appartient pas de déclarer ce que je n’ai pas le droit de dire ! Si je l’avais dit, tu l’aurais su !» ?

B) Le culte de la croix, des images et des statues

Le culte de la croix date du quatrième siècle quand l’empereur Constantin a prétendu avoir vu dans un rêve une croix dans le ciel et sur laquelle il était gravé : « Tu vaincras !» Son armée ayant comme emblème la croix, triompha de son ennemi Macantius. C’est alors que sa mère Hélène se mit à chercher la véritable croix et a soutenu l’avoir trouvée.

A partir de cet instant, la croix et toutes ses pareilles furent honorées, ils justifièrent cette attitude car, disaient-ils, la croix était la planche de leur salut. L’Eglise chrétienne, sauf les Protestants, exaltait la croix et le croyant qui rejetait cette conviction était considéré comme impie. Pour ces raisons, des croix en or, en métal et en bois furent façonnées et les Chrétiens se prosternent devant elles.

Au cours de leur prière du Samedi, après le Vendredi de la souffrance, ils chantonnent la modulation : « Aux noms de la sainte Trinité, de la croix, de notre Seigneur l’Oint Jésus, de Marie éternellement vierge et bénie, de tous les saints. Que toute la création porte en elle les louanges, l’honorabilité, les remerciements et la gloire envers eux, à tout jamais. Que tous nos péchés soient définitivement pardonnés.»

Dans son livre {Découverte des faussetés dans l’adoration des images et des statues} Kranlîs Fânedik rapporte une autre prière dite toujours le Samedi et au cours de laquelle ils disent : « Salut à toi ô croix qui est notre espoir unique, ajoute aux hommes pieux une faveur et procure aux fauteurs l’absolution de leurs péchés.» Il ajoute : « Cependant les prêtres romains accomplissent cette prière dans la langue latine morte, les ouailles la marmonnent sans rien comprendre.»

Il conclut : « Le tiers des Chrétiens de notre siècle adore des statues.» Durant le même période, Hélène la mère de l’empereur a apporté à la capitale de l’empire les cadavres du prophète Daniel et un peu plus tard ceux de Luc, d’André, de Timothée, ils furent d’abord l’objet d’une curiosité religieuse. Du temps d’Arcadius, la dépouille de Samuel connut un sort identique, la même opération se déroula avec Isaïe sous le règne de Théodose, ensuite les corps inertes de Marie de Magdala et de Lazare furent exhumés, enfin on trouva les sandales du Christ et le manteau d’Elie. Cet ensemble de morts et ces reliques furent introduits à l’intérieur des églises.

Les gens accouraient vers eux et les imploraient afin de leur procurer la guérison et les bénédictions. Certaines sépultures furent spécialisées pour certains fléaux, celle de saint Eutménius était visitée par les hommes, pour cause d’impuissance sexuelle pendant que les femmes peuplaient le tombeau de sainte Mazounyah. L’empire fut envahi par une série de légendes, de fausses prophéties et de bien autres événements bizarres qui paraissent dans un milieu pareil.

Lors du concile de Constantinople en 754, des représentants des deux Eglises occidentale et orientale se réunirent et entamèrent des pourparlers pendant six (6) mois. Dans leur conclusion figurait, au premier point, la condamnation du culte des images et des statues. Cette vénération, contraire au Christianisme, signifiait à leurs yeux un retour au polythéisme. Le second concile de Nicée, en 787, fut tenu sur l’ordre de l’impératrice Irénée. Trois cent cinquante (350) évêques votèrent à l’unanimité l’obligation de réintroduire dans les églises tout ce qui a été enlevé. Les deux papes Grégoire II et Grégoire III se tenaient de sévir contre ceux qui n’obéiront pas au dernier concile. Le concile de Constantinople réuni, en 842 confirma la décision papale.

Ainsi les passions manipulèrent les conciles dans cette question : le premier exige la dite décision et l’autre l’interdit. Comment peut-on croire alors à l’infaillibilité des conciliaires orientés et inspirés par l’Esprit Saint? On a dit que les premiers Chrétiens niaient toutes ces pratiques païennes. L’évêque de Chypre, Ivânius, traversant une région de la Palestine, y a vu un tissu sur lequel figurait une image du Christ, il la déchira et déclara : « Ceci est un tort pour le peuple chrétien. » Le maître Michel, dans son livre {Réponses des évangélistes à propos des futilités des traditionalistes} cite ses difficultés à décrire ces images païennes. Il déclare : « Peut-être que Dieu n’a pas donné à certains saints les images qui les représentent. Saint Christophe est reproduit par un corps humain et une tête de chien, ils lui réservent des prières particulières, brûlent de l’encens à sa proximité et le supplient d’intercéder en leurs faveurs. Est-il convenable que les Chrétiens croient que les cerveaux des chiens sont dotés de la Raison et de la Sainteté? Où est donc l’infaillibilité de leur Eglise face à ces puérilités? Le même maître nous rappelle qu’ils ont sculpté des statues et dessiné des images du Père, du fils et du Saint Esprit et ils les ont adorés.

Le savantissime Rahmatoullah El-Hindî les blâme et s’interroge : « Pourquoi Les Chrétiens n’adorent-ils pas les ânes puisque Jésus est entré, triomphalement, à Jérusalem, monté sur un âne. Le bois, à cause de la crucifixion, n’est pas plus apte à être adoré que l’âne, le premier est un objet inanimé alors que le second est un animal. De la même manière, si Judas l’Iscariote, l’un des douze apôtres de Jésus, n’avait pas trahi son seigneur, ce dernier ne serait pas mort sur la Croix et lui-même n’aurait pas perçu la récompense.

Le traître est plein de l’Esprit Saint avant sa trahison et le futur crucifié lui ressemble sur le plan de l’humanité. Pour quelle raison Judas est-il d’abord béni et ensuite maudit? Si quelqu’un rétorque que le sang de Jésus a coulé sur la Croix, il lui sera répliqué pourquoi alors les épines qui couronnaient sa tête ne sont-elles pas adorées? »

Le paganisme du Christianisme et son associationnisme dans ses dogmes et ses conceptions ne se limitent pas à l’adoration de Jésus et de l’Esprit Saint, mais ils lui additionnèrent d’autres formes de polythéismes. Les livres Saints menacent d’un châtiment sévère ceux qui les pratiquent et l’Eglise, dans ses décisions, n’accorde aucune importance à ces ultimatums. Il est dit dans la Torah : Tu ne te feras pas d’idole ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre. (L’Exode 20/4).

Il est enregistré dans le même livre sacré du Judaïsme cette malédiction qui frappera les sculpteurs des statues : Les lévites d’une voix puissante, feront cette proclamation à tous les hommes d’Israël : « Maudit l’homme qui fabriquera une idole ou statue – abomination pour le Seigneur, œuvre de mains d’artisan - et l’installera en cachette ! » Et tout le peuple répondra et dira : « Amen !» (Le Deutéronome 27-14/15)

C) Le repas du seigneur :

Toutes les tendances Chrétiennes croient au mystère du dernier repas du seigneur et lui donnent des noms divers. Ils l’appellent (El-Afkhâristyah) c’est-à-dire le remerciement, la liturgie qui signifie le service. Mais ces églises divergent sur son efficacité. Elles se fondent, concernant cette conviction, sur le dit repas qui a réuni Jésus et ses apôtres, juste avant la crucifixion. Il leur a dit, en leur donnant du pain : « Prenez ce pain, c’est mon corps.» (Marc 14/22), puis il leur donna du vin et leur articula : « Ce vin est mon sang. » (Marc 14/23).

Jean relate que le Christ a dit à ses élèves tout au début du repas : « Le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Je suis le pain vivant qui descend du ciel… Le pain que je donne c’est ma chair… Oui je vous le déclare, c’est la vérité, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. » (Jean 6-50/54). Ils ont prétendu que le Messie ordonna à tous de prendre un deuxième repas pendant lequel il les informa : « Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. (Luc 22/19).

Il est de bon escient de souligner ici que Jean, dans son Evangile, n’a pas cité le second repas, en dépit de son importance et que le passage 6-50/54 n’aucun rapport avec la dernière cène. Ce morceau-ci est un prêche ancien de Jésus. L’ordre du renouvellement du repas chez Luc Faites ceci en mémoire de moi est inauthentique. La Bible dans sa version de la compagnie de Jésus et celle de la R.S.V.

l’ont supprimé, toutes les deux, et l’ont considéré comme ne faisant pas partie du Livre Sacré. L’exégète George Kird, mort en 236, dans son exégèse de l’Evangile de Luc a écrit : « Le récit du dernier repas du seigneur, chez Luc, est un véritable cauchemar.

Il a soulevé des questions dans de nombreux passages du Nouveau Testament et a causé l’explosion de plusieurs théories contradictoires. Les deux versets de Luc, semble-t-il, sont pris de Marc 14/24 et des Corinthiens I 11-24/25, puis un scribe a pensé que cette histoire était fausse, enfin un autre scribe, bien plus tard, pensant le contraire l’a recopiée de Marc 14/24 et des Corinthiens I 11-24/25. »

Les différentes Eglises ne s’entendent pas unanimement sur l’effet de ce repas, les anglicans rejettent la transformation du corps de Jésus et de son sang en pain et en vin. Zwinglé, le considère comme un simple rappel de la mort du Messie. Le réformateur Calvin pense que la présence de Jésus dans le pain et le vin est spirituelle.

Les Luthériens prétendent que le seigneur assiste, en secret, à ce repas et leur chef Luther a dit que cette présence était réelle. Son attitude est assez proche de celle des Catholiques. L’ensemble des églises catholiques et orthodoxes croient à cette mutation. Le croyant participe à la consommation, ou plus exactement, mange et boit, d’une façon effective et réelle, dans le corps du Messie, le pain et le vin .

Parmi les premiers pères a avoir implanté cette notion dans l’esprit des gens, Basilius au milieu du septième siècle dans son livre {Le corps du seigneur et son sang} En 1215, le concile de Latran, présidé par le pape Innocent III l’a acceptée et confirmée. Lors du seizième siècle, à l’occasion du grand schisme chrétien en Occident, les Orthodoxes, l’ont à leur tour, adoptée.

Les vérificateurs protestants spéculent que ce concept est contraire à la logique et à la perception et conjecturent qu’il a été créé car les premiers pères de l’Eglise ne le connaissaient pas . D’autres vérificateurs ont trouvé l’origine de cette idée étrange : elle est également païenne. Beaucoup de peuplades polythéistes l’ont conçue et pratiquée, les Perses étaient persuadés que Mitras bénissaient le pain et le vin au cours du souper.

Les adorateurs de Junon et d’Atîs se retrouvaient lors de la fête de l’amour, le samedi soir et les Chrétiens, par la suite, les imitèrent. Le souper, chez les uns et les autres, se terminait par une lecture de quelques paragraphes de leurs textes sacrés et se clôturait par un baiser entre hommes et femmes. Tertullien a réfuté cette mauvaise action et la considéra comme conduisant directement à la perversité sexuelle.

Nous concluons avec Félicien Chalet qui a déclaré : « Ce genre de fraternité n’est qu’une image de l’association totémique qui réunit les gens à la chair de la personne sacrée et à son sang. Elles prenaient fin avec le pain chez Aïnous, avec le vin chez les adorateurs de Dionysius et avec le pain, le vin et l’eau chez les Mithridate. »

Conclusion

Ainsi nous arrivons à la fin notre long périple pour répondre à la grande interrogation que nous avons posée : Dieu qu’IL soit Glorifié et Exalté- est-il Un ou trois? Nous avons vu, au cours de notre pérégrination dans les textes bibliques, que Jésus – qu’il soit béni – fut l’un des plus honnêtes et des plus prestigieux des messagers de Dieu et qu’il n’a jamais prétendu être le Souverain Suprême, comme il n’a jamais parlé de sa déité. Il n’a jamais cessé d’inviter les gens à l’adoration du Créateur Unique, avec humilité et sans orgueil.

Nous sommes convaincus que toutes les preuves présentées par les Chrétiens concernant la déité de Jésus ne sont qu’une hallucination que la moindre lecture des textes de la Bible dissipe. L’étude critique des sources où Paul a puisé ses convictions païennes a renforcé notre attitude à l’égard de la mission céleste confiée à Jésus. L’ex-Juif «converti» a voulu déformer la religion révélée au Messie et a institué une autre polythéiste.

Paul s’éloigna des prescriptions que Jésus a léguées à ses disciples et le Christianisme parut avec le nouvel habit paulien. Il effaça ainsi les moindres traces des apôtres et des élèves du Christ qui subirent les persécutions romaines en attendant l’apparition de la nouvelle aurore, symbolisée par l’Islam et son illustre messager Mohammed (B.S.D.L).

Tout en remerciant le cher lecteur d’avoir bien voulu lire ces quelques lignes, je me permets de l’inviter, avec déférence et modestie, à lire le livre suivant de la collection ‘’La bonne voie et la Lumière’’ intitulé {Le Christ nous a-t-il sauvés sur la croix?} Seigneur, guide-nous par ta Grâce vers le chemin droit !

Traduction terminée, revue et corrigée
par la Grâce de Dieu à Tlemcen
le Mardi 27/05/1341=11/05/2010



Dieu est-IL Un ou trois? 2013_110
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